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Critiques de Chris Vilhelm (25)
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Maisons hantées

Ce recueil regroupe 17 nouvelles sur le thème des maison hantées, le tout faisant environ 350 pages.

Comme toujours avec les anthologies, elles sont très différentes et inégales.

Certaines sont de toute beauté, poétiques, originales et bien écrites, et d'autres m'ont laissé perplexe, sur ma faim, sans compter les deux ou trois nouvelles auxquelles je n'ai rien compris, car parfois, à vouloir être trop original, l'auteur se concentre davantage sur le style que sur l'histoire.



Il y en a quatre que j'ai particulièrement aimé : "Jeux d'enfants", "Kolka"," 145 rue Lafayette" et "Dehors il neige". Dans chacune,il y a un vrai style et ces histoires dégagent une ambiance bien particulière.

J'ai également eu un véritable coup de coeur pour "Le murmure des pierres" qui est de toute beauté, Chris Vilhelm a un style merveilleux.

Chaque phrase est un petit bijou à elle-seule.

Par contre je ne suis pas fan du tout des illustrations qui figurent au début de chaque nouvelle,la seule qui m'a plu c'est l'illustration de Tim, qui est au début de la nouvelle "Kolka", mais ce n'est là qu'une histoire de goût.



Cette anthologie a le mérite de présenter des histoires variées, certaines se passent dans de vieilles demeures familiales, d'autres dans des gares, des immeubles modernes, des caves maudites ou des greniers hantés, il y en a même qui abordent des phénomènes plus récents comme l'exploration urbaine (urbex).

Par contre, autant être franche, aucune ne m'a angoissé, ne m'a fait peur, je n'ai pas connu les frissons dans le dos et les petits cheveux qui se hérissent dans la nuque, mais ça n'est jamais arrivé avec aucun livre, pas même avec un Stephen King, un James Herbert ou un Graham Masterton...Je ne suis pas une pétocharde et puis c'est tout.

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Luciférines pour cet envoi que j'ai eu grand plaisir à découvrir.
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Maisons hantées

Petite anthologie de nouvelles sur le thème des maisons hantées pas mal du tout ! :)

Assez riche, variée tant dans le style d'écriture que les récits... Un aperçu assez exhaustif de comment ce thème peut se décliner.

Du coup, les nouvelles (d’auteurs différents) laissent une impression hétérogène très subjective, mais la qualité, elle, est homogène.

Pour parler un peu des nouvelles que j'ai particulièrement aimées :

- Jeux d'enfants introduit l'ouvrage avec une histoire très classique exécutée tout en finesse. De quoi vous coller des sueurs froides dès l'hors d'oeuvre !

- Kolka, sur les esprits dans les contrées glacées d'Islande... Tout va bien on reste blottis sous ses couvertures !

- 145 rue Lafayette : ma petite préférée ! Impossible à décrocher de cette histoire dégoulinante de fantasmagorie purulente sur fond d'exploration urbaine !

- Classifié : Une note sur dix ? Un bon 666 !

- Dans le placard : plus émouvant que terrifiant, une jolie touche dans l'ensemble.

- Les murs de Blackat : purement sordide et terrifiant de réalisme.

- La Vénus aux épines : juste dingue et malsain.... Un peu dans l'esprit du film d'horreur "The ruins".

- Dehors il neige : la boucle est bouclée avec un récit sobre et maîtrisé pour un final apocalyptique



Recueil de nouvelle qui vaut le détour donc ! :)

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Maisons hantées

J'ai acheté cette anthologie il y a quelques années alors que je sillonnais les salons du livre en tant qu'auteur et que lectrice.

J'aimais bien cette maison d'édition donc je me suis laissée tenter par un recueil de nouvelles. J'aime beaucoup ce format d'histoire.



Ici, on retrouve 17 auteurs autour du thème des maisons hantées.

Certaines nouvelles m'ont glacé le sang, m'ont empêché de refermer le livre avant d'arriver à leur point final. Par contre, d'autres, plus rares, m'ont ennuyée car je n'arrivais pas à me glisser dans les entrailles de la maison décrite.



Un grand panel de personnages nous est offert allant de l'enfant à la jeune comtesse en passant par des junkies.

Cette diversité nous permet de découvrir des maisons toutes différentes des unes des autres.

En effet, les nouvelles ne sont pas redondantes, chaque auteur a réussi à emprunter une voie différente et à nous y accompagner selon leur plume.



Belle découverte 6 ans plus tard !
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Maisons hantées

Une beau panaché du fantastique actuel et de toujours. Hantées, ces maisons le sont tantôt par l'aventure, la poésie, le risque, l'étrange, l'imaginaire... Sur 17 vous en trouverez bien une qui vous happe et vous retienne prisonnier dans ses murs de mots.

Moi, c'est Cambrousse Punk où l'écriture, forte comme un tabac noir, un whisky trop tourbé laisse pourtant s'échapper une ironie que n'aurait pas dédaignée le fantôme de San A.
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Maisons hantées

Je pense que vous me connaissez maintenant (trois ans de blog. Oui. Déjà.), et vous savez donc que j'affectionne les recueils de nouvelles. J'en lis très souvent, qu'ils s'agissent de recueils thématiques ou de recueils écrits par un seul et même auteur. Et comme j'adore la littérature gothique/romantique/horrifique, bref vous avez compris l'idée, j'étais vraiment curieuse de voir ce que le thème de la maison hantée pouvait donner. Après ma lecture, je dois dire que j'ai beaucoup aimé cette anthologie, avec des petits coups de coeur.



Commençons par un point qui peut paraitre anodin pour certains, mais j'ai trouvé que ce recueil montre bien l'évolution de la maison d'édition, qui propose des couvertures de plus en plus élaborées (tout en restant dans la même veine), des livres de plus en plus épais, bref, c'est une évolution que j'aime suivre et que j'apprécie énormément! A noter aussi que le recueil comprend de nombreuses illustrations qui vont très bien avec les nouvelles.



