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Critiques de Chloé Lume (30)
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Ceux qu'on oublie

[Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique Mauvais genre de mars 2021]



J'avais hâte de découvrir ce livre, car le résumé m'intriguait et me poussait à la curiosité.

J'ai malheureusement cru à tort qu'il s'agissait d'une dystopie qui se distinguerait des autres par son originalité, alors qu'au final on reste pas mal dans les clichés du genre.



Déjà, on survole l'intrigue, même si les personnages sont assez bien développés, on ne s'attache pas particulièrement et on les suit sans un réel intérêt.

Ensuite, les lieux, les personnages secondaires, et leurs enjeux présentent très peu d'intérêt selon moi.

La révélation, enfin, est tirée par les cheveux et manque de cohérence, ou d'originalité. Je m'attendais à tout sauf à ça.





Au final, ce livre n'est vraiment pas mauvais. Je pense cependant qu'il ne convient pas au public "young adult" qu'il essaie d'attirer. Les jeunes lecteurs et les gens qui n'ont pas lu encore beaucoup de dystopies y trouveront très certainement leur compte !



Merci aux éditions Leha et à Babelio pour l'envoi !
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Énorme coup de coeur pour "Pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup" un roman en vers écrit par Chloé Lume qui explore la relation amoureuse entre Adèle et Nilo. L'histoire commence de manière douce et simple, les deux protagonistes s'aimant profondément et vivant une relation idyllique. Cependant, tout bascule lorsque Adèle découvre qu'elle est enceinte et que deux traits apparaissent sur le test de grossesse.



Ce moment de vérité met en lumière les doutes et les peurs qui habitent les personnages, remettant en question leur relation et leur avenir commun. La langue poétique et émouvante de l'auteur permet d'exprimer avec finesse les tourments intérieurs des personnages, tout en renouvelant le genre du roman en vers à la française.



L'histoire explore les complexités des relations amoureuses, mettant en lumière les difficultés et les sacrifices que l'on doit parfois faire pour préserver un amour. Adèle et Nilo doivent faire face à des choix difficiles et des épreuves inattendues, remettant en question leur capacité à rester ensemble malgré les obstacles.



Chloé Lume réussit à capturer l'essence même de l'amour, avec ses joies, ses peines et ses contradictions. Son écriture, à la fois simple et profonde, m'a touché en plein cœur et invite à réfléchir sur les multiples facettes de l'amour.



"Pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup" est un roman poignant et introspectif, qui explore avec sensibilité les méandres de l'amour et de la relation humaine. Chloé Lume signe ici un ouvrage qui ne laisse pas indifférent, et qui marque durablement l'esprit de ceux qui le lisent.
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Chère Adèle,

Ton histoire m'a touchée en plein cœur... Ton amour pour Nilo... Ta joie, ta jeunesse... Et puis ces deux barres sur le test de grossesse... Tes doutes, tes peurs... Ce secret qui grandit en toi, imprévu... Et ta famille... Qui ne voit rien mais qui porte déjà le poids d'un secret du passé...

Avorter ? Devenir mère ado ? Quel choix faire ? Nilo est là mais êtes-vous prêts à affronter cet épreuve ?

Tes mots sont poignants... Tes phrases émouvantes... J'ai aimé suivre ton cheminement jusqu'à ce choix final, définitif...

Quelle magnifique écriture ! Ponctué de calligrammes, de pensées, de vers libres, le texte est fort et sensible... La lecture est rapide mais intense... On est à bout de souffle, emporté par l'intensité des mots et leurs poésies...



En bref, c'est un roman bouleversant... Une histoire de vie pleine de délicatesse et de fragilité... Un tourbillon d'émotions à lire absolument !
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Adèle et Nilo, dix-sept ans, s’aiment profondément. Le couple s’est formé il y a quelques années et les deux adolescents sont très soudés. Jusqu’au jour où Adèle a un retard de règles, un doute croissant et puis, les deux traits verticaux sur le test de grossesse, tel un bouton « pause ». Le monde d’Adèle s’écroule. La jeune fille est perdue, ne sait pas quoi faire, ni à qui parler.



