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Critiques de Cherise Wolas (9)
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La Résurrection de Joan Ashby

Joan Ashby a toujours voulu devenir écrivain. Elle se donne quelques régles pour y arriver dont "ne pas tomber amoureuse" , "ne pas avoir d'enfants".



Son rêve se produit. Elle écrit des romans à succès. Puis rencontre quelqu'un contre toute attente. Elle lui dit qu'elle ne veut pas d'enfants, il promet.

Elle l'épouse.

Il veut des enfants, ils en auront deux. Le premier n'étant pas réellement pas désiré par Joan, le second, si.



Elle s'accommode de ce rôle de ce mère et doit s'occuper des enfants, de leur problèmes, son mari ne changeant rien dans sa vie de médecin.

Elle continue cependant à écrire, mais le cache à tout le monde.



Ses enfants grandissent, ont des problèmes, Joan est là pour les aider mais pense-elle vraiment à elle?



J'ai failli abandonner la lecture de ce livre de plus de 600 pages mais je voulais connaitre l'histoire de Joan ( j'ai quand même trouvée l'histoire très intéressante).



Et j'ai adoré. Cette femme est dévouée à sa famille mais un évènement majeur va l'aider à ouvrir les yeux et se (re)découvrir.



C'est une très belle histoire, originale et pleine de bon sens.

Je recommande







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La Résurrection de Joan Ashby

Ecrire sur l'écriture en incluant de nombreuses mises en abyme est un procédé très astucieux, parfaitement maîtrisé par Cherise Wolas. Alors même qu'elle nous raconte l'histoire de Joan Ashby, brillante jeune écrivaine qui a décidé de consacrer sa vie à l'écriture, elle choisit de nous plonger dans ses nouvelles, dans des extraits de ses romans et dans ses réflexions sur ses personnages. Ainsi le lecteur partage-t-il avec empathie le travail de la création littéraire et les résultats de ces créations.



Autre thème fort du roman : la maternité. Car la jeune écrivaine déterminée devra abandonner sa vocation par amour, cet amour pour un chirurgien brillant qui lui donnera deux fils. Cette maternité, non désirée mais parfaitement assumée, ne pourra toutefois éteindre la flamme de la création qui demeure en elle.



Virginia Woolf disait que le premier devoir d'une femme qui veut écrire est de tuer la fée du logis qui est en elle. Ou pour le moins qu'on lui a appris à être ! Et Joan Ashby va tout mettre en œuvre pour grappiller quelques moments secrets d'écriture dans une vie de mère de famille exemplaire. On peut aisément partager l'ambivalence de sentiments d'une mère qui aime ses enfants et qui, en même temps, recherche ardemment la séparation pour pouvoir exister en tant que personne, en tant qu'ecrivaine.



Et ces enfants justement nous donnent aussi à vivre les rivalités dans la cellule familiale, les difficultés et les malentendus.

Joan est très proche de son fils aîné avec qui elle partage l'amour des livres et plus sur la defensive face à son second fils, agressif et surdoué. Les profils psychologiques de ces deux enfants sont très réussis et leurs métamorphoses totalement crédibles.



Ce premier roman exigeant est parfaitement maîtrisé, tant dans la composition que dans ce qu'il donne à lire. L'autrice ne se contente pas de broder sur les difficultés de la création, ne tombe jamais dans la banalité en exploitant l'image galvaudee d'un parallèle entre la maternité et l'enfantement d'une œuvre, ce qui, ici, aurait été la solution la plus simple. Elle a des choses à dire et elle les dit bien.



Mais honte aux éditions Delcourt qui publient un tel ouvrage truffé de coquilles et de fautes d'orthographe !!!!

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La Résurrection de Joan Ashby

Quel roman magnifique superbement écrit et quel texte. Tout au long de la lecture, j'ai eu l'impression d'être Alice tombant au fond du terrier du lapin blanc.

