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Critiques de Chimaki Kuori (58)
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 1

’ai toujours aimé l’univers de Saint Seiya, que se soit les versions animés, ou la version manga papier. J’ai été un peu moins fan de ce qui a été fait par la suite. Par exemple les Saint Seiya G, que je n’ai pas du tout aimé. Mais il y avait aussi Saint Seiya The Lost Canvas, qui est vraiment bien. Je n’ai pas encore lu les Lost Canvas Chronicles, mais ça semble bien sympa aussi. Donc avec l’univers Saint Seiya il y a du bon, du très bon même, et du beaucoup moins bon.



Saintia Shô se place dans la première catégorie, à savoir, du bon. J’avais très peur que se soit un prétexte pour mettre en avant des filles/femmes et nous pondre un Shojo qui allait dénaturer l’oeuvre originale. Or, là ce n’est pas le cas du tout, et les nouvelles protagonistes ont parfaitement leur place dans l’entourage de Saori.



L’intrigue de départ se place avant les Guerres Galactiques, le premier tournoi organisé par Saori. On comprend donc très facilement pourquoi les chevaliers de bronze n’apparaissent pas dans ce tome, et cela offre donc plus de légitimité aux Saintias.



En bon spin-off, Saintia Shô reprend donc parfaitement les codes de la série mère, tout en les modernisant légèrement. Exit donc les femmes qui doivent porter un masque (là-dessus, Saint Seiya à toujours été une catastrophe quant au traitement des femmes) et on assiste à des femmes fortes, guerrières et qui ont de bonnes raisons de se battre.



Saori Kido (Athena) n’est pour une fois pas la pauvre cruche qui attend de se faire sauver et c’est vraiment agréable ! Les femmes sont donc revalorisées, et c’est vraiment agréable. Les armures version féminine sont très belles, elles respectent parfaitement les armures du manga original tout en s’adaptant aux courbes féminines et en glissant une petite jupette, qui bien qu’inutile offre un assez beau rendu.



Les Saintias, vous l’aurez compris, agissent donc dans l’ombre pour protéger Athena, mais dans un autre registre que les chevaliers d’or ou de bronze. Après tout, on peut avoir plusieurs personnes pour se protéger à des degrés différents et suivant les menaces. Là ou j’ai eu un peu de mal au départ, c’est avec les constellations, celle de l’héroïne étant celle du petit cheval… Honnêtement, je me suis dit que les pauvres n’avaient pas de chance, les plus grandes constellations étant déjà prises, elle héritent donc des minimes, ridicules. Mais après m’être renseigné, j’ai appris que la constellation du petit cheval existe vraiment et c’est même le frère de Pégase. La technique des météores d’Equuleus ne plagie pas du tout les météores de pégase, puisque cela existe vraiment.



Donc pas de plagiat, pas de shojo voulant surfer sur un manga à succès, non bien au contraire. Saint Seiya Saintia Shô s’inscrit comme un manga à part entière, avec ses codes plus modernes, une mise en avant des femmes qui ne fait pas de mal dans une oeuvre qui était exclusivement masculine, et surtout c’est vraiment bien dessiné et très intéressant. Je pense que l’intrigue se développera plus dans le deuxième tome, car celui-ci lançait juste les bases.



Une vrai bonne découverte que ce shonen avec des héroïnes féminines, qui enfin ne sont plus relégués au second plan ! Allez, si je devais mettre un petit bémol je dirais que la sexualisation un peu gratuite des méchantes n’est pas très approprié (elles se baladent tout le temps à demis-nues) mais ça serait vraiment pour faire la fine bouche.


Lien : https://chezxander.wordpress..
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 11

J'ai bien aimé ce tome dans la mesure où l'autrice redoré le blason d'un Gold Saint bien trop souvent dévalorisé. Le Masque de mort, même s'il faut encore une fois le ressusciter, est le centre de ce tome, et par son combat contre Elsa de Cassiopée, l'autrice en profite pour te étoffer son portrait et développer sa personnalité, qui se résumaient bien souvent à un trait simpliste et réducteur. Il était même souvent facile de l'utiliser en première ligne, comme de la chaire à pâté, avant que les véritables chevaliers dignes de ce nom n'entrent en jeu.