Passons à présent au contenu. Avec dix-sept nouvelles et un peu plus de 350 pages, il y a de quoi faire! Le premier élément que j'ai vraiment beaucoup aimé, c'est que les auteurs explorent chacun à leur façon le thème des maisons hantées: même si le thème sert de fil rouge, aucune des nouvelles ne ressemble à une autre, chacune est unique. Chacun des auteurs apporte sa vision de la maison hantée, et on a donc une large variété d'histoires et de thématiques à explorer. Une variété qui me plait, et qui montre que les maisons hantées n'ont pas fini de nous faire peur!



Les nouvelles sont assez courtes, mais sans nous laisser sur notre fin. Si vous êtes comme moi et que vous aimez tout lire d'une traite, le livre vous tiendra quelques jours, mais si vous préférez prendre votre temps et lire des nouvelles de temps en temps, vous en profiterez davantage! Au niveau des histoires, on trouve de tout: une nouvelle historique avec Iravel, une nouvelle qui ravive les souvenirs d'enfance avec Jeux d'Enfants, une nouvelle documentaire avec Préservons l'éternelle fontaine... Des univers différents, et sur les dix-sept, il y a de grandes chances pour que vous trouviez votre bonheur.



Chaque style est également différent, du plus fluide au plus poétique. Certains auteurs privilégient le format de journal intime, d'autres une narration à la première personne, ou encore le rapport d'un enquêteur de police. Mention spéciale à Chris Vilhelm, qui signe LA nouvelle que j'ai préférée pour le style: je la connaissais pour A la rencontre des gothiques, mais ici je la découvre avec de la fiction, et j'ai été vraiment soufflée par la beauté très recherchée de sa nouvelle! Mickaël Feugray a aussi pris le parti d'utiliser un langage très particulier pour Cambousse Punk, ce qui peut perturber au départ, mais qui sied bien à l'univers qu'il a choisi!









Dans l'ensemble, j'ai bien aimé les dix-sept nouvelles du recueil, mais certaines me parlent plus que d'autres. J'ai particulièrement apprécié Iravel pour son côté historique qui m'a fait penser aux romans gothiques britanniques que j'aime tant, et Les Murs de Blackat, qui a un petit côté Edgar Allan Poe que j'adore (avec en prime une très bonne chute). Kolka m'a donné des frissons, et je n'avais pas envie que la nouvelle s'arrête! J'ai aussi beaucoup aimé Annabelle, de Jean-Charles Flamion, dont la chute inattendue était franchement surprenante. Enfin, ma nouvelle préférée est sans doute Motel K, avec son ambiance très étrange, son histoire décalée, ses personnages assez particuliers: une très bonne surprise!



En bref, si vous aimez les maisons hantées et les nouvelles, je vous recommande chaudement ce recueil, qui m'a fait passer un bon moment.
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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Maisons hantées

Je dois avouer que je ne suis pas une grande lectrice de nouvelles et pour cause : j'ai souvent besoin de temps pour me familiariser avec l'écriture d'un auteur, avec l'univers proposé et ses personnages. Bref, j'aime prendre mon temps...

Alors une anthologie, c'est un sacré challenge !

Eh bien avec ces Maisons Hantées, c'est un challenge réussi.

Les textes proposés sont variés, tant dans leur écriture que dans les thèmes abordés. Le fil rouge des maisons hantées est parfaitement exploité : maison de campagne, squat, immeuble, village fantôme, crématorium... Ces auteurs ont de l'inspiration !

Parmis toutes les nouvelles, je retiendrai plus particulièrement : Kolka, 145 rue Lafayette, Cambrousse Punk, Classifié et Les Murs de Blackat mais toutes ont su éveiller en moi des réactions fort intéressantes, qu'il s'agisse de curiosité, de frisson, de dégoût...

Merci aux Éditions Luciférines pour ce livre très réussi et aux illustrateurs dont les travaux donnent vraiment un plus non négligeable à l'ouvrage !
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Maisons hantées

Ah ah...Quel bonheur de se plonger dans un recueil de nouvelles qui promet des frissons, des mystères et des fantômes. Des ambiances glauques et poussiéreuses. Des obscurités pleines de chuchotements.



Et en plus, toutes ces maisons hantées sont de plume française.

Je salue l'imagination des auteurs, les univers oniriques, fantastiques sont particulièrement envoutants. Alors en effet, selon sa propre subjectivité, on est forcément plus happé par certains univers que par d'autres.

D'un côté on a envie de rester dans certaines nouvelles et pour d'autres on a envie de passer vite à la suivante. Donc au final, on lit vite !!

Il m'a manqué un peu de frissons. Un peu plus de tremblements. Un peu plus de terreur. Mais cela n'engage que moi.



Alors faut-il le lire ? Si vous voulez. Après je pense qu'il doit y avoir des recueils un poil plus efficaces. Je suis même preneuse de vos recommandations.













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Maisons hantées

La maison hantée a posé ses fondations dans notre imaginaire collectif il y a longtemps et de nombreux auteurs nous ont entraînés dans de sombres corridors, à pas lents ou courses effrénées sur le parquet grinçant, emprisonnant nos peurs les plus instinctives dans ces lieux cauchemardesques. C'est quelque chose que l'on connaît, mais dont on ne se lasse pas.

La maison hantée, aux murs suintants de souvenirs plus ou moins effroyables, nous renvoie les images de nos propres peurs domestiques. Elle est un classique de l'horreur car elle détourne le symbole bienveillant du refuge, que tous nous cherchons à un moment ou un autre de notre vie, pour en faire une prison. Ce constat seul augmente l'angoisse et la pression pesant sur le coeur du lecteur.

