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Critiques de Chip Mosher (32)
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Blacking Out

Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt...



À Edendale, Conrad Sauer traine sa misère. Ex-flic démis de ses fonctions parce que trop penché sur la bouteille, il s'est aujourd'hui reconverti en détective privé. S'il avait du talent en tant que flic, son enquête du moment, contrairement à ce qu'il annonce à l'avocat Lund, piétine complètement. Dans deux semaines se tiendra le procès de Robert Littleton, accusé d'avoir tué sa fille, Karen, dont le corps brûlé a été retrouvé dans le fossé, la hanche fracturée. Même si Robert avait la main lourde sur sa fille, cela ne fait, en aucun cas, de lui un assassin. Et Conrad est bien décidé à retrouver le vrai coupable...



C'est dans une atmosphère étouffante et pesante, dans une Californie en proie à de nombreux incendies, que nous plonge Chip Mosher d'autant qu'à Edendale le meurtre d'une jeune fille met en émoi toute la population. Ex-enquêteur plutôt bon, Conrad ne sait pas qu'en voulant retrouver le coupable, il va faire ressortir de vieux démons. Si le scénario est des plus attirants et intrigants, l'auteur le traite malheureusement un peu trop facilement. Même si la fin surprend (quoique peu crédible), le déroulé de l'enquête manque de rythme et les séquences entre elles de liant. Au lieu des 58 pages standard, le double aurait été largement apprécié. Graphiquement, le dessin de Peter Krause, nerveux mais inégal, manque de charme même si les couleurs de Giulia Brusco parviennent à nous plonger dans les années 70.
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Blacking Out



Quand j'ai accepté cette masse critique ( merci à Babelio et aux éditions Delcourt), j'ai parcouru trop rapidement la présentation car je n'avais pas remarqué qu'il s'agissait d'une BD ! Par contre l'aspect policier m'avait accrochée.



Je ne suis pas très connaisseuse en la matière mais toujours curieuse de découvrir l'univers de la bande dessinée. L'ambiance américaine des années soixante-dix est bien restituée et j'ai apprécié les dessins de Peter Krause, nerveux et sombres, notamment les scènes d'incendie, impressionnantes.



Quand à l'intrigue, le personnage du flic destitué en raison de son alcoolisme et qui reprend une enquête malgré tout est assez banal, une volonté de se reprendre, semble-t-il. Mais le traitement de ses recherches est prenant, et mène à une fin plutot inattendue.



Néanmoins, je goûte nettement moins une enquête policière dans une BD que dans un roman, j'ai besoin d'une avancée d'enquête fouillée, de personnages présentés de façon détaillée. Le format ne s'y prête évidemment pas et je suis restée sur ma faim.



L'ensemble me laisse donc une impression mitigée, entre illustrations marquantes et intrigue fort expéditive, sans finesse. Sans doute ne suis-je pas assez férue de ce genre littéraire pour apprécier.
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Blacking Out

Je l'annonce d'emblée : je suis em-ba-llée !!! J'ai adoré la couverture : Les couleurs violentes et sombres, le contraste du noir et du rouge orangé, le design, l'habillage, le graphisme, bref, tout quoi ! On est directement dans l'ambiance ! C'est très accrocheur et c'est un très bel album.



On pressent que ça va être noir à souhait d'autant que la 4ème de couve est alléchante quoique j'avoue avoir eu une petite appréhension : toujours le flic, ou l'ex-flic (souvent reconverti en détective) qui patauge dans sa déprime et qui la soigne à grandes rasades de Jack (eh oui, c'est toujours du whisky … pourquoi ? La vodka ou le rhum c'est très bien aussi. Ça fait moins « classe » ??) Bref, ça fait « cliché » et ça m'embêtais un peu.



Mais, en ouvrant la BD, ouah, on en prend plein les mirettes ! Et pas qu'un peu !! Les dessins au top, la présentation super soignée, le papier très « classieux ».



