Fleuve éditions nous gâtent de plus en plus en publiant des romans aux couvertures superbes et au résumé attrayant. Malheureusement, il arrive que le contenu ne soit pas à la hauteur. Et ça a été le cas pour cette lecture. Bien entendu, ce n'est qu'une question de point de vue. Ma critique n'engage donc que moi.
Si j'en crois le résumé, Tant qu'on rêve encore c'est l'histoire de trois amis qui se sont perdus de vus après la fac. Dix années ont passé et la réalité a détrôné les rêves.
Lors de ma lecture, je n'ai pas eu le même aperçu.
2004 -
Tout commence par Lauren qui dresse une liste des pour et des contres pour savoir si elle doit persister à faire vivre le couple qu'elle forme avec Paul. Manque de bol ou fait exprès, Paul va trouver bien en vue sur la table du salon la fameuse liste, ce qui va marquer la fin du couple.
Après une halte de quelques temps chez sa richissime mais exaspérante mère, Lauren décide de suivre une amie qui n'est en fait qu'une copine voir une connaissance pour une année au Canada.
2014-
Ian, musicien raté, débarque d'on ne sait où pour aller habiter chez sa sœur jumelle avec qui il n'est pas du tout proche. Sans un sous, sans emploi, le moral à zéro, il va se retrouver à travailler dans un centre d'appel où le copain de sa sœur, Martin, est patron.
Il mène une vie aussi trépidante que celle d'un poisson rouge mais ce n'est que mon avis.
2014-
Paul est prof à l'université. Trentenaire dégarni, il vit en couple avec Sarah et fantasme sur une de ses élèves. Écrivain d'un jour, il recherche l'inspiration, enfin c'est ce qu'il tente de faire croire, pour un second roman.
Persuadé d'être atteint d'un cancer à cause d'une boule dans la bouche, il traîne sa carcasse de raté au fil des pages.
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Mélangez tout ça, ajoutez-y quelques mails datant de 2004, échangés entre Lauren et Ian et vous obtiendrez ce roman.
Plusieurs jours après ma lecture, je n'ai toujours pas compris ce livre. Il est d'une platitude à faire peur.
Les personnages ne sont que des ratés sans aucunes volontés. Tel des moutons, ils agissent comme ils pensent devoir le faire alors qu'ils pensent le contraire. Aucun rebondissement ne vient réveiller l'histoire.
La couverture trouve son explication dans l'histoire et sincèrement, je ne sais pas si je dois être écœurée ou blasée. Chris Killen a peut-être voulu montrer que les apparences peuvent être trompeuses mais à quel prix. La perte de son lecteur ? En tout cas, il m'a perdu dans les premières pages.
Je me suis accrochée jusqu'au bout, persuadée qu'un sursaut allait venir réveiller l'histoire mais en vain. Tout du long, ça n'a été qu'une succession de scènes sans consistance ni intérêt. L'auteur a cru bon de détailler certaines choses qui en plus de ne rien apporter à l'histoire, m'ont retourné l'estomac. Comme si je n'étais pas assez découragée par ce que je lisais.
Tant qu'on rêve encore est une vraie déception. Je n'ai vraiment pas compris l’intérêt de ce livre ni son but. Il m'a quand même permis de confirmer que les apparences sont trompeuses.
Une belle couverture ne fait pas forcément un bon livre.
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