Évidemment, avec un tel sujet, on craint le déjà vu. Je vous rassure tout de suite, les textes qui composent cette anthologie, s'ils sont basés sur des motifs connus, n'en sont pas moins imaginatifs et font preuve d'une belle diversité de genres et d'approches. Pour preuve de la variété des récits, on a même du post-apo. Qui plus est, l'anthologiste a su les répartir avec intelligence. La peur va crescendo, mais connaît des moments de latence.

La lecture n'a cessé de me surprendre, tout en me mettant très mal à l'aise. Maisons hantées est un excellent ouvrage. Bien entendu, j'ai été plus sensible à certains textes que d'autres, mais ils sont égaux en qualité. Les auteurs n'ont pas choisi la facilité et je les en félicite. Lire cette anthologie est une bonne occasion de découvrir de nouvelles plumes.

On nous emmène du fantastique à l'horreur, de l'angoissant au gore. Il y a quelques textes vraiment crades mais, pour tous ceux qui comme moi ne sont pas friands d'hémoglobine, sachez que si j'en suis sortie sans aggraver mes insomnies, vous le pouvez également.



La suite sur mon blog...
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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Maisons hantées

J'ai toujours adoré les histoires de maisons hantées. Je me souviens que, durant ma jeunesse, la télévision passait souvent des films s'y déroulant, comme Amityville avec James Brolin ou La Maison du diable avec Julie Harris & Claire Bloom. J'ai même joué à des jeux sur PC portant sur ce thème : qui se souvient d'Amityville s'inspirant du même film ou de Phantasmagoria, qui foutaient bien les jetons soit dit en passant ?

Bref, tout ça pour dire que quand Livraddict a proposé un partenariat pour lire un recueil de nouvelles ayant trait à ce sujet, je me suis jetée sans aucune hésitation sur l'occasion, en espérant que le livre me procurerait les mêmes peurs de mon enfance ou mon adolescence... D'un autre côté, si j'aime lire une nouvelle de temps en temps, j'ai d'ordinaire un peu de mal pour me pencher sur un florilège entier ! Eh bien, je dois avouer que mes appréhensions ont été vaines car j'ai découvert des nouvelles diablement efficaces, et qui ont rempli leur mission première : provoquer des frissons de peur, et parfois même des sueurs froides !



Mission accomplie donc !



On aurait pu craindre que le thème de la maison hantée ne nous offre des récits redondants, mais il n'en est rien, tant les univers et la manière de les aborder sont variés, et habilement explorés. On se promène tour à tour dans une vieille maison abandonnée, un motel étrange, une ancienne maison de tolérance, un hôtel particulier sis en plein quartier chic de Paris, une ancienne gare désaffectée, un manoir perdu dans la campagne anglaise.... On suit une enquête policière, une analyse dans le cabinet d'un psychiatre, les retrouvailles entre anciens compagnons de jeux, les hallucinations sensuelles d'une jeune étudiante ou les délires supposés d'un junkie...



J'ai beaucoup aimé découvrir une activité moderne dont je n'avais jamais entendu parler : l'urbex (qui consiste à visiter des endroits interdits ou difficiles d'accès) ; et l'hommage à la chanson des Eagles m'a beaucoup plu également, d'autant qu'elle me rappelle mes cours d'anglais de terminal où on l'avait traduite et qui m'avait beaucoup impressionnée !



Je me suis donc régalée à la lecture de ces histoires à la chute parfois surprenante, même si parfois j' ai réussi à en deviner la fin, mais l'ambiance et les descriptions étaient tellement immersives que cela n'a en rien gâché mon plaisir !



Évidemment, certaines nouvelles m'ont moins touchée, voire laissée sur ma faim ou perplexe, mais sur les 17 textes proposés, il y a vraiment de quoi trouver son bonheur selon ses goûts ou ses attentes...



Par contre, concernant l'édition numérique j'aurais quelques réserves à émettre : les renvois sont difficilement consultables (il faut attendre d'arriver à la fin du texte pour les lire) et les illustrations ne sont pas mises en valeur par ce format (je serais incapable de les décrire).







Nouvelles préférées : 65 de la rue Bouscarrat & 145 rue Lafayette

J'adore : Motel K, Annabelle, Kolka & Classifié

J'aime beaucoup : Jeux d'enfants & Dehors il neige
Lien : http://parthenia01.eklablog...
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Maisons hantées

J'aime me faire peur. J'aime les films qui font flipper (même si je ne flippe pas toujours malheureusement) et j'aime aussi lire des récits qui me font peur. Je n'en trouve pas toujours qui font mouche. Du coup, lorsque j'ai eu l'opportunité de découvrir l'anthologie "Maisons hantées" parue aux Editions Luciférines (rien que le nom de la maison d'édition me fait craquer), j'ai tout de suite posé ma candidature. Et j'ai été retenue, joie bonheur ! Je remercie donc Livraddict, site chouchou par excellence, et Barbara des Editions Luciférines (rhaaaa ce nom !!) pour l'envoi de cet exemplaire numérique.



Qu’elles soient perdues au milieu des bois, héritées d’un grand oncle ou cachées dans la brume, les maisons hantées sont des motifs familiers de l’horreur. Depuis Le Château d’Otrante de Walpole et l’apparition du roman noir anglais au XVIIIe siècle jusqu’au slasher moderne, il est devenu impossible de passer à côté de ces lieux maudits où la réalité se distord.