Et c'est parti pour l'aventure ! Je ne m'étendrai pas sur l'histoire, la 4ème de couve en dit suffisamment. Et donc, c'est pas mal du tout. J'en ai oublié le côté « cliché » (même la petite « bluette » un brin machiste, avec l'ex- femme de l'ex-collègue… c'est dire !).



Le côté ombreux et inquiétant des couleurs entretient le suspense, le trait est sec et nerveux, le rendu est comme taillé à la serpe et les dialogues sont bien dosés. L'histoire tient debout quoique parfois les liens entre deux vignettes sont difficiles à suivre. Un peu trop de raccourcis à mon goût. Moi qui suis habituée à lire des polars de 500 pages, voire plus, 56 pages du coup ça fait léger. Évidemment, une BD ne peut pas faire 500 pages… quoique… (non, je plaisante).



L'histoire est vraiment bien léchée (exceptée quelques incohérences) et la fin est pour le moins renversante. Ça m'a laissée estomaquée. Et un peu déçue pour le « héros » …



Alors, merci, merci, merci Babelio, les éditions Delcourt, les auteurs (scénario, dessins, couleurs) pour mon premier polar en BD, c'est très réussi !



Le petit "plus": le marque-ta-page (humour) inclus reprend le dessin de la quatrième de couve. J'ai un défaut (parmi d'autres!!!) : j'adore les marque-pages, j'en fait presque collection!!



Ah oui, j'oubliais: la galerie d'illustrations est formidable. La couverture signée Partic Reynolds et Jacob Phillips est parfaite, celle de Dan Panosian en 4ème de couve est bien aussi quoiqu'il s'en dégage un côté désespéré et sans espoir, mais j'avoue que ça illustre tout à fait le propos. J'ai un coup de coeur pour le design de Francesco Francavilla (mais c'est personnel).



Par ailleurs le côté "financement participatif" (Crowfunding en anglais) pour la version originale publiée au USA me plait bien.



Le concept est simple: lancer une souscription par Internet, sur des plateformes spécialisées pour collecter des fonds pour financer l'édition d'un livre (par exemple. ou musique, ou autre). le temps de collecte est limité, un objectif financier doit être atteint (sinon les donateurs sont remboursés) et des paliers sont mis en place : telle somme permet la simple édition d'un livre, telle autre une version plus jolie, telle autre des ajouts et bonus : coffret, inédits, suppléments.... Tout souscripteur reçoit ensuite le livre chez lui. ça ne fonctionne pas bien en France, mais ça cartonne aux USA.

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Blacking Out

Ancien flic viré à cause de son goût trop prononcé pour l'alcool, Conrad vivote de contrats de détective privé. Quand il est embauché par un avocat pour innocenter le père d'une victime, il doit revenir à Edendale, petite ville menacée par un incendie.

La quatrième de couverture promet un thriller violent, rapide et poisseux et le résultat est à la hauteur. Conrad lutte contre sa nature d'alcoolique pour mener à bien son enquête. Il ira au bout de ses recherches pour trouver une vérité qu'il n'attendait pas.

L'intrigue est bien menée. On suit Conrad dans ses recherches (orientées quand même) en quête de la résolution d'une enquête bâclée par la police. Le récit est rythmé, haletant tout en s'offrant le luxe de digressions qui apporte de l'épaisseur à l'histoire.

Les dessins au trait secs appuient l’âpreté du récit et donne à l'ensemble une ambiance poisseuse. L'album est complété d'une galerie d'illustrations qui complète le récit.

Un one shot qui tient ses promesses en plongeant le lecteur dans une enquête passionnante de bout en bout.



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Blacking Out

Merci à Babelio et aux Editions Delcourt pour cette BD reçue! Une BD qui accroche, ne laisse pas indifférent. Une enquête noire d’un ex-flic tombé en disgrâce, embrumée par les vapeurs d’alcool, l’odeur de brûlé qu’a laissé la victime et une sombre envie de la part de Conrad, flic maudit, de mettre enfin un point final à cette enquête foireuse qui n’a jamais trouvé son épilogue.