Joan Ashby est née écrivain, enfant unique de parents qui se souciaient peu d'elle et vivaient de façon fusionnelle. Elle publie très jeunes des textes, des nouvelles, qui enthousiasme le monde littéraire. Elle veut écrire et rien ne doit l'arrêter ... sauf qu'elle rencontre un jour, un jeune homme sympathique, Martin, qu'elle va se marier, se retrouver enceinte très vite et que malgré leur accord de départ, son conjoint va vouloir garder l'enfant et Joan va accepter. A partir de là, elle n'arrive plus à écrire et peu, devient une mère et l'épouse d'un ophtalmologue réputé (le jeune homme sympathique). Sa vie se rétrécit : Joan Ashby s'efface. Le 1er fils du couple, Daniel est un enfant qui lit beaucoup, écrit beaucoup sans savoir qui est sa mère. Bien qu'il ne fut pas désiré par elle, Joan l'aime tendrement et est une mère formidable : elle est fière de la créativité littéraire de son fils. Le second fils du couple, Eric, est totalement hermétique, présente des symptômes étranges, et bien que piètre élève, se révèle un codeur de génie et devient millionnaire à 20 ans, avant de s'effondrer. C'est la parution de 2 romans qui vont réveiller la personne que Joan était, l'écrivain, la créatrice de monde, deux romans qui sont en fait un seul, le sien, écrit en cachette durant des années et dont un autre individu s'est emparé.

Un roman exceptionnel sur la difficulté d'être un écrivain, d'être assez égoïste pour rester un auteur, être fidèle à soi même : magistral !

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La Résurrection de Joan Ashby

Que dire de ce roman si poignant ?



Joan ASHBY, qui, de son caractère atypique, m’a remarquablement touché à travers sa vie, ses déboires et réussites en tant que femme écrivaine et mère au foyer.

Je suis rentrée directement dans son univers. Elle a su très tôt ce qu’elle voulait en terme de carrière professionnelle, ce qui souligne de prime abord son tempérament: elle sait ce qu’elle veut et cela depuis toujours. Ce qui explique pourquoi dès son plus jeune âge, elle établi des règles de vie auxquelles elle devra se fier pour avancer en tant que écrivaine. Cependant, la vie est faite de rebondissements. Nous le savons tous, nous avons beau faire des projets, il y aura toujours des choses qui atterriront sur notre route sans notre accord. En effet Joan ASHBY rencontre l’amour. Malgré elle, malgré les règles qu’elle avait établie pour sa vie, elle tombe amoureuse et décide de suivre cet amour. Martin un brillant chirurgien lui promet de respecter son univers et de l’accompagner dans son monde. Contre tout attente, elle tombe enceinte et décide de garder l’enfant pour les beaux yeux de son mari, Martin. Elle dévoile à travers cette décision, son esprit de sacrifice.

Un roman qui montre comment la femme arrive à surmonter les épreuves de la vie avec toutes les charges que son environnement et son entourage lui met sur le dos.

Un roman qui montre aussi que le féminisme peut également englober totalement toute question de maternité et d’enfantement.



Je recommande ce roman à 100%, malgré les fautes de frappes qui par moment gâche légèrement la lecture de ce magnifique livre.



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La Résurrection de Joan Ashby

Un premier roman impressionnant ! La vie d'une auteure (fictive) qui se retrouve mère alors qu'elle ne souhaité pas avoir d'enfant pour se consacrer à l'écriture.

Entre coupé de ses écrits, elle nous raconte sa vie, les compromis et ses ressentis.

Assez dense, j'ai plus apprécié la première partie du roman, la seconde raconte sa renaissance et j'ai trouvé beaucoup de longueur.

J'ai vraiment été attaché au personnage et je l'ai tellement trouvé réelle, l'auteure montre une grande maitrise de la narration et de la construction d'un roman.