En hommage à l’intarissable production littéraire et cinématographique qui se plaît à abandonner ses personnages entre des murs de plus en plus étroits, dix-sept auteurs ont proposé leurs huis-clos les plus angoissants. De hautes tours gothiques, un appartement d’étudiant, un motel d’où on ne revient pas… chaque nouvelle présente un édifice dans lequel il serait imprudent de s’aventurer très longtemps. Spectres, démons, souvenirs d’un autre temps et monstres cannibales ont un sens de l’accueil particulier… Alors, comme le disait si bien Dante : Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance…

Des textes inquiétants, violents, insolents, qui n’hésitent pas à s’amuser de nos peurs les plus profondes.



Nous sommes dont en présence d'un recueil de nouvelles plus ou moins longues (plus ou moins réussies à mon goût mais nous y reviendrons). Le thème de la maison hantée est un grand classique du genre horreur et je dois bien avouer que c'est vraiment un truc qui me botte ... et qui me fait peur aussi. En effet, dans l'ensemble les nouvelles m'ont toutes plu (à des degrés divers) et quelques-unes ont réussi à me coller la frousse ! Voui.



Je ne vais donc m'arrêter quasiment que sur les récits que j'ai vraiment apprécié, les autres sont bons mais n'ont pas eu le petit truc qui m'aura vraiment séduit. On attaque le livre avec "Jeux d'enfants" qui m'a fait frissonner même si je me doutais un peu du dénouement. Malgré ça, le style est super agréable et le petit nombre de pages en font une mise en bouche idéale. J'ai aussi été très emballée par la nouvelle intitulée "Motel K" qui nous propose le récit étrange d'un jeune homme qui a passé une nuit étrange dans un motel lui aussi étrange. Ca en fait des "étrange" non ? ... Je vous laisserai découvrir pour quelle raison.



Et puis ma lecture s'est poursuivie et j'ai découvert la nouvelle déjantée "Annabelle". Rien que le titre m'a interpellé parce qu'il m'a fait penser à la toute vilaine poupée du film d'horreur. La nouvelle est moins horrifique mais la fin m'a laissé comme deux ronds de flan ! Je ne m'attendais pas à ça du tout !! Mention spéciale aussi à "65 de la rue Bouscarrat", "La Vénus aux épines", "Blackat" et "Dans le placard" qui ont réussi à me mettre mal à l'aise et à me faire frissonner.



Mais je souhaitais parler plus amplement de ma nouvelle favorite de tout le recueil qui se trouve être "Kolka" de VFF Pouget. Mais quelle ambiance !! Quel style de la part de l'auteur ! Je l'ai dévorée tout en me sentant extrêmement mal à l'aise. Surtout lorsque nos héros découvrent les costumes traditionnels islandais dans la chambre de la maison de tourbe. Je sentais venir la fin (même si elle n'étais pas tout à fait identique à celle que j'avais en tête) ... je sentais qu'il allait se passer un truc ... J'ai adoré !! Lisez cette anthologie juste pour "Kolka" s'il le faut mais découvrez "Kolka" !!



Bref, une très belle découverte que je ne regrette pas d'avoir eu l'occasion de faire.
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Belle Époque

Ce recueil de 16 nouvelles est très varié. Vous pouvez y trouver de nombreuses thématiques, avec des styles très différents et une note fantastique plus ou moins marquée. Comme souvent avec les recueils, j'ai adoré certaines nouvelles et pas du tout accroché à d'autres. Mon ressenti est donc assez variable, et j'ai détaillé mon avis sur chaque nouvelle dans mon article de blog. Le recueil s'accompagne d'articles très intéressants sur divers aspects de la vie durant la Belle Époque : un vrai plus.



La suite sur mon blog :
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Maisons hantées

Ce recueil se compose de 17 nouvelles plus ou moins longues, écrites par 17 auteurs différents ; du coup, chaque nouvelle est appréhendée de manière propre à chaque écrivain, ainsi, chaque lecteur peut y trouver son compte : on découvre des maisons hantées (Cambrousse Punk), des motels (Motel K), des appartements (Annabelle), des manoirs (les murs de Blackat), des lieux touristiques (Amphytryon), des musées (Kolka), etc…

Le thème du fantôme ou de la présence n’apparait pas toujours mais souvent quand même, qu’ils soient humains ou non. J’ai le souvenir de certaines histoires glauques (145 rue Lafayette), d’autres gores (Métafiction) ou malsaines (dans le placard – au moins la fin).



Les styles d’écriture sont également variés : certaines nouvelles sont romancées d’un point de vue extérieur (Jeux d’enfants) ou de celui du narrateur (La Vénus aux épines), sous forme d’enquête policière (Classifié) ou de documentaire (Préservons l’éternelle fontaine).

J’ai aimé toutes les nouvelles sauf une seule : Iravel, je n’ai accroché ni aux personnages ni aux lieux ni à l’histoire.

De plus, beaucoup des récits présentés sont agrémentés d’illustrations en noir et blanc, je n’ai pas toujours vu le rapport avec la nouvelle alors que d’autres collent parfaitement au texte, mais ça plonge doucement dans l’ambiance. Quant à la couverture, elle est splendide, ce contraste de noir et de vert attire le regard, ça a été le coup de foudre pour moi.



Il ne m’a pas fallu longtemps pour dévorer cette anthologie, j’ai vraiment adoré, une très belle découverte, surtout si on aime le genre ^_^
Lien : http://psylook.kimengumi.fr/..
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A la rencontre des gothiques

Quand j'ai vu que A la rencontre des gothiques était proposé en partenariat sur Livraddict, j'ai immédiatement sauté dessus. D'une part, une grande curiosité et d'une autre une certaine nostalgie de cette époque qui me paraît bien loin (presque quatre ans déjà). Dénouer le sac de noeud qu'est la culture gothique pour essayer de l'expliquer aux néophytes, c'était un pari risqué remporté haut la main. Des différents styles de musiques aux films en passant par les styles littéraires, la question de la mort, du satanisme, l'art, les sciences occultes et la sorcellerie, mais également le regard de la société, rien n'est épargné.