La couverture, rien que la couverture donne immédiatement le ton sinistre, glauque de cette enquête. Un ciel noir, des contrastes marqués entre l’orange dont on ne sait s’il faut penser à un paisible coucher de soleil ou aux lueurs d’incendie qui détruise toute pièce à conviction.



Toute la BD est très subtilement découpée, hachée menu comme les pensées de l’enquêteur qui semble se noyer dans le passé, l’oubli, l’alcool et la peur de conclure. Le dessin de Peter Krause, juste suffisamment flou pour augmenter l’état brumeux des pensées de Conrad et, néanmoins, parfaitement précis pour semer des indices, laisse entrevoir les progrès de l’enquête tout en ménageant la chute effroyable prévue par le scénariste, Chip Mosher. Du beau, très beau travail ! Ce serait une erreur d’oublier le coloriste Giulia Brusco qui avec ses couleurs noires, obscures soutient et souligne admirablement le scénario et le dessin de ses comparses.



Une BD réussie qui pose bien des questions sur la noirceur qui entoure le travail des enquêteurs dans cette Amérique profonde où la loi du plus fort est laissée à la dépendance de l’usage d’alcool sans contrôle et à celle de la suprématie de la solitude, profonde et désespérante qui permet de s’entêter dans des enquêtes mais, aussi, de les diriger en fonction de ce que pense et vit l’enquêteur plutôt que de suivre une quête d’indices permettant une recherche des faits contrôlée et en équipe, en vue d’aboutir à une conclusion d’enquête entérinée par les services.



Une BD à découvrir même si, selon moi, ce modèle de société n’est pas enviable.
Lien : https://frconstant.com
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Blacking Out

*** Masse Critique Privilégiée***





Merci à Babelio et aux Editions Delcourt (bravo aussi pour la qualité de vos albums) pour l'envoi de cette bande dessinée qui a contribué à me faire passer un excellent moment.



Conrad, un ex-flic, viré pour alcoolisme, s'est reconverti en enquêteur de seconde zone.

Nous sommes aux Etats-Unis dans les années 70'. La Californie est en proie aux flammes, dû à la canicule.

Un avocat doit absolument faire disculper son client, le père d'une jeune fille assassinée qui a été jetée dans les flammes afin de maquiller le meurtre en accident ...

Alors que Conrad, l'ex-flic cherche la rédemption, il décide de mener l'enquête afin d'arrêter le meurtrier.



Faut dire que cette bande dessinée est très agréable à lire, de par son superbe graphisme, des couleurs qui plongent le lecteur dans la période vintage, le scénario et surtout ... cette chute de l'histoire qu'il faut prendre en auto-dérision de la part des auteurs.

Je pense que ceux-ci ont voulu se moquer purement et simplement des lecteurs !

C'est réussi ! Parce que personnellement j'étais loin de me douter de ce pied de nez !

je n'en dit pas plus ... Il faut découvrir ce thriller poisseux et très alcoolisé ...



Merci aux Editions Delcourt qui une fois de plus contribue à enrichir ma bibliothèque BD d'un bel ouvrage qu'on n'hésitera pas à relire de temps en temps même si la fin est spoliée !
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Blacking Out

J’aime lire des thrillers, des romans noirs… Je lis aussi des BD et j’apprécie les dessins travaillés, les coloris recherchés, les belles ambiances…

Autant dire qu’avec Blacking out de Chip Mosher au scénario, Peter Krause aux dessins et Giulia Brusco aux couleurs, j’étais particulièrement bien servie. Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour l’envoi de cette BD.