Ici l'autrice lui consacre un volume entier pour caractériser ce personnage de manière beaucoup plus complexe et fine qu'on ne pouvait s'y attendre. J'ai même le sentiment que c'est le cas pour Milo du Scorpion qui tient un rôle plus important que dans toutes les autres itérations, contrairement aux habituels Gold Saint, dont on pourrait attendre plus de présence. En effet, Ayoros, Shaka et autre Aiolia sont laissés de côté au profit de ces quelques laissés pour compte, dont Marque de mort fait parti.

On a droit à de beaux affrontements mais par contre l'histoire, elle, n'avance guère.

Ce tome est intéressant pour un second élément. Nous y voyons en effet Athéna combattre elle même le dieu des la guerre et c'est suffisamment rare pour le signaler.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 3

Chimaki Kuori doit être la réincarnation de Shingo Araki ou sa petite fille.

Les dessins sont d’une telle qualité, agréable à l’œil, d’une finesse incroyable.

Ceux-ci peuvent être comparés à ceux de Shingo Araki (character designer/ dessinateur pour l’animation connu principalement Saint Seiya)

Masami Kuramada a du souci à se faire car la relève est maintenant assurée par une mangaka qui le surpasse au niveau graphisme, mais également par l’émotion dégagée par ses personnages.

Ce volume 3 est le plus émouvant et prépare le lecteur à vouloir acheter la suite de cette série.

Fans de Masami Kuramada et de Shingo Araki, succombez à la tentation même si vous êtes des « puristes », vous ne le regretterez pas.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 1

Enfin un scénario de qualité qui tient la route et des dessins qui dépassent ceux du maître…



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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 9

Il aura fallu attendre le tome 9 pour que l'autrice s'intéresse enfin à ses personnages et nous propose quelques scènes qui les mettent en valeur.

3 d'entre elles sont sur le devant de la scène et l'on découvre leurs différentes aspirations par l'intermédiaire de flashback ou de scènes qui les placent face à leurs doutes, une expérience de leur passé ou face à un dilemme.

Il était temps...

Reste à découvrir en quoi cela sert son propos...

On notera que l'autrice joue de plus en plus finement la carte de la discorde, la déesse Eris inspirant ce sentiment au plus profond du cœur et des souvenirs des Saintia.

Cet épisode est intéressant dans le point de vue que l'autrice propose autour de Saga et de sa fonction de Grand Pope, en développant des périodes laissées en suspens dans la série originelle. Et c'est plutôt bien trouvé et réalisé. Le lien qu'il entretient avec Athéna est beaucoup plus complexe et apporte ainsi de la profondeur à ce personnage, permettant au lecteur de comprendre ses motivations et ses souffrances.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 7

Un tome construit sur le thème de la dualité. Shôko avance vers sa sœur alors qu'elle se demande quelle voie suivre encore, le Gold Saint du lion qui affronte le double maléfique de Saga et la déesse Eris se laissant aller à ses élans humains.

Pas grand chose a se mettre sous la dent. Même les combats ne sont pas mirobolants et se terminent souvent très vite, avant d'avoir commencé.

On se consolera avec l'apparition de nouveaux personnages et la satisfaction de constater comment l'autrice utilise la déesse Eris pour semer la discorde, le doute et le désordre dans les rangs des adversaires mais surtout dans les esprits.

On regrettera encore l'utilisation des Gold Saints qui viennent en aide, directement ou pas, au personnage principal, et pour donner du crédit au récit.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 14

Il m’aura fallu ans pour retrouver les aventures de Saintia Shô car j’avais été déçue par le tome précédent. Là, cela fonctionne, la magie opère. On retrouve le dessin de Chimaki Kuori qui fait toujours plaisir aux yeux.



Mais ce qui a été magique, c’est la profondeur des histoires dans ce volume.

On voit aussi l’intervention des chevaliers d’or, de Mayura qui aurait mérité un préquel.

IL y avait beaucoup d’émotions…Mii, une saintia, a été mise en avant avec un flash-back réussi

Même Shôko a trouvé grâce à mes yeux grâce à son passé.

Bref, les méchants sont de plus en plus charismatiques...