Les gothiques, souvent fuis à cause de leur style et du fait qu'on leur colle l'étiquette de sataniste en puissance, restent incompris aux yeux du grand public. Pire, on les rabaisse dans les émissions télé que l'on essaye de faire passer pour des super-enquêtes-de-la-mort-qui-tue-pas-on-dit-vrai-on-est-la-télé. Oui bah non. Les gothiques ne vivent pas dans une cave à faire des rituels sataniques pour faire appel à un démon quelconque. Je vous rassure, à Caen ils s'exposent au soleil sur les pelouses du château, petite communauté très sympathique qui ne dit jamais non à un nouveau venu. Je le sais bien, car un jour j'ai fais partie des nouveaux venus, jusqu'à ce que j'abandonne petit à petit ce mouvement, d'abord les vêtements pour avoir la chance d'avoir un boulot (je garde ce genre de tenues pour les concerts, les festivals et les soirées), une bonne partie de la musique... Il me reste plus que la filmographie, les livres, la culture et ce non-conformisme qui caractérise bien les gothiques (et une tignasse de cheveux rouge sombre).



Grâce aux parties sur la musique, les films et les livres, j'ai découvert et redécouvert plusieurs artistes qui caractérisent bien le mouvement, que ce soit des plus célèbres comme Manson, à ceux moins connu par chez nous comme Das Ich. Cependant, j'ai trouvé dommage que la partie sur le style vestimentaire ne soit pas plus étayé que ça, on ne s'arrête ici qu'à un passage dans une boutique et un témoignage, mais rien de plus. Toutes les questions que « les autres » se posent sur les gothiques comme le rapport à la mort, le satanisme, les sciences occultes et à la sorcellerie sont quant à elles bien détaillées et permet de répondre avec objectivité.



J'ai particulièrement aimé le passage sur le regard de la société, qui me rappelle que la France est un sacré pays d'intolérant, notamment lors du témoignage d'une vendeuse allemande, qui expliquait que dans son pays natal, son style ne posait aucun soucis, mais depuis qu'elle est arrivée en France elle avait dû le quitter et porter un style plus banal, même dans sa boutique gothique. Pour avoir fait l'expérience deux fois en Allemagne, j'approuve ses dires. Pas un regard de travers, pas d'insultes, ni quoi que ce soit par rapport à mon style, mais en France, c'est tout le contraire. « Ah, mais tu as une tête de mort sur ta mitaine, tu es gothique ! » (en plein cours de français au lycée, époque où je ne portais que du noir et des mitaines trouées) ou « attachez-le, le clebs! » (Paris, gare Saint-Lazare, sortie de Japan Expo, le collier clouté à apparemment fait sensation, l'année dernière) ou « Hé, v'là le corbac » (soirée anniversaire d'un ami dans une salle privée) ou cette fille qui me dévisageait à une crémaillère, en restant bloquée sur la croix que je portait au cou... (je ne vais pas te manger, pro-mis).



En bref, un bon petit livre qui mettra tout le monde d'accord sur ce mouvement, que ce soit les parents qui veulent comprendre leurs enfants et se rassurer, la communauté gothique et ceux qui voudraient les rejoindre, ou juste par curiosité!



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A l'écoute des gothiques est la toute première publication des éditions luciférines que je remercie pour ce partenariat. Leur seconde publication sera un recueil de nouvelles, Nouvelles Peaux, où dix auteurs revisite à leur façon les nouvelles d'Edgar Allan Poe. Et rien que pour Morgane Caussarieu qui y participe, il vous le faut ab-so-lu-ment. Donc du coup, il file dans ma wishlist en attendant que je puisse me le prendre !
Lien : http://onceuponatime.ek.la/a..
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Maisons hantées

Une deuxième parutions des Editions Luciférines lue, un deuxième coup de coeur. Ce recueil de nouvelles m'a énormément plu. Cette petite maison d'édition m'impressionne de plus en plus avec ses ouvrages originaux, transgressifs, à l'atmosphère sombre mais envoûtante.



Mon classement (difficile car beaucoup de nouvelles sont excellentes) :



1. 145 rue Lafayette

2. Iravel

3. La Vénus aux épines

4. Les murs de Blackat

5. Kolka

6. Jeux d'enfants

7. 65 de la rue Bouscarrat

8. Le murmure des pierres

9. Classifié

10. Dans le placard

11. Annabelle

12. Motel K

13. Cambrousse Punk

14. Dehors il neige

15. Amphytryon

16. Préservons l'éternelle fontaine

17. Métafiction
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Maisons hantées

J'aime ces histoires de maisons hantées alors imaginez un peu lorsque j'ai découvert l'existence de cette anthologie! Il fallait que je parte en exploration, que je pousse les portes de ces demeures infernales, à mes risques et périls.



Ces histoires, dix-sept en tout, tiennent leurs promesses en matière d'horreur et de détails sordides. La plus glauque, est sans hésiter la dernière nouvelle du recueil: "Dehors il neige", fin du monde et nécrophagie au menu.



Mais ce n'est peut-être pas le pire, question de point de vue. Lorsque le sexe s'invite dans les récits fantastiques, ça me dérange énormément et c'est le cas ici avec plusieurs nouvelles.

Heureusement ce n'est pas la majorité et certaines ambiances m'ont particulièrement plu.

Dans l'ensemble, elles se lisent avec facilité, l'écriture est assez soignée. Une seule m'a posé problème, avec un style très familier.



J'en profite pour évoquer les illustrations en noir et blanc, qui agrément cette anthologie: une pour chaque récit. J'aime beaucoup.