Bémol : beaucoup de faute de frappe et de grammaire.
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La Résurrection de Joan Ashby

Joan Ashby le sait, elle est faite pour être écrivaine, c’est sa vie. A seulement vingt-trois ans, reconnue et adulée par son lectorat, elle excelle dans ce rôle. Après deux recueils de nouvelles et des tournées de librairies et de salons dans tout le pays, elle sait que c’est ce qu’elle aime et qu’elle fait le mieux. Elle a peu de certitudes mais certains préceptes inébranlables : ne jamais arrêter d’écrire, ne jamais avoir d’enfants.



Pourtant, la rencontre avec Martin est une évidence. Elle l’épouse, change de cadre de vie, quitte New-York et ses promesses pour déménager dans la petite ville où il a installé sa clinique et découvre sa grossesse déjà avancée. Malgré son envie de ne pas avoir d’enfant, malgré les promesses de Martin, malgré ses rêves, elle s’engage sur le difficile chemin de la maternité heureuse. Car Joan n’est pas faite pour devenir mère, elle le sait, cependant pour plaire à Martin, pour devenir cette jeune femme accomplie conforme aux exigences, elle va prendre son rôle très au sérieux. Et si la maternité n’est pas désirée, elle saura malgré tout donner tout son amour à ses enfants et les aider à grandir à ses côtés.



Les années passent, avec ces deux fils magnifiques, Daniel le rêveur développe tout jeune des talents pour l’écriture, Éric le surdoué autodidacte, inventeur d’un programme informatique à seulement treize ans, est très difficile à canaliser. Martin poursuit avec talent son métier de chirurgien ophtalmologue. Il parcourt le monde pour réaliser des opérations miraculeuses pour des malades toujours plus reconnaissants. Une belle famille composée d’éléments disparates qui s’accordent et grâce à qui la vie devrait être formidable.



Mais dans ces conditions, à toujours faire passer le bonheur des autres avant le sien, comme le font souvent les mères, Joan n’arrive plus à écrire. Devenue mère et épouse avant d’être écrivaine, il lui faudrait pour se réaliser pleinement plus de calme et de sérénité. Alors elle privilégie son rôle de mère au détriment de ses passions, ses envies, ses aspirations. Pourtant en cachette, elle réussit à s’évader et à créer son premier grand roman.



Jusqu’au jour où… c’est la trahison, l’abandon et la fin du rêve éveillé, ce rêve de réussite et de retour à l’écriture. Et la trahison est destructrice. A partir de là, la famille explose, le fils génial part au bout du monde, l’ainé se terre et coupe les ponts. Joan part seule se ressourcer à Katmandou. Elle va enfin le faire ce voyage qu’elle avait reporté d’année en année, pour tenter de se trouver au bout du chemin, pardonner, avancer. La rencontre avec les autres – femmes, religion, méditation – va lui permettre d’avancer sur le difficile chemin qu’il lui reste à parcourir.



Ce premier roman est un portrait de femme terriblement ambitieux et vraiment étonnant.

lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/05/29/la-resurrection-de-joan-ashby-cherise-wolas/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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La Résurrection de Joan Ashby

Pas de suspense,  tout est dans le titre : Joan Ashby finira par renaître. Mais au bout de quel processus, celle qui, très jeune avait écrit deux recueils de nouvelles, encensés par la critique et le public, s'est laissée éloigner de l'écriture par une vie de famille pas totalement choisie ?

Dans ce roman de 636 pages, non dénué de longueurs, mais totalement maîtrisé du point de vue de la structure et  un pur régal au niveau de l'écriture, Cherise Wolas  ne ménage pas son héroïne, multipliant à l'envi les obstacles sur sa route. Certains sont connus (charge mentale, manque de temps, d'espace à soi, nécessité de faire passer les besoins des autres avant les siens propres...) et communs à bien des femmes, mais d'autres sont spécifiquement liés au monde de la création. Joan Ashby  a beau regimber, a beau ruser pour se ménager un espace à la fois mental et physique à elle , une dernière catastrophe vient annihiler ses efforts à la fin de la première partie. Une catastrophe qui détruit à la fois son identité d 'écrivaine et de mère.