Par ailleurs, l’auteur ne s’excusait que la publication s’est avérée plus lente, mais pour un meilleur résultat. Alors nous fans, de Saint Seiya, on adhère. Nous avons eu le petit mot de Kurumada.



C’est avec plaisir que je retrouverais le tome 15.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 13

Un beau dessin ne suffit pas toujours…Quelle déception, ce tome 13.

Xiao-Ling est mis en avant mais malheureusement ce personnage fait trop Magic Girl pour un chevalier. Autant l'avouer, je ne la trouve pas crédible même si Chimaki a essayé de lui ajouter une histoire tragique : 2 amies d'enfance qui ont été séparées et qui vont devoir s'affronter. D'ailleurs, j'ai préféré la méchante ! le bien triomphe toujours du mal (mais un sacrifice aurait été le bienvenu).

Et faute impardonnable à Kurokawa, traducteur ou encore à l'auteur.

Mû est le chevalier du bélier et pas du capricorne (p. 62 ). Tous les fans de la première heure ne pardonneront pas cette erreur qui discrédite les 2 oeuvres. Quelques phrases tarabiscotées se sont glissées dans ce volume.



En plus, L'engouement est retombé, j'ai donc un peu plus de recul. Par ailleurs, j'ai l'impression que l'auteur s'enlise également. Une série courte aurait pu être magnifique mais là le piège s'est refermé sur l'auteur. Shoko/Kyôko (bataille entre 2 soeurs), Xiao-Ling/ Yu-Fang (2 amies d'enfance), cela devient redondant…

Mayura dont l'esprit est torturé est la seule apparition qui m'a fait plaisir.

La série Oméga a été critiquée (qui pour ma part, était pas mal surtout la 2ième saison), mais là, au moins, ils se sont pas trompés sur les noms des chevaliers.

Un tome 14 a été traduit mais je ne vais pas cette fois-ci me dépêcher à l'acheter…

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 2

Je reste toujours sceptique par rapport à cette itération de l'oeuvre originale de Saint Seiya, et je pars avec des préjugés négatifs la concernant.

Je pense qu'il me faudra quelques tomes avant de l'apprécier à sa juste valeur, car avec ce second tome, j'y vois toujours une l'opportunisme de l'autrice, plus que l'hommage. Sa jeune héroïne est le portrait craché de Seiya, sur tous les plans, son tempérament, son armure, ses attaques, son physique, son lien privilégié avec Athéna.

Et puis tous les partis pris de l'autrice me gênent. Alors je précise que je n'ai jamais lu le manga d'origine, ô sacrilège, et je compare donc cette série avec l'animé, et les différences que je note n'ont peut être pas lieu d'être. La plus grosse étant la connaissance par Saori Kido de son statut de réincarnation d'Athéna, dès le début de l'histoire qui se déroule grosso modo aux alentours du tournoi galactique. Ce statut est connu également par quelques membres de son entourage.

Autre point qui me gène, le fait qu'apparemment Kurumada considère que cette oeuvre est canon, ce qui engendre bien des incohérences, la première étant celle que je viens de citer. La seconde résidant dans l'existence même des Saintia, complètement absentes de l'oeuvre originale... et de la mémoire d'Athéna....et des Gold Saints que l'on croise ici...

Hors mis cela, je ne peux qu'admirer les formidables dessins de Chimaki Kuori ainsi que l'énergie et le rythme qui se dégage des affrontements.

J'apprécie également le fait que l'histoire se développe autour du personnage d'Éris, là où nous n'avions eu droit qu'à un film très court... à l'époque.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 1

Je ne sais trop quoi penser de ce premier tome.

Saintia Shô, j'ai découvert d'abord en animé il y a quelques années, et cela ne m'avait pas marqué plus que cela. J'attribuais à cette série une volonté de surfer sur le succès de la série mère en reprenant les codes qui lui valurent la notoriété qu'on lui connaît.

Aujourd'hui je découvre le manga.

Tout d'abord, chapeau pour les dessins, c'est très bien fait, c'est dynamique, propre, fin, ça donne envie de lire.

Ensuite, le contexte choisi situe l'histoire juste un peu avant le tournoi galactique, c'est à dire avant l'arrivée des Bronze Saints, héros de la série d'origine. Je me dois de constater certains partis pris par l'autrice, incohérents avec ce que l'on sait de la série d'origine, (Saori sait qu'elle est Athéna, la présence de Milo du Scorpion) ainsi que certaines facilités comme de reprendre une méchante que l'on a déjà rencontré dans un film.