Tout ne m'a pas plu dans ce recueil mais ça reste quand même une découverte intéressante pour l'amatrice de maisons hantées, que je suis.
Lien : http://www.lelivroblog.fr/ar..
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A la rencontre des gothiques

J’ai décidé de lire ce livre en me défaisant de mes à priori sur le sujet. Car s’il y a bien un univers sur lesquels on en a c’est celui là.



J’ai un avis mitigé car je l’ai trouvé un peu léger sur les raisons pour lesquelles on devient gothiques. C’est bien structuré, chaque partie est courte et la lecture est facile car il n’y a pas de mots compliqués. C’est un petit guide pour connaître l’essentiel mais bon c’est pas assez approfondi, pas de témoignages ce qui aurait peut être apporter de la profondeur et du corps.



C’est de toute façon toujours difficile de faire un essai et ça a au moins le mérite d’apporter des éclaircissements sur le sujet. J’ai tout de même appris certaines choses comme la culture musicale du goth, les influences artistiques et littéraires … C’est bien mais je pense que cela aurait pu être beaucoup mieux.



On ressort du livre en se disant qu’on a passé un bon moment certes mais qu’on a pas appris beaucoup plus de choses que ce que l’on savait déjà. Les illustrations sont originales mais c’est pas transcendant.



Je salue la démarche cela peut aider certains ados à mieux connaitre et certains parents à se documenter et à dédramatiser . Par contre, de nombreuses coquilles trouvées.



VERDICT



Je suis sûrement pas la cible de cet essai, alors je le conseille pour ceux qui veulent se faire leur propre idée et en connaitre un peu plus sur ce courant.
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Belle Époque

Comme toujours dans une anthologie, je fais un avis général et une chronique pour chaque nouvelle. La note affichée ici est la moyenne générale, pour les notes « particulières », me consulter.

Première nouvelle : Baudelaire et Gautier, les dernières correspondances, Delphine Schmitz.

On ne dirait pas comme cela, surtout que le début évoque un enterrement, mais cette nouvelle est plus « lumineuse » qu’il n’y paraît. Une correspondance, une vision, un Hollandais Volant et une aventure démentielle. De belles descriptions et une fluidité appréciable, j’ai moins aimé ce mais trop présent ainsi que certaines répétitions. J’aurais bien aimé être à la place de Baudelaire, enfin, 46 ans quand même !

Deuxième nouvelle : Brume de guerre, Philippe-Aurèle Leroux

Le titre est très intéressant et particulièrement bien choisi, surtout vu les idées exploitées. Entre Gabriel, que j’ai beaucoup apprécié, le spectre de la guerre et un drame à l’exposition pour ne rien spoiler, c’est animé. J’ai adoré la chute, la non-linéarité de cette nouvelle et les dialogues particulièrement dynamiques. J’ai moins apprécié certaines répétitions et l’abus du verbe avoir sur des pages U_U.

Troisième nouvelle : Une mèche de cendre, Chris Vilhelm

Histoire qui m’a moins convaincue car on parle de tortures, d’horreurs, autant y aller jusqu’au bout ! Le début m’a désarçonnée, le journaliste qui veut faire un article oki, un docteur aux méthodes très discutables, dont le fils s’est suicidé, ça promet de belles choses : âmes sensibles s’abstenir. Même si c’est très (trop) rapide. La chute est prévisible, j’ai bien aimé les idées, la narration et les thèmes abordés. C’est pas mal.

J’ai moins aimé, le mais qui revient trop, l’abus de points de suspension. À la fin, ils n’ont plus le même impact. Il m’a fallu plus de temps pour accrocher et la petite coquille sur le prénom du fils du docteur, dommage !

Quatrième nouvelle : Même si nos peurs ne meurent jamais, Nepenth S.

Une histoire tendre qui évoque le harcèlement, la folie, l’amour, les interdits, l’abandon et tout cela à la Belle Epoque ? Oui c’est possible. Quand Ombre arrive, enfin Grégoire, on se dit peut-être que le loup est entré dans la bergerie, m’enfin ce n’est pas lui le fils du fou ! Des cicatrices dissimulées au dernier à la douche avant de rejoindre les dortoirs de l’orphelinat, les pensées des personnages se veulent intimes. Qui a crié en pleine nuit ?

J’ai fortement apprécié cette nouvelle, qui pour autant ne m’a pas surprise au niveau de la chute. Les idées sont là, les thèmes abordés aussi et avec une justesse particulière. J’ai moins aimé certaines phrases simples répétées. Très bien dans l’ensemble.

Cinquième nouvelle : La Fée mutilée, Alexandra Fiordelli

Aaaaah je me disais bien qu’on évoquerait le monde du cirque ! Nouvelle déroutante au début, très intéressante pour ma part dès que l’on évoque des cadavres et une Fée Mutilée. Quel beau travail a fait ce boucher, n’est-ce pas ? Ah oui, lui fils de juge et futur médecin, il a un avenir tout tracé. Sans spoiler, dommage que tout est blanc.

J’ai bien apprécié la chute de cette nouvelle, même si je m’y attendais un peu. Sans vous dire pourquoi, ce ne serait pas du « show ». Belles descriptions et une ambiance un peu lugubre que j’affectionne. J’ai moins aimé ce mais qui peut casser certains enchaînements. C’est bien dans l’ensemble !

Sixième nouvelle : Ma belle époque, Alex Mauri

Aaaaah une nouvelle en épistolaire, c’est original !

Je me suis doutée rapidement du sujet au regard du dossier juste avant, passons sur l’aspect un peu prévisible car la chute, elle, ne l’est pas trop. Bon Victor, voilà quoi c’est un sauveur qui cache bien son jeu. Ne spoilons pas tout !

