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Citation de Le_chien_critique


La plupart des traineux d’Haldepic qui se trouvaient à bord du Mèdes, avait remarqué Sham, dénigraient les autres nations que la leur. Elles étaient soit trop grandes, soit trop petites, trop strictes ou trop permissives, trop rudes, trop tapageuses, trop ordinaires, trop follement magnificentes. Chaque territoire, quelles que soient ses dimensions ou sa forme de gouvernement, suscitait la désapprobation. L’éruditocratie gyrokee était d’un intellectualisme snob ; Cabigo, fédération belliqueuse de monarchies fragiles, fragilement monarchique. Les seigneurs de guerre qui dirigeaient Kata Tamari se montraient trop bestiaux. Clarion était gouverné par des prêtres à la piété trop grande, tandis que ce qui manquait à la lointaine Mornington, c’était une bonne dose de religion. & il se grommelait que Manihiki, de loin la plus puissante cité-État de la Merfer, exerçait impétueusement son influence à coups de trains de guerre. (À quoi l’on ajoutait que la démocratie dont elle se rengorgeait servait de paravent à la loi de l’argent.)
& ainsi de suite. Ressembler à Haldepic ne suffisait pas. Leur pays d’origine n’était que l’une des nombreuses îles de l’archipel du Vrac du Çalayghou, en Merfer, à être gouvernée par des capitaines & des philosophes éminents, mais, affirmaient ces xénophobes sur le ton du mépris, c’était la seule où c’était fait correctement.
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