Dans la littérature Young Adult, il existe de nombreux livres qui abordent la thématique de grossesse non désirée. J’ai trouvé celui-ci particulièrement brillant et réussi. Premièrement, j’ai été conquise par la forme, il s’agit de prose en vers libres. On y trouve des pensées, des calligrammes, des échanges de SMS, aussi. Ce style me plaît car la lecture est rapide mais pas moins intense.



J’ai été touchée par Adèle, Nilo mais aussi par la famille d’Adèle qui est écrasée par le poids des non-dits et des blessures anciennes qu’on a voulu taire. L’interêt de ce roman n’est pas tant le choix final mais plutôt le cheminement pour y parvenir. Adèle se retrouve face à un choix qu’elle aurait voulu ne jamais avoir à faire. Chloé Lume retranscrit les émotions de la jeune fille avec beaucoup de sensibilité. Elle nous montre que choisir de poursuivre ou non sa grossesse est un choix définitif et extrêmement difficile. J’ai apprécié la documentation et la bienveillance autour de ce sujet sensible.



Pour conclure, j’ai dévoré ce roman en quelques heures et j’ai été bouleversée par la tempête que traverse le couple d’adolescents. J’ai grandement apprécié la présence de l’entourage et les précieux conseils qui leur sont prodigués. Une lecture essentielle et une plume douce et poétique. Un sans faute !
Lien : https://romansurcanape.fr/pl..
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Ceux qu'on oublie

Je suis agréablement surprise car je ne connaissais pas les Éditions Leha et ce premier roman a été plaisant à lire, il est bien écrit et l'intrigue se tient.

Même s'il s'adresse à un public jeune (jeunes adultes, ados), j'aime piocher dans la littérature jeunesse de temps en temps.

Cela me permet de partager ainsi mes lectures et avis avec ma fille ado, et ce roman, je le sais déjà va beaucoup lui plaire (elle en fera certainement la chronique sur son blog personnel).



On a souvent tendance à sous-évaluer la littérature jeunesse. Personnellement je lis absolument de tout, et ce n'est pas une catégorie qui va ou non influencer ma lecture, mais plutôt une quatrième de couverture bien écrite, une écriture fluide et sans incohérence.



Ici, j'ai été facilement happée par l'histoire et je suis venue à bout de ses 404 pages avec un plaisir de lecture non feint (en tenant compte de son public cible : il est effectivement dans la lignée des sagas dystopiques que l'on connait… cela ne peut être qu'un bon présage pour la suite) puis c'est un premier roman alors j'imagine que Chloé Lume va encore peaufiner son écriture.



Finalement, cette histoire d'amitié peu commune aborde sous le travers du récit fantastique les différents problèmes d'inégalité auxquels peuvent être confrontés, dans la vie réelle, nos adolescents.



Il est aussi question de faire des choix et de l'implication que cela peut avoir : pas facile justement à un âge où on a des difficultés à se positionner par rapport aux autres, à affirmer sa propre personnalité.



Et puis Chloé Lume réussit à créer une vraie intrigue, du suspens : je suis pour ma part certaine que les jeunes lecteurs n'oublieront pas cette lecture…


Lien : https://www.xn--rdactrice-b4..
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Nécessaire



« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » disait l’homme aux semelles de vent. C’est vrai Arthur, ils ne devraient pas l’être. Pourtant Adèle, elle, ne peut plus s’offrir le luxe d’être insouciante, même si elle n’a que 17 ans. Plus depuis qu’est apparue cette deuxième bande bleue sur le test de grossesse…



Adèle, Nilo, Olga… des adolescents qui prennent la vie en pleine face. C’était dur et tendre. Beau et violent. Triste mais plein de joie aussi.