Plantons le décor…

Le black-out est un anglicisme qui évoque la mise sous silence volontaire d’informations…

Le sous-titre, « de ténèbres et de feu » annonce toute l’atmosphère de cette histoire…



Nous retrouvons ici le décor et les personnages du roman noir : une ville perdue dans le sud de la Californie, cernée par la menace des incendies, son bar au nom prédestiné, le Broken Spoke ; un ancien flic paumé, tombé en disgrâce, alcoolique, qui cherche à se racheter en dénouant les fils d'un meurtre resté non résolu, des policiers désabusés, un avocat peu scrupuleux, une jolie fille pas farouche, un mécano gay…



Un scénario épuré et des dessins très parlants, des planches souvent sans légendes, une économie de mots mise en valeur par de magnifiques dessins et des ambiances colorées rappelant que le feu n’est jamais loin…



Un début qui est aussi la fin, une montée en puissance et des rebondissements à partir des focalisations diffractées des protagonistes, un dénouement qui donne envie de tout reprendre depuis le début… J’avoue avoir lu cette BD, l’avoir laissée infuser et l’avoir relue pour encore mieux la savourer, pister les détails, les signes avant-coureurs.



Une belle réussite !


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Blacking Out

À Edendale, un petit bled de la Californie ravagé par d'immenses incendies, le procès du siècle va bientôt s'ouvrir pour déterminer si Robert Littleton est l'assassin de sa fille Karen, retrouvée calcinée après un de ces incendies qui ravagent l'état.



Conrad est un ex-flic d'Edendale qui a été viré parce qu'il picolait au travail, et Lund, l'avocat de Littleton, l'a engagé pour un travail de contre-enquête. Persuadé que le père est innocent et que c'est un délinquant sexuel de la ville qui a tué la petite, il se décide à prendre les choses en main.



Quand la vérité explosera, elle déclenchera un incendie que même Conrad n'aurait pas pu anticiper...



Ça partait plutôt pas mal avec Blacking Out, j'avais l'impression d'être replongé dans ces séries policières très sombres comme The Killing ou encore True Detective, et j'adore ce dessin très proche de l'esprit des comics. Pourtant, j'ai quand même été déçu du manque de densité de l'histoire, on passe du coq à l'âne en permanence sans jamais aller au fond des choses et c'est dommage, parce que si l'histoire s'était étalée sur 200 pages plutôt que 55 ça aurait sûrement été incroyable.



🔗 Service de presse numérique obtenu via NetGalley.
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Blacking Out

Tout d’abord un grand merci à Delcourt et à Babelio pour l’envoi de la bande dessinée, l’opération Masse Critique privilégiée m’a permise de découvrir deux auteurs fantastiques et une BD exceptionnelle.



Déjà la première chose qui me frappe est la qualité des illustrations et couleurs, l’histoire est assez noire mais les images sont colorées et retranscrives bien l’ambiance du texte, on sent la tension avec une palette de couleurs de plus en plus sombre à mesure qu’on avance dans la BD. Le reste du temps on reste sur des tons orangés, c’est beau.

L’intrigue, car on est sur un policier, est plein de rebondissements et sans précipitation on progresse et découvre un univers riche en quelques pages. Conrad, notre ex-flic, va tenter avec peu d’indice de résoudre le meurtre de Karen Littleton, une jeune femme retrouvée calcinée dans le sud de la Californie. L’histoire se déroule sans accro, tout est compréhensible et ne manque pas d’originalité, j’ai beaucoup aimé les personnages mais l’intrigue est particulièrement bonne.



C’est une très belle découverte, je garde les auteurs dans un coin de ma tête car j’ai bien envie d’en lire plus de Chip Mosher et Peter Krause. Je conseil vivement cette bande dessinée, adulte mais qui pourra plaire aussi aux grands adolescents. Il n’y a pas de violence gratuite, que du suspens bien dosé.

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Blacking Out

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu ce type de BD, mes dernières lectures dans ce domaine étaient toutes des histoires avec beaucoup de douceur que ce soit dans le scénario, les dessins ou les couleurs.

Autant dire à l'opposé de l'univers de Blacking out, où, sur fond d'incendies en Californie, Conrad un ex-flic viré de la police pour alcoolisme et travaillant comme détective privé, se voit chargé par un avocat de l'aider à dénouer les fils d'une affaire de meurtre non résolu. Il espère ainsi se racheter et reprendre peut-être sa place. Pas très regardant sur la vérité, il est prêt à quelques compromissions du moment qu'il fait le job pour l'avocat du père de la victime sur qui se concentrent les soupçons...