Louise était rejetée, Louis a trouvé sa place. De nombreux thèmes sont brassés en peu de temps, de la femme à barbe en passant par l’immortalité ou juste la « famille ». « Cher Père, Chère Mère, assistez au spectacle ! »

J’ai bien aimé la forme, la chute, le rythme très soutenu du début à la fin. J’ai moins aimé, forcément, l’absence d’action et de grandes descriptions. Très bien dans l’ensemble.

Septième nouvelle : L’Ombre de soi-même, L. Azarii.

Encore une originalité appréciable : glissez-vous dans une pièce de théâtre ! Pas qu’une non ! Oserez-vous dire que vous êtes face à un « torchon » ? Quelle tragédienne cette Sarah, vous ne trouvez pas ? Venez donc vous reposer en Bretagne plutôt que de continuer à brûler les planches à Paris.

Une nouvelle étonnante, enjouée et pourtant assez sombre. À force de jouer des rôles, on se demande qui l’on est. De beaux enchaînements et des extraits bien choisis. J’ai bien aimé les références, la culture et l’image de Sarah Bernhardt, entièrement Sarah. J’ai moins apprécié la chute, qui me donne l’impression d’une interruption dans un plaisir intense. Mince alors, il ne manquait pas grand-chose pour me déclencher un coup de cœur !

Huitième nouvelle : La Danseuse rouge, Caroline Blineau

Une nouvelle qui alterne entre la Danseuse rouge et celui qui souhaite devenir « son Shiva ».

Sans spoiler, vous devinerez peut-être de qui il s’agit… En tout cas, c’est un autre aspect de la Belle Epoque qui est abordé : les femmes fatales dans cet instant charnière entre « passé et modernité » pour reprendre les termes du dossier qui accompagne les aventures de « Judith ».

J’ai bien aimé le sujet, la chute correcte et les références. C’est bien décrit seulement j’ai moins aimé le manque de fluidité vers la fin avec des répétitions non nécessaires. Bien dans l’ensemble.

Neuvième nouvelle : L’œil du photographe, Tepthida Haye.

Ah ces photographes, à l’affût du moindre cliché permettant d’expliquer, ou de comprendre une personne. Nouvelle simple, mais appréciable. Comment prendre le meilleur cliché ? Sans spoiler, cela peut être difficile pour le sujet, ou les Muses… Faudrait pas trop bouger, on pourrait glisser 😛

J’ai bien aimé les descriptions et l’action d’Edmond contre un certain personnage était maîtrisée. L’idée de l’enquête, photographie, filature et découvertes… c’est bien, mais prévisibles. Je m’attendais à la chute, un petit twist n’aurait pas été de refus !

Bien dans l’ensemble.

Dixième nouvelle : Nuit, Aaron Judas.

Que peut-il se passer durant une nuit ? Beaucoup de choses et à réclamer des preuves on peut perdre ! Cette nouvelle assez originale dans la construction avec le témoignage, la retranscription des événements de la nuit avec la montre à gousset…(je ne spoilerai pas cet instant mais j’ai souri xD). Les esprits existent-ils ? Peut-on communiquer avec eux et rapporter la preuve de leur existence ? Un guide peut sûrement le faire !

J’ai bien aimé cette plongée dans le spiritisme avec en plus le dossier qui accompagne cette nouvelle. Dommage pour le côté fantastique que je n’ai pas trouvé assez prenant, l’idée est excellente et j’adoooore ça !

J’ai moins aimé, la prévisibilité de la chute, même si la fin reste ouverte et les répétitions de formulations.

Bien dans l’ensemble.

Onzième nouvelle : Esprit, es-tu là ? Andréa Deslacs et Catherine Loiseau

Première originalité, c’est une histoire écrite à quatre mains ! Place au spiritisme, on s’en doutait avec la nouvelle précédente. J’ai eu du mal au début avec l’abondance de noms, oki y a des invités à une soirée, mais certains ne sont pas hyper importants. De l’ingénierie, du tarot, un homme à tout faire qu’il ne faut pas embêter et un prêt à obtenir ! La communion avec les esprits se réalisera-t-elle ? Mieux que cela !

J’ai bien aimé l’idée de la soirée spiritisme made in Belle Epoque, avec des « boniches » un peu curieuses. Peut-être trop concernant Léa… Bonne action, une certaine harmonisation au niveau de la narration et une fin bien.

J’ai moins aimé certaines répétitions et finalement le manque de surprise au niveau de la chute.

Bien dans l’ensemble.

Douzième nouvelle : Béance, Mahaut Davenel

On attaque la partie exercices de réécriture. Je n’ai pas tout compris au début, il a fallu la lecture du dossier avec la genèse pour comprendre.

De belles descriptions dans cette nouvelle qui évoque des masques ou devrais-je dire un masque ? On suit Raphaël et des contaminés, sans vous spoiler. Le mode sombre n’existant pas encore à cette époque, attention à vos yeux.

J’ai bien aimé l’idée de reprise, le pourquoi de cette nouvelle et la chute, non effritable…

J’ai moins aimé Raphaël, finalement j’ai peiné à entrer en lui, j’étais trop détachée.

C’est bien, mais je m’attendais à être plus transportée.

Treizième nouvelle : Les Yeux des serpents, Cyril Fabre

Le début commence en fanfare et l’originalité du langage – ça change – me plut jusqu’à la fin, trop prévisible à mon sens. On sait tous comment cette histoire finit. La Rolls est réparée, « il » est engagé comme chauffeur et la comtesse… Eh bien, elle est avec le comte plus pour son argent qu’autre chose.

J’ai bien aimé la narration piquante, le décalage aussi et Tara. En revanche, quelques accrocs et la prévisibilité sont deux points moins appréciés.

Dans l’ensemble, c’est bien !