Ce roman en vers libres aborde la grossesse adolescente non désirée mais pas seulement. Il y est aussi question de non-dits, de secrets de famille, de deuil péri-natal mais d’amour et d’amitié également.



Des mots qu’on ne dit pas, ceux que l’on ne veut pas entendre et ceux dont on a besoin.



C’est le deuxième roman que je lis sur ce thème et dans la même forme. Des textes différents alors qu’ils traitent du même sujet. Parce que chaque histoire est différente.

Leur corps, leur vie, leur choix. Pas de débat. Elles n’ont pas à se justifier, jamais. C’est notre liberté, durement acquise, et pour laquelle nous devons continuer à nous battre.



On lit les mots de Chloé Lume comme on accompagne Adèle. Se taire et écouter son histoire, rien de plus.

Celle de sa famille aussi. Ô combien douloureuse. Ça remue plein de choses en nous et ça rend humble.



Ces textes sont nécessaires et celui-ci est beau.



J’ai adoré la mise en page également. Ces mots qui forment un ventre arrondi, un visage, une maison.

Les ressources en fin d’ouvrage permettront à celles et ceux qui en ont besoin de se tourner vers des professionnels. Parler, toujours. Ne pas rester seul, jamais.



Un texte aussi beau que nécessaire.

À découvrir dès 14 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Les romans en vers libres ont le don d’exalter mes émotions. Clémentine Beauvais, Lisa Balavoine, Kwame Alexander, Sarah Crossan en sont mes nombreux coups de cœur. Ce procédé d’écriture offre une facilité de lecture tout en abordant des sujets très forts et c’est ça que j’aime en littérature ado.

En explorant les caprices de l’amour et le regard de la société, Chloé Lume signe un ouvrage fort. Un roman délicat et émouvant qui, j’avoue, m’a tiré quelques petites larmes.

Chloé Lume nous parle ici de grossesse non désirée, d’amitié malmenée, de drame familial. Autant de sujets de réflexion conduisant notre protagoniste à faire des choix de vie. Le chemin est difficile, surtout à 17 ans, mais il lui importe de prendre les bonnes décisions, seule.



http://www.mesecritsdunjour.com/2024/03/pleurer-pour-un-rien-c-est-deja-beaucoup-chloe-lume.html


Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

COUP DE CŒUR. Je suis sensible à l’écriture en vers libres, les mots sont plus profonds et c’est une manière de s’exprimer poétiquement et en même temps de former des mots percutants. La poésie se lit souvent d’une seule traite pour ne pas être coupé.e dans ses émotions et en effet: J’AI PLEURÉ !



Chloé Lume aborde des sujets poignants tels que le fait de tomber enceinte et choisir entre garder le bébé ou d’avorter, le deuil, le chagrin, le harcèlement,… et elle développe les relations humaines que ce soit amicales, amoureuses ou familiales. Les personnages sont bien construits et tellement attachants.

- Olga, la meilleure amie qui essaye de ne pas être dans le jugement, d’être présente pour Adèle, lui propose « bonbons, chocolat, pyjama » le remède aux chagrins et Adèle la décrit comme son soleil: « Olga blonde comme un soleil et grande et forte. Olga qui m’a semblé tellement vivante que je crois, j’ai décidé de me réchauffer près d’elle sans jamais parler de ce froid qui m’habitait. »

- Nilo, le petit ami qui fait de son mieux pour rendre heureuse Adèle, ses petits SMS d’amour chaque jour et « Wonder girl » le surnom qui lui donne en référence aux Marvel et DC’s qu’ils aiment regarder ensemble.

- Des personnages, tous différents par leur expérience et leur façon de penser, imparfaits qui n’ont pas toujours les bonnes réponses mais font l’effort de soutenir Adèle dans sa décision.