Conrad est paumé, pas vraiment sympathique. Le découpage de la BD rend le scénario très immersif, aidé par les dessins et les couleurs intenses qui en renforcent l'atmosphère poisseuse, bien noire...Ça va très très vite et le dénouement prend le lecteur par surprise...

Une BD efficace, en dépit d'un format hyper court qui laisse un peu le lecteur sur sa faim !

Merci Babelio et les éditions Delcourt pour cette masse critique privilégiée !
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Blacking Out

Un polar façon comics us. Un ex-flic alcoolo en quête de rachat, une jeune fille retrouvée morte au cœur d’un des incendies qui consument la Californie.. C’est l’occasion de redorer son blason, de reprendre pied… Conrad va tout faire pour trouver le coupable.



Ce récit noir semble très classique… Si tu es habitué aux comics de Brubaker et Phillips, tu retrouveras des ingrédients connus : Le dessin de Peter Krause (pas mal de comics au compteur) nous offre un trait noir épais, les couleurs tantôt fortes, tantôt nuancées de Giulia Brusco et l’atmosphère lourde, poisseuse autour d’un personnage à la dérive…



Rien de bien surprenant donc ? Pourtant si… Le récit bien amené, condensé sur 64 pages, drive le lecteur vers une fin inattendue (ou presque) … je n’en dirai pas davantage !



Un bon moment assuré avec ce one-shot aux allures de polar désabusé. Un album publié initialement en financement participatif qui mérite le coup d’œil.

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Blacking Out

La quatrième de couv’ nous promet un « thriller rapide, violent et poisseux », il n’en fallait pas davantage pour m’appâter… en espérant que le résultat soit à la hauteur de mes attentes.



Le contexte tient une place de premier choix dans le déroulé de l’intrigue, la Californie est en proie à des incendies qui ravagent tout sur leur passage… un décor malheureusement très réaliste ces derniers étés.



Conrad (qui a un petit air de Keanu Reeves) est un ex-flic qui s’est fait lourder à cause de son alcoolisme (y’a pas des masses de patrons qui acceptent que leurs salariés boivent au bureau), depuis il vivote en tant que privé. Quand un avocat lui offre de trouver des preuves qui innocenteraient son client, accusé d’avoir tué sa fille, il y voit une opportunité de se racheter et de faire oublier son passé. Il est déterminé à trouver ces fameuses prouves mais aussi à découvrir le vrai coupable de ce meurtre.



Pas facile de faire tenir une enquête sur une soixantaine de pages, cela implique d’aller à l’essentiel sans détour. Une tâche dont s’acquittent fort bien les auteurs de cette bande dessinée. Certes on aurait aimé un peu plus de complexité mais le format choisi ne s’y prête pas. Malgré tout l’intrigue reste plutôt bien ficelée, et nul doute que le twist final – une tuerie – vous laissera sur le cul.



Les auteurs ont quand même réussi à placer une histoire de cœur au milieu de leur enquête… un peu de douceur dans ce monde de brutes et surtout un peu de lumière dans un décor très noir. Mais là encore, rien n’est simple dans la vie d’un héros.



Le découpage irrégulier des pages contribue au rythme de l’intrigue, le trait est fin et précis, la mise en couleurs apporte un véritable bonus esthétique à l’ensemble.



La BD est complétée d’une galerie d’illustrations qui permet de mesurer la justesse du dessin de Peter Krause qui peut étoffer davantage ses décors et ses personnages.



Promesse tenue donc. Une BD qui devrait ravir les amateurs de polars qui fleurent bon le noir.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Blacking Out

Une bande dessinée sombre et tortueuse à souhait. L'intrigue policière y est prenante et bien noire comme il faut.



Les graphismes collent totalement à l'ambiance du récit. Les couleurs, sombres et orangées, donnent un côté vintage et très appréciable visuellement parlant. Côté dialogues, ils sont bien dosés et avec un ton cynique décapant.



Conrad, un ancien policier porté sur la bouteille et reconverti en détective privé, se lance dans une enquête sur la mort d'une jeune fille. Le père s'avère être le coupable tout désigné mais Conrad n'y croit pas et va mener sa propre investigation. Ce qu'il va decouvrir va le déconcerter au plus haut point...