Bon passons.

L'idée de créer un ordre "secret" de femmes chevaliers au service très rapprochée de la déesse, des sortes de servantes, des suivantes comme elles sont définies par l'une d'entre elles, n'est pas mauvais en soi et constitue un pied de nez à l'oeuvre originale qui "cachait" les femmes chevaliers derrière des masques. Je trouve dommage que l'héroïne principale soit encore associée à une constellation qui copie (plagie!!) Seiya, jusque dans ses propres techniques. Je ne parlerai pas de plagiat, mais cela sent tout de même plus l'opportunisme que l'hommage....histoire d'être sûr de s'approprier un lectorat déjà conquis...!?

Bon, il ne se passe pas grand chose dans ce premier tome, qui joue son rôle d'introduction, des personnages, de l'intrigue, des enjeux, des liens qui les unissent et dont on devine qu'ils vont joue un rôle essentiel dans le récit.

Maintenant que les présentations sont faites, on peut passer à la suite, et j'espère que le niveau et les attentes suivront...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 6

Dans ce volume 6, nous avons le retour d'Éris et de ses sbires. Une énième fois, le sanctuaire est attaqué… Éris souhaite ressusciter les anciens chevaliers d'or morts au combat. J'aimerais parfois que cela tourne moins sur les chevaliers d'or ainsi qu'au sanctuaire...Peut-être que les chevaliers devraient de temps à temps avoir des batailles plus humaines et ailleurs…Puis, on aimerait savoir un peu plus sur la vie des chevaliers…Seul Emony est intéressante au niveau psychologie. Malgré tout, on retrouve un dessin de qualité qui fait la force de Kuori Chimaki…Espérons que le cycle d'Éris ne sera pas trop long…J'attends un renouvellement pas seulement au niveau des chevaliers mais aussi des intrigues …Un peu plus sur leur vie quotidienne en dehors des combats. Eux-aussi, ont besoin de repos…
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 4

Lors d’un passage au Super Dragon Toys pour dépenser mon bon d’achat, je me suis aperçue que la série Saint Seiya Saintia Shô continuait toujours. En voyant cela, j’ai pris tous les volumes disponibles ainsi qu’une autre série. Chimaki a un don particulier pour dessiner les chevaliers du zodiaque comme à l’instar de Shingo Araki (en anime) et en respectant l’œuvre originale de Masami Kuramada tout en greffant des personnages attachants mais crédibles. Chimaki a fait un choix judicieux en reprenant la partie du sanctuaire (tournoi intergalactique) tout en rapportant des faits nouveaux.Tout en restant cohérente, elle a su réaliser un cross-over de main de maître. On voit que Chimaki est une véritable fan qui dénature pas l’œuvre mais qui ravive au contraire l’étincelle des fans pour cette série. Longue vie à cette Chimaki qui fera l’unanimité des puristes.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 1

Ça va aller très vite parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur ce premier tome. J’ai beaucoup aimé.



Le dessin est classique, mais sympa. Il se montre parfois assez épuré (j’apprécie mieux que des cases surchargées), mais cela n’enlève rien au dynamisme des combats qui restent lisibles par ailleurs.



Pour les personnages, on reste dans le type des Saint Seiya avec des personnages un peu niais, sans grandes complexités avec de bons sentiments, mais auxquels ont s’attache. Parce que oui, parfois, les bons sentiments, ça fait bien !

S’il devait y avoir un reproche, cela viendrait du fait que les méchantes sont hypersexualisées (belles poitrines dénuées, corps dénudés, lèvres charnues), comme souvent, alors que les héroïnes restent sobres et simples.



L’intrigue de ce tome est une bonne introduction. On découvre les héroïnes et leurs ennemies. L’histoire va tourner autour de la relation fraternelle de deux sœurs dont l’une est chevaleresse (Saintia) et l’autre réceptacle de la Déesse Éris.



Un premier tome très sympathique qui donne envie de lire la suite.