C’est une histoire sur les épreuves de la vie. J’ai beaucoup surligné des phrases qui font réfléchir, qui ont une intensité qui vibre en moi. Il y a une délicatesse, une fragilité dans ce texte mais également tant l’espoir, d’amour et de soutien. J’ai beaucoup apprécié l’originalité, les métaphores comme par exemple, pour parler du silence quand on souffre « je me suis laissé anesthésié » ou encore ce texte en forme de femme enceinte, j’ai appris des mots comme « aménorrhée ».
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Ceux qu'on oublie

Il me tardait de commencer ce roman, parce que le résumé à lui tout seul était déjà bien intriguant. Et si dans l'ensemble j'ai apprécié ma lecture, il y a cependant certains passages que j'ai moins aimés et qui m'ont surprise.



Le début m'a totalement alpaguée. Cette idée d'être dans une ville où des choses étranges semblent se passer est le genre d'histoire qui attire indéniablement mon côté curieux. Et puis, lorsque l'histoire est portée par deux personnages très attachants et très différents, c'est encore mieux.



J'ai adoré cette aura de mystère qui pèse au début de l'histoire, un peu moins les explications qui suivent et puis j'ai finalement adoré la fin qui offre toutes les réponses des questions qu'on se pose. Pour être honnête, j'ai été assez déstabilisée par la révélation du milieu du roman, de telle sorte que je ne sais pas si je l'ai appréciée ou pas. Personnellement, j'ai trouvé cette explication un peu trop facile au vu du roman et de la direction qu'il prend.



Après, le fait que le sujet qui est mis sur la table n'est pas un sujet qui me plaît de base dans les romans/films/séries a sans aucun doute dû jouer dans mon appréciation. Néanmoins, je voulais quand même en savoir plus et surtout voir où l'autrice voulait nous emmener.



Et au final, j'ai fini par m'y faire et même m'attacher à ces nouveaux personnages qui font leur apparition. Au-delà de ce fait, l'autrice fait passer de beaux messages qui nous font réfléchir et amènent des réflexions intéressantes. Et puis, comme je le disais, Esther et Louis sont des personnages attachants qu'on veut continuer à suivre et savoir ils trouveront la solution et surtout l'explication de cette ville si particulière...



​En résumé, j'ai, dans l'ensemble, aimé cette lecture, portée par une plume très agréable et des personnages attachants. Je ne suis cependant toujours pas totalement convaincue par l'explication qui mène à cette résolution, même si les messages qui en découlent sont intéressants et mènent vers une réflexion qui retrouve assez souvent en littérature.
Lien : https://lire-une-passion.wee..
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Ceux qu'on oublie

Dans ce roman, nous suivons Louis, un jeune garçon aveugle, et Esther qui découvrent des incohérences dans la ville où ils ont grandi. En effet, ils se rendent compte qu’ils entendent régulièrement des sons qui n’ont pas lieu d’être, comme des bruits de voitures sur une route déserte ou des conversations dans des maisons inhabitées. A cela viennent se rajouter des rumeurs d’une guerre pour laquelle des adolescents sont envoyés les uns après les autres sans jamais revenir. Encore plus étrange, toute personne qui quitte la ville finit par disparaître de la mémoire des habitants.



J’ai passé un moment sympa avec ce livre même s’il est évident qu’il ne me marquera pas bien longtemps. L’écriture très fluide permet d’enchaîner les pages avec plaisir mais il y a un problème de taille : ce roman est une dystopie.



Entendons-nous, je n’ai rien contre les dystopies, mais on en a tellement vu ces dernières années que j’ai beaucoup de mal à être surpris par ce genre. Par exemple ici, j’ai eu des grosses vibes de Divergente et du Labyrinthe sur certains aspects. L’histoire en elle-même est tout à fait satisfaisante mais je pense qu’il faut réserver ce roman à des personnes qui débutent dans le genre pour éviter l’impression de déjà-vu.



Ceci mis à part, j’avoue que je ne me suis pas énormément attaché aux personnages. Si le roman est vendu comme du young adult, j’ai trouvé le développement des personnages assez sommaire, pas très approfondi. De la même façon, les relations entre les différents personnages sont un peu faciles (Louis et Esther deviennent les meilleurs amis du monde en 5 minutes, comme s’ils avaient 7 ou 8 ans).