Un format qui sort de mes habitudes mais que je ne regrette absolument pas d'avoir lu, au contraire. L'enchaînement des scènes se déroule peut-être néanmoins un peu trop vite à mon goût. Quant au final, je n'avais rien vu venir et j'ai pris une belle petite claque.



Le personnage de Conrad, anti-héros par excellence, a une personnalité bien campée, quoique clichée en tant qu'ex-flic alcoolique. J'ai apprécié son côté sombre, son sens de la répartie et son humour noir.



Un très bon graphique dans le genre qui pourra plaire tant pour son intrigue que pour ses dessins en accord avec l'ambiance sombre qui se dégage du récit.
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Blacking Out

Voilà un « one-shot » qui porte bien son nom : le choc de la révélation du nœud de cette histoire fiche un coup qui vous envoie au tapis pour le compte. Bon, si vous êtes un brin habitués au polar, vous vous en remettrez, mais il n’empêche : derrière une histoire qui emprunte les codes et personnages un peu attendus du genre (le flic alcoolique sur la voie de la rédemption, son ex-chef qui a ses petites magouilles, le pervers amateur de très jeunes filles, la petite ville américaine et ses autochtones qui se connaissent tous…) Chip Mosher réussit à construire une intrigue prenante pour une histoire qui relève au final bien plus du récit noir – par son dénouement - que du thriller attendu. Ou plutôt, il mixe les deux genres avec brio et est efficacement servi graphiquement par le trait de Peter Krause, jusqu’ici plutôt abonné aux super-héros (Daredevil, Irrécupérable), et qui livre des planches parfaitement rythmées et donne une vraie consistance aux personnages principaux. Conrad en tête, qui trimballe une espèce de mélancolie nerveuse assez fascinante. L’album est court, les scènes se succèdent sans temps mort, et le tout est au format « traditionnel » franco-belge et non à celui des comics : appréciable pour mieux s’immerger dans l’atmosphère étouffante – et même brûlante – évoquée dès la couverture très réussie de ce Blacking out. Une couverture signée Patric Reynolds, que l’on retrouve dans les 4 pages bonus de la galerie d’illustrations qui vient clore cet album vraiment réussi.
Lien : http://bedepolar.blogspot.co..
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Blacking Out

Tout d'abord, merci aux éditions Delcourt et à Babelio pour l'envoi de cette BD. Plutôt habitué à lire des romans, il m'arrive tout de même de plonger dans une BD de temps en temps, et Blacking Out fut une agréable coupure.



Le héros est un ex-flic, mis à l'écart à cause de son alcoolisme, et toujours alcoolique à l'heure de l'histoire. Il cherche à se remettre dans le droit chemin en résolvant une enquête déjà classée concernant la mort un an plus tôt d'une jeune fille lors d'un incendie.



L'histoire est assez courte, c'est une one-shot qui se dévore sans le lâcher. L'ambiance est excellente, oppressante avec cet incendie qui progresse sans s'arrêter, représentant sans doute l'avancée de Conrad dans son enquête. La résolution ne m'a pas particulièrement convaincu mais reste surprenante et originale. Je ne m'attendais pas à ça. Le dessin et les couleurs sont agréables et vont tout à fait de paire avec l'intrigue et l'ambiance.



En conclusion Blacking Out est une BD rapide et efficace, on se laisse embarquer dans l'enquête de Conrad et surprendre par le dénouement.
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Blacking Out

La semaine dernière j’ai lu Blacking Out par Chip Mosher chez Delcourt .

Une BD sombre et violente accompagnée par des dessins et une mise en couleur qui reflètent complètement l’état d’esprits de la BD.

L’histoire est très bien construite et je n’ai absolument pas vu venir le twist final. J’aurai presque préféré cette histoire en roman qu’en version graphique, il me manque quelques explications et on passe vite sur certains détails. Mais malgré ça j’ai pris beaucoup de plaisir à ma lecture.