Car c'est bien d'identité qu'il s'agit ici, ainsi que des liens qui unissent les membres d'une famille atypique où certains sont si doués qu'ils ne se rendent pas compte qu'ils entravent les autres. Avec une franchis décapante, une lucidité sans pareille , Joan Ashby décortique les relations mère-fils sans faux semblants ni bons sentiments.

Les deux dernières parties relatant la résurrection de l'écrivaine sont passionnantes, mais notre plaisir est quelque peu gâché par les coquilles et fautes d'orthographe récurrentes. Un grand coup de cœur néanmoins qu'il faut prendre le temps de savourer.
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La Résurrection de Joan Ashby

Beaucoup de choses à dire sur ce roman. D'abord, il faut s'accrocher : c'est un gros pavé de plus de 600 pages, il y a de nombreux passages avec des extraits des livres de l'héroïne qui est écrivain, ce qui coupe la lecture je trouve, et surtout c'est bourré de fautes d'orthographe et de coquilles. Sur ce dernier point d'ailleurs, je ne comprends pas comment ça peut arriver. Personne ne relit un livre avant qu'il ne soit édité ?

Bon, à part tout ça, une fois qu'on s'est bien accroché après le début de la lecture, la première partie du roman est un peu laborieuse. On y découvre la vie de famille du personnage principal. Ça m'a bizarrement un peu fait penser au "Livre des Baltimore" de Joël Dicker, dans le style et le décor de la vie d'une famille aux États-unis. La deuxième partie m'a davantage intéressée. On suit l'héroïne dans sa fameuse "résurrection". Je ne veux pas en dévoiler plus. Ce qui m'a le plus convaincue dans cette lecture c'est le travail de l'écrivain (du personnage).

Bref, c'est une lecture difficile, un premier roman foisonnant, sûrement trop, mais qui vaut la peine d'être lu!
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La Résurrection de Joan Ashby

Joan Ashby a toujours su ce qu'elle voulait (écrire sans répit) et ce qu'elle ne voulait pas (pas d'enfants, pas de perte de temps) et elle a tant excellé à remplir ses exigences que la voilà devenue, très jeune, une star des lettres américaines avec un premier recueil de nouvelles puis un autre qui raflent les prix et deviennent rapidement une référence. Et puis elle rencontre Martin, et elle tombe enceinte.

C'est un roman dense et exigeant dans la moindre ligne de ses quelques 600 pages, une impressionnante somme sur la créativité et tout ce qui risque de lui faire obstacle, en l’occurrence la maternité. Lorsqu'elle devient mère, Joan renonce à ses grandes ambitions ou du moins les remet à plus tard, mais plus le temps passe plus le moment de se replonger dans son travail de création est repoussé : le premier enfant puis le deuxième, les études, puis attendre qu'ils s'envolent de leurs propres ailes, sauf qu'évidemment ils ne le font jamais vraiment. Ensuite les soucis causés par l'un, génie précoce qui crée sa première entreprise à 13 ans (!), investissant la maison familiale avant d'exploser en pleine ascension ; les déceptions causées par l'autre qui après avoir ambitionné de devenir l'écrivain de la famille s'estime trahi lorsqu'il découvre que sa mère est considérée comme un auteur de génie, et décide de prendre sa revanche.

Les rouages du livre sont complexes et l'on risque de s'y perdre parfois, d'autant qu'il inclut une partie des textes et des nouvelles du personnage principal. L'histoire s'illumine lorsque Joan décide de réaliser un rêve également repoussé sans cesse, partir en Inde où elle retrouvera souffle et créativité. Il reste assez pessimiste puisqu'en gros il pose le postulat que les enfants et les parents étouffent mutuellement leurs rêves et leurs ambitions, mais démontre aussi qu'il y a toujours un moyen de réparer les rêves brisés et qu'il reste l'espoir, peut-être, d'une résurrection.
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