Du coup, le bilan est un peu mitigé en ce qui me concerne mais je ne doute pas que ce roman trouvera son public, plutôt chez de jeunes ados qui veulent découvrir la dystopie.
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

L’HISTOIRE: Adèle et Nilo s’aiment, ils ont 17 ans, Olga est la meilleure amie d’Adèle, c’est elle qui a senti tout de suite qu’Adèle et Nilo, ça le ferait, et elle avait raison…

Ce jour-là, en sortant de la pharmacie, un test de grossesse à la main, Adèle a le coeur qui va imploser, elle sait déjà que deux traits vont apparaître…

Mais le choc n’en est pas moins grand… suivent alors différentes étapes… La peur… le repli sur soi… et puis l’annonce à nilo… Alors il dit (…)- on est tellement dans la m*** ! et ça me fait tellement de bien. presque, je rirais. - je réponds - grave dans la m*** oui. en pensant je t’aime Car il n’a pas dit “tu es sûre ?” il n’a pas dit “c’est pas possible.” ni même “mais comment c’est arrivé ?” Alors tout devrait aller pour le mieux ? Tout devrait se passer au mieux… Si il n’y avait pas l’autre secret, familial, douloureux …



AVIS: Ce roman en vers libres est une pépite selon moi ! J’ai adoré l’écriture, l’histoire, je me suis attachée aux personnages, j’ai pleuré, beaucoup pleuré et eu du mal à lire la fin à travers mes larmes… Adèle va vous couper le souffle, la lecture est intense en émotions et en réminiscences, l’adolescence, les copains du lycée, le cocon familial, la fratrie… L’histoire sonne juste et touche en plein coeur. Lisez-le, partagez-le, c’est un beau livre, de ceux que vous mettez dans les mains de vos adolescents, de vos élèves, de vos copines.



📚 Chronique et mise en scène photographique à retrouver sur @harper.a.lu.chat 📚
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Adèle a 17 ans, elle vit comme toutes les jeunes filles de son âge entre les cours, les sorties entre copines, les révisions pour le bac et le temps passé avec son chéri Nilo.

Mais la vie d’Adele va basculer en découvrant deux traits sur un test de grossesse. Le verdict est sans appel, elle est belle et bien enceinte. Tout se bouscule dans sa tête.. Doit-elle en parler, à Nilo, à sa famille, à sa meilleure amie Olga ou porter seule le poids de ce secret ? Mais surtout que doit-elle faire : avorter ou devenir mère ?



Nous allons alors suivre Adèle dans son processus de réflexion : son introspection, les doutes, les pleurs, la peur du jugement, la peur de l’avenir.



Ce roman est d’une beauté et d’une justesse incroyable. La plume est remplie de sensibilité et de délicatesse. L’auteure a su manier les mots avec une infinie douceur malgré les thèmes abordés, des thèmes lourds et difficiles : l’avortement, les secrets de familles ou encore le deuil périnatal. Loin d’être larmoyant, c’est un roman extrêmement lumineux, empli de bienveillance, d’amitié et surtout d’amour.



La psychologie d’Adele est joliment analysée, avec finesse et douceur. J’ai été très émue par son histoire, son caractère et ses réflexions mais aussi très touchée par l’histoire de sa famille.



L’auteure souligne à travers ce récit l’importance de l’accompagnement de la famille, des amis proches, du petit ami, dans le travail de réflexion : non pas pour aider à faire un choix, mais pour écouter, accompagner, et surtout soutenir. Parce qu’au final la décision finale n’appartient qu’à une seule et même personne : la potentielle mère en devenir.



L’avortement malgré sa démocratisation reste un sujet encore tabou, notamment au sein de la famille. Adèle a eu la « chance » de trouver un soutien auprès de son entourage ; ce qui, malheureusement est loin d’être une généralité : le jugement des proches qui projettent leurs propres, le jugement de la société, mais aussi le poids de la religion parfois sont autant d’éléments cruciaux qui impactent la prise de décision et le choix final.