PS : si je continue ma lecture, je ne ferais pas références à l’œuvre principale ou à ces séries dérivées.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 2

Dans la continuité du précédent, j’accroche à cette nouvelle série dérivée de l’originale.Cette mangaka a vraiment du talent, Kurumada doit être fière de son élève.

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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 16

Ce dernier tome fait le boulot en terme de final apocalyptique, respectant tous les codes du genre Saint Seiya mais... car il y a un mais... et même plusieurs mais...

Je rédigerai cette critique en deux temps, une première partie consacrée à ce tome seule, et une seconde sur la série dans sa globalité.



Le Tome:

Et donc pour commencer, ce tome se démarque des autres d'une part par son épaisseur, pas moins de 250 pages contre 190 en moyenne pour les autres, et sa densité en terme de récit, d'évènements, d'autre part.

250 pages pour en terminer avec Arès et Éris, il n'en fallait pas moins... mais sans doute un peu plus... Oui car je ressors de cette lecture avec un sentiment de précipitation de la part de l'autrice. Nous avons eu droit à tous les éléments de fans service en quelques pages, voire même en quelques cases. Cela donne réellement l'impression d'un résumé, comme si l'autrice voulait se dépêcher d'en terminer, ce qui donne au final un condensé assez indigeste.

À cela s'ajoute l'imbroglio autour du personnage d'Éris. L'autrice se noie dans un traitement hyper complexe, sensé nous expliquer et clarifier les motivations de ce personnage ainsi que l'énorme et compliqué complot qu'elle avait méticuleusement mis au point. Mais en réalité elle nous perd, puisqu'on ne sait plus, au final, si Éris a son propre corps mythologique, si elle s'est réincarnée dans celui de Kyoko, ou de Shoko, ou de leur mère.... 4 corps, c'est à ni rien comprendre et compliquer inutilement le récit.

Et puis on en vient à Saga, ressuscité, réceptacle de l'âme du dieu de la guerre, qui se bat comme un forcené, qui a toutes les apparences d'une divinité, et qui déploie une puissance contre laquelle même les Gold ne peuvent rien.

Que faut il retenir de tout cela? Et bien encore une fois, ce sont les Gold Saints qui font le plus gros du boulot, mais sans trop se mouiller quand même. Il faudra avouer que c'est plutôt cool de les voir utiliser les armes de la Balance. Le fan service on aime ça!! Sauf que l'autrice s'empresse de tuer le truc en quelques cases, reléguant finalement ces armes toutes puissantes à de simples objets ornementaux face à Arès/Saga. Du coup, ça nous fait un peu rigoler quand on connaît le dénouement autour de Saga...

Et on s'y attend, ce sont les Saintias qui récoltent les lauriers dans un dernier élan majestueux et collectif, un copié coller de l'Athéna exclamation, le ex resurrection, technique ultime, interdite, réservée et seulement connue des suivantes d'Athéna, dont on n'a jamais entendu parlé jusque là, et qui arrive à point nommé pour sauver les meubles...!

Encore une fois, on a droit à un tel déploiement de puissance, à une telle démonstration de destruction, qu'on a du mal à croire qu'on n'en entende pas du tout parler dans l'oeuvre maîtresse. Ce qui décrédibilise fortement l'oeuvre de Chimaki Kuori.

Bon j'ai quand même apprécié certains moments dans ce tome, et en particulier, le fait qu'Athéna se dresse seule (enfin presque!) face à Éris.

J'ai apprécié également, et ce, malgré leur utilisation, que les Gold puissent sortir du sanctuaire pour contrer les assauts d'Arès, ce qui, en toute logique, créé une incohérence avec les suites canoniques (rappelons que le vieux maître et Mü leur interdisent expressément de quitter le sanctuaire pendant les épisodes animés Asgard et Poséïdon, sous peine de sanctions!!)



La Série:

Comme je l'ai dit à plusieurs (trop!!?) reprises lors des critiques des seize tomes qui la constituent, cette série présentent de nombreux défauts, selon moi, qui se cachent derrière le fan service, et sans doute involontairement de la part de l'autrice.

Nous avons certes une oeuvre respectueuse de l'univers Saint Seiya, et il ne pouvait en être autrement puisqu'il s'agit d'une commande de Maître Kurumada d'après une de ses idées, comme nous l'apprend Chimaki Kuori en fin de tome 16.