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Blacking Out

Sans être férue de bande dessinée, c'est toutefois un format que j'apprécie. Celle-ci m'a d'autant plus tentée qu'elle promettait d'explorer un univers que j'affectionne tout particulièrement : le polar.



Je dois bien admettre ne pas avoir été charmée par le style graphique de cette BD : très classique tant par son trait que par sa mise en page, elle s'est avérée trop conventionnelle à mon goût.



L'histoire en elle-même a su en revanche me faire passer un bon moment : je me suis prêtée au jeu de l'enquête, et ai réussi à être surprise par le twist final, ce qui est toujours agréable.



Si cette bande dessinée ne fera pas date pour moi, elle pourra en revanche tout à fait plaire aux amateurs du genre, notamment grâce à un récit proche d'une série télé policière sombre.
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Blacking Out

Blacking Out est un polar graphique en format franco-belge avec 56 pages versus les 48 habituelles aux USA, qui a nécessité 3 années de création, une BD bien dessinée et magnifiquement illustrée/coloriée par le tandem Peter Krause/ Giulia Brusco.



C’est une histoire très noire où il se passe des choses très noires avec des caractères ultra sombres et un monde violent (bad people doing bad things).



Conrad est un ancien policier radié pour alcoolisme. Il vivote en faisant un peu le détective privé sur des cas non résolus. Un avocat viendra le chercher pour blanchir un de ses clients accusé du crime de sa fille car la police n’avance pas sur le cas alors que le père clame son innocence.



Conrad continue de boire, il traine dans des endroits glauques et se met à courtiser l’ancienne compagne d’un collègue flic dont il va réveiller une hostilité latente.



De fil en aiguille, le lecteur va comprendre que Conrad est impliqué dans ce cas, l’affaire est bien plus noire et désespérée…



Je n’ai pas l’habitude des romans graphiques et je suis restée sur ma faim pour approfondir les personnages et avoir plus de texte. En revanche, je suis très admirative par le paquetage de cette BD d’une élégance racée.

Merci à Babelio et aux Éditions Delcourt pour cette découverte.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Blacking Out

C'est l'histoire d'un ancien flic qui revient dans sa ville et qui découvre - disons plutôt se rappelle - une vérité enfouie dans sa mémoire d'homme alcoolisé. Et c'est inattendue. C'est, pour moi, le point fort de cette BD que j'ai pris plaisir à découvrir.



L'histoire est banale mais elle est mise en valeur par des dessins réussis. Le suspens y est. On a envie de savoir le fin mot de l'histoire et on est étonné par son dénouement. Lecture agréable donc.



Petit bémol. Je suis déçue par la longueur de la BD que j'aurais aimé plus longue.



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Blacking Out

Conrad a été viré de la police de la ville d'Edendale parce qu'il était trop souvent ivre. Depuis une an il vivote de petits contrats de détective privé tout en continuant de boire.

Justement à Edendale va avoir lieu le procès de l'année. Un père violent est accusé d'avoir tué sa fille et d'avoir voulu faire disparaître le corps en le brûlant, provoquant du même coup un gigantesque incendie qui a ravagé le coin. Son avocat vient de contacter Conrad afin qu'il déniche des preuves qui puissent innocenter son client.

Pour Conrad c'est l'occasion rêvée. Il tient là sa dernière chance de remonter la pente. Il va montrer à tous (anciens amis, anciens collègues, shérif) qu'il était un bon flic et pas qu'un ivrogne imbibé d'alcool toute la journée. En usant de méthodes douteuses il a même déjà dégoté un nouveau suspect...



"Blacking out" est une bonne petite BD policière américaine, aux traits nerveux, sur fond d'alcoolisme, à l'atmosphère alourdie par les incendies saisonniers, et surtout au dénouement inattendu.



Je remercie donc Babelio de m'avoir proposé de participer à sa Masse Critique privilégiée et aux Éditions Delcourt de m'avoir fait parvenir cet album que je ne me serais sûrement pas procuré sinon, les auteurs m'étant inconnus.
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