Pleurer pour rien, c’est déjà beaucoup est un récit extrêmement puissant, lumineux,finement écrit et nécessaire.

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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

COUP DE ❤

Ce roman en vers libres est un chuchotement du cœur et un cri d'émotions. L'écriture simple, efficace et poétique de Chloé Lume nous plonge dans un torrent d'émotions provoqué par le dilemme que Adèle, 17 ans, n'a d'autre choix que de résoudre.

Avorter ou devenir mère ?

Comment ne pas se retourner sur son passé, son histoire familiale qui dans certains cas comme celui-ci se rappellent à vous sans crier gare.

De l'amour, de la poésie et une réalité sincère.

J'ai pleuré et c'est déjà beaucoup.
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Un roman YA en vers qui traite les sujets de la grossesse ado, du deuil d'un bébé, de harcèlement aussi un peu - soyez prevenu•es. Un récit puissant, émouvant, j'ai beaucoup apprécié la rondeurs de tous les personnages, la façon dont les sujets sont traités et aussi le style de la poésie de Chloé Lume qui dessine des images sur les pages. Une autrice à suivre.
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Adèle et Nilo ont 17 ans, le bac à la fin de l’année et la vie devant eux. Alors quand deux traits apparaissent sur le test, la vie bascule. Comment réagir ? Quel choix faire ? Écouter son cœur ? Sa raison ? Sa meilleure amie ? Son amoureux ? Vers qui se tourner ? Trop de questions et de responsabilités à 17 ans, plus tout à fait une enfant, mais pas encore adulte…



Ce roman en vers libres m’a littéralement fait pleurer de la première à la dernière phrase. C’est un roman puissant, qui nous prend aux tripes et ne nous laisse pas indifférents.



Un récit tout en délicatesse et en fragilité. Nous sommes dans une magnifique histoire d'amour belle et douce tout en poésie. L’autrice arrive en quelques vers à nous toucher au plus profond du cœur, avec des thématiques importantes, telles que l’avortement, le deuil infantile et le deuil familial. Nous sommes dans un roman féministe et engagé, où l’on nous laisse la possibilité de choisir, de disposer de notre corps et notre vie.



Un roman juste, beau et poétique, à lire avec une boite de mouchoir et du chocolat à proximité.
Lien : https://mathildelitteraire.b..
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

COUP DE CŒUR pour ce roman en vers libre, qui s'adresse à tous, et vient aborder un sujet compliqué ; être enceinte a 17 ans, faire un choix qui déterminera la suite...



Ce roman est un concentré d'émotions, j'ai pleuré sur le dernier quart sans m'arrêter. Je suis scotchée par la puissance de la plume de l'autrice, c'est, selon moi, au-delà du talent, c'est presque magique cette façon de transmettre un état d'esprit et une émotion à travers les mots.



Je ne suis pas férue de vers libre et ici, ce format s'impose à nous et paraît finalement évident.



Notre narratrice est enceinte... mais que faire ? Olga, sa meilleure amie, n'est pas au courant au début et va finalement essayer de l'aider sans jugement, ce qui est évidemment pas si simple. Son petit-ami, Nilo, est très présent et compréhensif mais qui peut se mettre à côté de celle qui porte le sujet de tant de questionnement ?



Par ailleurs, la famille d'Adèle porte elle-même ses secrets, que nous allons découvrir au fur et à mesure, et qui pèse sur le choix qu'elle fera. Un passé qui a son poids du le présent. J'ai adoré voir dépeindre sa relation avec son grand-frère, comment il se sont éloignés, et comment, dans l'adversité, ils se retrouvent.