C'est une série dynamique, absolument bien réalisée, et très finement dessinée. Les graphismes sont excellents en tous points, et c'est selon moi, le seul véritable point fort.

Dynamique dans le sens ou le récit avance vite, les combats sont généralement vite réglés sans pour autant manquer d'intensité, le scénario prévoit des rebondissements à tous les coins de cases, nourrissant sans cesse l'intérêt du lecteur.

Éris, la déesse de la discorde comme antagoniste principale, fût un choix intéressant, le traitement de sa personnalité amenant des perspectives captivantes en terme de narration. Et je me demande si les difficultés à trouver son rythme jusque tard dans la série et les nombreuses confusions que les incohérences pouvaient faire naître, n'étaient pas en réalité liées au personnage d'Éris... mais ce serait une excuse un peu trop facile pour expliquer toutes les ressemblances flagrantes qui envahissent la série.

Mon plus gros reproche irait aux nombreuses incohérences dont la plus évidente concernant Athéna elle même, consciente de son état dès le début, et dont l'identité est connue de tierces personnes, ce qui est même contradictoire avec l'oeuvre originale. Notons que rien n'est proposé pour argumenter cela...

Le second reproche concerne bien entendu tous les copié collé, les opportunismes ayant l'apparence de fan service.

Parmi les plus évidents, les Saintias sont des copies conformes au féminins des Bronze Saints, depuis leurs constellations, jusque dans leurs techniques et même leurs personnalités, leurs tempéraments, leurs caractères, Shoko Petit Cheval/Seiya Pégase, Mii Dauphin/Shyriu Dragon, Elda Cassiopée/Ikki Phénix, Katya Couronne Boréale/Hyoga Cygne et Xiao Ling Petite Ourse/Shun Andromède.

On trouvera même certains évènements majuers de l'oeuvre canon, ré écrits selon la vision des Saintias, et donc de l'autrice, pour justifier l'existence de ses propres personnages, et c'est plutôt agaçant.

Au final, je constate que Chimaki Kuori a manqué de respect vis à vis des personnages qu'elle a créé.

D'abord les antagonistes, les Dryades ne sont que peu caractérisées, seules Até et Dysnomie s'en sirte mieux que les autres, la première parce qu'elle apparaît dès le début de la série, la seconde parce qu'elle réussit à mettre le Gold Saint de la Vierge en difficulté. Mais en fin de compte, quelle Dryade retiendra t'on alors qu'elles sont presque une vingtaine à intervenir?

Ensuite les Saintias elle même, qu'elle relègue la plupart du temps au rôle de simples faire valoir, et alors même qu'elle (l'autrice) revendique la dimension féministe de son oeuvre.

Plutôt que de faire intervenir des Gold Saints, ou d'autres personnages plus puissants que les Saintias pour régler certaines choses, n'aurait elle pas dû prendre un peu plus de temps, et permettre à ses personnages d'évoluer lentement mais sûrement. Dans une critique, je parlai de précipitation, miroir de notre société de et dans laquelle on exige de tout avoir immédiatement, que ce soit des biens matériels ou la réussite, la gloire... Et bien c'est le sentiment qui ressort de cette série. mademoiselle Kuori serait elle à l'image de notre société et aurait elle voulu offrir à ses lecteurs, lectrices, des personnages égaux à ceux qui ont bercés note enfance, adolescence, sans passer par les voies tortueuses, difficiles mais néanmoins nécessaires de la formation. Les Saintias sont parvenues à un niveau équivalent aux Bronze Saints en seulement quelques jours, alors qu'ils étaient eux mêmes considérés comme surdoués....!

Le monde va trop vite, le monde ne prend plus le temps, le monde est fou...

Bref tout ça pour dire quand même que j'ai apprécié dans sa globalité, en ma qualité de fan de première heure, et ce malgré tous les défauts que j'y décèle (et cela n'engage que moi), cette série pour ce qu'elle est, et pour ce qu'elle apporte à l'univers Saint Seiya. Preuve que Maître Kurumada lorsqu'il créat cette série, tenait là une oeuvre majeure qui restera, pour sûre, dans l'histoire...

