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Citation de Seraphita


Atropos a refusé de sortir les ciseaux, les lames restèrent suspens, laissant l’effilochage perpétuer l’agonie. Je suis restée toute seule sur le lit d’hôpital. Dans ma tête aucun son, juste la goualante du vide, un vide qui palpitait à m’en flanquer la trouille.
Je pense que quand on meurt on se change en musique, une musique juste à soi qui s’en va discrètement gonfler le chœur des morts. Je connais désormais celle qui viendra de moi. Elle est douce et légère et un peu nostalgique. Dans mon crâne, elle se même au chaos passéiste que je ne peux maîtriser, car toujours le vieux moi est contre-mélodique. J’aime l’idée que les Moires libéreront cette musique lorsque viendra ma mort.
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