Bref, un concentré d'émotions, une liste infinie de citations puissantes (franchement au bout d'un moment, j'ai justement compris que chaque page en regorgeait potentiellement), et une leçon de vie positive et sublime.
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup



Adèle découvre 2 bandes colorées sur le test qu’elle vient de faire. Elle est enceinte. Il n’aura fallu qu’une erreur de quelques secondes pour que sa vie bascule ainsi que celle de Niko son amoureux.

Mais que faire lorsque l’on a que 17 ans…



Roman que mon adolescente voulait lire, donc j’ai été curieuse et je l’ai lu avant.

J’ai grandement apprécié ce roman, que j’ai lu très rapidement. C’est un roman puissant qui porte des messages d’espoir. C’est une plume délicate et lumineuse qui qualifie ce livre.

Un sujet très actuel où aucun jugement n’est posé.

Et petit bonus, certaines pages sont des calligrammes et ça c’est encore plus fort !
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Roman en vers lumineux, poignant et brodé d’une justesse désarmante, « Pleurer pour rien, c’est déjà beaucoup » s’attache à offrir une narration intime, presque confidentielle… Secrets familial et personnel s’y croisent et déploient de belles réflexions, tout en poésie. Un très beau coup de coeur, tant pour ses sujets admirablement abordés que sa plume, unique et émouvante !



« Pleurer pour rien c’est déjà beaucoup » est l’histoire de la prise de décision d’Adèle : interrompre sa grossesse ou devenir mère… Une décision terriblement compliquée, bien qu’elle et Nilo s’aiment, à laquelle se superpose un secret de famille étouffant. Bien entourée mais indéniablement seule, Adèle sait que ce choix, aussi pesant soit-il, est le sien…



Condensé d’émotions et de questionnements légitimes, habillement transcrits, « Pleurer pour rien c’est déjà beaucoup » est un roman en vers libres d’une grande beauté par sa sensibilité. Abordant des sujets foncièrement émouvants et de l’ordre de l’intime, ce texte ne s’excuse pas d’exister et donne corps à une histoire palpable. Les émotions submergent le lecteur et témoignent de la puissance de ce remarquable roman.



Si l’amour des protagonistes semble idyllique, la mise en avant d’une relation saine en littérature adolescente est une réelle bénédiction ; permettant à la narration de se concentrer sur les sujets du deuil et de la grossesse, qui se s’interpénètrent avec subtilité. Un roman qui se révèle unique et audacieux. « Pleurer pour rien c’est déjà beaucoup » ébranle son lectorat par son apparente simplicité et son sujet douloureux, devenu ici sujet de poésie.
Lien : https://leslecturesdechloe.a..
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Pleurer pour un rien, c'est déjà beaucoup

Les mots d'Adèle, qui s'écoulent en poèmes déconstruits et calligrammes, sont de cette sincérité qu'on ressent au plus profond de nous.

Ses doutes, ses peurs et ce qu'ils remuent nous prouvent que le choix n'est jamais binaire et qu'il se doit d'être personnel.

Cette lecture entière, emportée par le tourbillon de ses émotions, dilue les a priori, les préjugés. Car une seule vérité s'impose dans ce roman emprunt de résilience : tant que nous ne le vivons pas, nous ne savons pas.
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Ceux qu'on oublie

Extrait de chronique disponible sur le compte Instagram @capharnaum_livresque (https://www.instagram.com/p/CULCE38K3qB/)



⭐️⭐️⭐️,75/5. (...) J’ai passé un très chouette moment de lecture avec ce roman au beau travail éditorial (présence de plusieurs illustrations). La plume de l’autrice est belle et fluide. De plus, il y a une alternance entre le point de vue d’Esther et celui de Louis dans les chapitres, ce qui est agréable et rend la narration rythmée. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde ! Ces points de vue multiples permettent également de connaître les pensées des deux personnages et de se sentir plus proche d’eux, ce qui est très appréciable.