Voilà j'ai fini...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 10

Parvenu à ce tome 10, si l'on prend le temps de regarder un peu en arrière et de faire le point, on se rendra vite compte que le scénario de cette série s'appuie énormément, pour ne pas dire essentiellement, sur les évènements marquants de la série d'origine, à un point tel qu'elle les reproduit à l'identique en changeant juste les protagonistes.

Quelques exemples :

- Les 5 Saintia sont des copies conformes de Seiya et ses copains

- l'héroïne principale est à la recherche de sa soeur, comme Seiya

- des Saintias se rendent sur le Mont 2toilé pour découvrir la vérité, comme Marin

etc....

Dans chaque tome vous trouverez un ou plusieurs exemples de ce type, jusqu'à ce tome où cela vous sautera au yeux.

Tout d'abord, Mayura du Paon sauve deux enfants des griffes de Shura du Capricorne il y a treize ans, tout comme l'avait fait Ayoros avec Athéna à la même époque. l'autrice pousse le bouchon jusqu'à faire se dérouler les deux événements pratiquement simultanément.

Puis, les 5 Saintias se retrouvent légataires de la volonté d'Olivia, feue la cheffe des Saintias, tout comme Seiya et ses compagnons par rapport à Ayoros.

Cela devient un peu trop flagrant et un peu trop évident pour penser à un simple hommage... Et je ne parlerai des robes lunaires/habits sacrés qui permettent à des mortelles de pénétrer dans le domaine divin... Et de bien d'autres choses encore...

Et cela commence sérieusement à me gêner à un point tel que je penserai à un plaggia si Kurumada n'avait lui même canonisé cette série. Ce qui m'étonne d'ailleurs.

Ainsi donc, je ne sais comment me positionner par rapport à cette série. Car si l'on veut bien y regarder de près, il faudra admettre que sur la forme, c'est chouette, mais sur le fond, ce n'est qu'un copié collé de ce que nous connaissons déjà, une sorte de fac similé réalisé par une fan pour les fans.

Je ne parlerai pas non plus de cette approche féministe marquée qui tombe à l'eau justement à cause de cette incapacité à se détacher réellement de l'oeuvre originale, malgré les bonnes idées, les bonnes intentions... et les super graphismes...

Les événements relatés dans ce tome auront le mérite de faire se côtoyer plus de divinités que Kurumada ne l'aura fait, et ne le fera sans doute jamais!, car nous avons droit à Athéna, Éris, Artémis et Arès. C'est juste dommage que l'autrice ait choisi ce pauvre Saga comme réceptacle à ce dernier, plutôt que de lui foutre la paix.

Et comme je le disais dans une critique précédente, mais qu'à donc fait cette pauvre Athéna pour s'attirer les foudres de toutes ces divinités....?
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 8

La première partie de ce tome ne présente guère d'intérêt puisque l'autrice s'attarde sur la rencontre tant attendue entre les deux soeurs devenues ennemies. On a droit à un étalage d'états d'âmes qui frisent la mièvrerie. Shôko s'entête à croire que sa soeur est toujours présente derrière les traits de la déesse Eris, et l'affrontement s'achève comme on avait prévu qu'il s'achèverait, c'est à dire un statu quo.

En revanche la seconde partie relance l'intérêt avec l'apparition de deux nouveaux personnages qui apportent de nouvelles perspectives.

De la même manière cela coïncide avec le départ en mission de deux Saintia, histoire de recentrer le récit sur les personnages principaux et de laisser un peu les Gold Saints en paix, même si on a droit à l'intervention de Mu.

Un rôle qui réussit donc à relancer l'intérêt. Espérons que la suite saura utiliser tout le potentiel qu'offre les nouveaux arrivants, autant en terme d'intrigue qu'en terme de lire.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 6

Je ne sais pas ce qu'Athéna a fait a toutes ces personnes qui inventent des histoires dans l'univers de Saint Seiya. Mais quand on y regarde de plus près, et même si on se contente de ce qui est officiel, et qu'on commence à faire le compte, la pauvre déesse doit affronter un sacré paquet de méchant vilains qui veulent détruire la terre ou la race humaine.

En appliquant ce constat à ce manga, et en regardant un peu la chronologie officielle de Saint Seiya, on se rendra compte que la déesse a affaire avec pas moins de trois divinités en l'espace de quelques jours, sans compter la menace que représente le Grand Pope.