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En effet, pour moi, les personnages principaux sont vraiment l’un des points forts du roman. Louis, notamment par son handicap, sa solitude, son optimisme (parfois naïf) et son courage est extrêmement touchant. Personnellement, c’était la première fois que je lisais un roman avec le point de vue d’un personnage aveugle et j’ai trouvé ça très intéressant. Son environnement nous est décrit par les odeurs, les sons et le toucher et nous place presque nous aussi, lecteurs, en position de non-voyant.

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Esther, quant à elle, est plus brusque. Elle lutte contre sa colère, son envie de violence aussi parfois, et ses cauchemars mais se révèle d’une infinie douceur aux côtés de Louis. L’amitié qui lie ces deux êtres est belle, pure et je l’ai beaucoup appréciée, même si la relation qui se crée peut paraître un peu rapide au début. De plus, l’amitié des deux adolescents apporte beaucoup de tendresse, de légèreté ainsi que de la lumière au roman qui peut, parfois, être dur.

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Effectivement, le monde dans lequel évolue les personnages a une atmosphère assez pesante. Au début du roman, on ne sait pas grand chose sur cet univers (et je ne vais pas trop en dire pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte), si ce n’est qu’il est question de guerre en arrière plan (pas le plus joyeux donc). Puis, on se pose de nombreuses questions suite aux découvertes successives de nos deux protagonistes. L’univers est intriguant, prenant et mystérieux mais quand même assez creepy.

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J’ai donc tourné les pages le plus vite possible tant je voulais avoir des réponses… et je ne m’attendais pas du tout à celles que l’autrice nous donne ! J’ai été agréablement surprise par la tournure des événements. En effet, finalement, ce roman que je pensais être de la fantasy (via la 4e de couverture qui en fait ne nous dit presque rien du livre) se rapproche plutôt de la dystopie et de la science-fiction. Bien sûr, il faut apprécier ces genres littéraires mais pour moi ça a été une chouette découverte !

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Ce récit mêle aussi aventure, voyage, périple, action avec des réflexions sur la violence, la mémoire, le libre-arbitre, la guerre, le handicap… Il est également question du racisme ordinaire à travers le personnage d’Esther, qui est une jeune fille noire. Ce mélange de sujets abordés est très intéressant.

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Néanmoins, en ce qui concerne les personnages secondaires, j’aurais préféré qu’ils soient plus approfondis. En effet, j’ai eu parfois l’impression que certains n’avaient d’intérêt que pour le rôle qu’ils devaient jouer pour l’intrigue et une fois que c’était fait, on les mettait de côté. C’est dommage car certains protagonistes avaient vraiment du potentiel comme Sélim, Pierre (même si je ne l’appréciais pas) ou encore Celui Qui Espère. Pour ce dernier notamment, j’aurais aimé connaître son passé et ce qui le pousse à agir comme il le fait.

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Également, j’aurais apprécié que l’univers soit plus expliqué et détaillé. Il me reste encore de nombreuses questions et zones d’ombre et c’est assez frustrant. Je pense que parfois l’autrice est allée à l’essentiel ou est passée trop vite sur certains détails, ce qui c’est dommage.

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Enfin, la conclusion du roman me laisse un peu sur ma faim… Certaines explications restent en suspense et je n’ai pas vraiment adhéré avec l’un des choix de l’autrice. C’est plus une fin ouverte (ou qui du moins laisse place à la possibilité d’une suite) et je ne suis pas la plus grande fan de ce genre de final (j’aime que tout soit clair et précis). Après, s’il y a un jour une suite, là je serais plus heureuse ! Mais il me semble qu’il s’agit seulement d’un one-shot…

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En bref, un chouette moment de lecture aux côtés de deux personnages liés par une belle amitié mais j’aurais aimé plus d’approfondissement sur certains points. (...)
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Je suis un écrivain, un diplomate et homme politique camerounais, né le 14 septembre 1929 à Ngoulemakong, près de Ebolowa (Cameroun) et mort le 10 juin 2010 à Yaoundé à l'âge de 80 ans. Je suis l'auteur des livres : Une vie de boy et Le vieux nègre et la médaille, publiés en 1956.

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