Je pense qu'en cherchant bien, on doit pouvoir trouver encore des vides depuis le tournoi galactique pour lui faire affronter un autre adversaires, tout cela simultanément bien entendu, sinon ce ne serait ni drôle ni digne de son rang.

Allez je continue dans la critique négative mais concernant ce tome en particulier. Il fallait s'y attendre, les Gold Saints sont une valeur sûre pour s'assurer l'attention du lectorat, et un passage presque obligé pour toute personne désireuse d'acquérir de la crédibilité dans l'univers Saint Seiya. Sur la forme c'est cool de les voir en action je ne le conteste pas mais quand arrêtera t'on de les ressusciter maintes fois? On se croirait chez Marvel!! Ne peut on les laisser en paix et inventer des choses nouvelles plutôt que de ressasser les mêmes choses et user jusqu'à la moelle toujours les mêmes personnages ?

Pour le coup la crédibilité en prend un sacré, de coup, et j'ai vraiment du mal à accorder à cette série la valeur qu'elle mérite, alors qu'elle défend pourtant des qualités certaines.
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 5

Chimaki Kuori continue de dévoiler son intrigue progressivement en l'insérant dans l'histoire créée par Masami Kurumada, proposant ainsi une alternative qui s'inscrit avec plus ou moins de réussite et de cohérence.

Il est maintenant Claire quelle veux nous emmener dans son propre récit alors que ce n'était pas vraiment le cas jusqu'ici, même si on se doute un peu de la vie qu'elle nous incite à suivre.

L'apparition de nouveaux personnages enrichit encore le lore et ne peut que nous ravir.

Un bond dans le temps nous indique que l'intrigue passe de la période du tournoi galactique a celle de la fin de la bataille du Sanctuaire. Les personnages de l'autrice ont suivi un entraînement avec un personnage que nous connaissions bien, mais cela se résume a une scène, pour bien nous montrer que Shôko et ses copines ont fait d'énormes progrès en peu de temps. L'autrice faut pratiquement l'impasse la dessus, ce qui montre bien qu'elle souhaite nous amener le plus vite possible dans son histoire. Il est plaisant d'assister a la fin du Sanctuaire sous son angle, ce qui montre également que, même si elle s'appuie dessus, elle souhaite s'en détacher...

Mais je continue à dire que les incohérences pleuvent car si l'objectif de l'autrice est de créer une histoire sur un groupe de jeunes filles qui agissent dans l'ombre a la protection d'Athéna, en s'appuyant sur l'histoire que nous connaissions dans des tentatives pour en combler certains vides, ou pour en profiter, il est difficile de lui accorder du crédit ne serait ce que par le nombre de personnages annexes qui connaissent l'existence et la nature de ces Saintia...
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Saint Seiya - Saintia Shô, tome 4

L'autrice choisit de poursuivre son récit alternatif avec le tournoi galactique comme toile de fond.

Sur la forme, c'est très plaisant. Les nouveaux personnages, le développement du personnage du Grand Pope est très réussi, la mise à l'écart du personnage principal, le récit se déroulant alternativement avec l'épisode du tournoi galactique, permettant ainsi à l'autrice de créer des interactions entre ses personnages et ceux de Kurumada, les graphismes toujours aussi excellents...

Mais tout cela pose de sérieuses questions quant à la cohérence générale.

Elle utilise ainsi quelques évènements connus qu'elle ré écrit en y intégrant ses personnages.

Cela me donne l'impression que l'autrice s'entête à vouloir donner du crédit à son histoire en l'intégrant absolument au récit de Kurumada. Et cela me gêne, car cette série pourrait exister par elle même sans avoir besoin de "reconnaissance" ou de justification. Les éléments de base sont là même si Chimaki Kuori a tendance à vouloir rendre ses personnages plus puissants que ceux de Kurumada...comme si elle voulait le surpasser...!

Reste que cette série possède son charme, qui fonctionne. L'attrait des nouveaux personnages, la place accordée à d'anciens, et le déroulement global demeurent des valeurs sûres, qui permettent à n'en pas douter d'accrocher le lecteur.

La preuve, j'en suis toujours...
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