Quatorzième nouvelle : Accord triton sur ma sensibilité, Nolwenn Pamart

Début un peu déconcertant car j’ai mis un certain temps à rentrer dans l’histoire et je trouve que le twist (M*) arrive pas assez vite. Il est vrai que les idées sont géniales, Lydie est en quête d’un idéal qui n’arrive pas, et quand on lui sort un trop beau discours, forcément, c’est trop tard. De jolis thèmes brassés l’air de rien en quelques pages.

J’ai bien aimé Lydie, un perso à qui je me suis attachée vite, René, bon son comportement était prévisible, pourquoi, les thèmes et les idées. Un peu plus de pages ne m’aurait pas dérangée !

J’ai moins aimé l’abus de mais à la fin, dommage et le fait que l’intrigue finalement, ce qui m’a titillé au niveau du titre, arrive tard.

Bien dans l’ensemble.

Quinzième nouvelle : Ses mains, Florence Barrier

Inspirée de Maupassant mais pas seulement, cette nouvelle est intéressante dans la revisite. Petit tour chez le coiffeur, la coiffeuse même Shirley, qui attire énormément une jeune personne qui devrait se tenir éloigner d’une braderie. Pourquoi les mains l’obsèdent ? Vous le saurez en lisant.

J’ai bien aimé les idées, surtout les descriptions et passages fantastiques. C’est fluide.

J’ai moins aimé l’abus du « ça » qui en plus d’être très oral, est répété et impersonnel. La chute reste prévisible, mais agréable.

C’est bien dans l’ensemble.

Seizième nouvelle : Licorne borgne, Guillaume Lemaître

Nouvelle intense, mais trop courte à mon goût ! On se retrouve en Inde avec un couple dans une clinique de fertilité. Le décor est planté et les bocaux observés à la hâte. Les yeux vairons, les thèmes l’air de rien évoqués sont excellents (entre mère porteuse et prostitution, sans oublier les monstres…) et malheureusement on reste sur notre faim !

J’ai bien aimé les thèmes donc, le docteur et la fin, même si c’est trop court. J’ai moins aimé les abus de mais et la longueur. C’est bien dans l’ensemble.

J’ai apprécié le fil conducteur de cette anthologie, on part d’un point et l’air de rien, avec quelques dossiers sous le coude dans lesquels on plonge sans hésiter, on finit sans détourner le regard ou presque. Les thèmes abordés, les points Histoire, les plumes très intéressantes sont autant d’atouts pour cet ouvrage ! Certaines nouvelles m’ont énormément rassasiée !

Toutefois, j’ai moins apprécié ce que j’appellerai le déséquilibre. Certaines nouvelles sont originales, poussées, nous poussent au voyage, aux questionnements, à la curiosité ou même, apprécier le lugubre… quand d’autres sont prévisibles, répétitives et peuvent moins transporter. À la fin, on quitte cette Belle Epoque et cette magie qui m’emportait auparavant.

La suite sur ma page Facebook :)
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Belle Époque

C'était un recueil assez inégal, j'ai adoré certaines nouvelles comme j'en ai trouvé certaines très .. étranges et peu appréciables voire malsaines. Toutefois, c'était une belle plongée dans le 19ème siècle, avec ce côté un peu fantastique/flippant qui est la marque de fabrique des éditions Luciférines.
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Maisons hantées

Le moins que l’on puisse dire c’est que j’aurais mis du temps à lire cette anthologie ! Une pause de plusieurs fois entre deux sessions de lecture intensive, qui m’a néanmoins permis de bien savourer à leur juste valeur ces textes.

Contrairement à l’anthologie « Sombres félins », toujours aux éditions Luciférines, ce thème est un peu plus restrictif (car d’une maison, et de fantômes, il sera toujours inévitablement question) et m’a donc demandé de prendre mon temps pour éviter une forme « d’overdose » ; bien qu’il s’agisse là que de mes goûts personnels, car tous les textes sont indubitablement de qualité. Il s’agit donc d’une anthologie de nouvelles fantastiques autour du thème « Maisons hantées », un thème classique mais qui révèle son lot de surprises. En effet, chacun des dix-sept auteurs réussit parfaitement à s’approprier ce thème et à dépeindre des maisons toutes plus uniques les unes que les autres, plus maléfiques et leurs occupants, morts ou vivants, innocents ou inquiétants. La part belle est donnée à l’horreur et au fantastique, mais certaines nouvelles jouent également avec une forme d’humour, parfois de poésie à travers un style onirique et ciselé. Certains textes m’ont vraiment fait frissonner, mise mal à l’aise, sans pour autant abuser d’effets sanguinolents, même si certains textes lorgnent de ce côté. J’ai particulièrement apprécié « Jeux d’enfants », « Kolka », « Annabelle », « Classifié » et « La vénus aux épines ». Néanmoins je dirais que celle qui m’a le plus marquée est « 145 rue Lafayette » qui a su instaurer une ambiance lourde, organique, dont les personnages n’arrivent pas à se dépêtrer. Un régal.

Du reste, chaque nouvelle se distingue, que ce soit par son ambiance, son style ou sa chute ; de fait il n’y en a aucune qui m’ait foncièrement déçue. J'ai également vraiment trouvé la couverture très sympathique, toujours dans la charte graphique de la maison d’édition, avec cette maison qui semble noyée dans un brouillard fétide. Toujours côté illustration, celles qui agrémentaient chaque nouvelle apportaient un petit plus avant de commencer la lecture, brouillant parfois les pistes ou donnant matière à interprétation.

En conclusion une belle anthologie, qui apporte son quota de frissons et de belles découvertes :)
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Maisons hantées

Achetée à la Japan Addict, j'ai seulement commencée à dévorer ce recueil. Que des histoires à l'ambiance pesante, décalées, très différentes les unes des autrse, je ne pensais pas trouver autant de variétées sur ce thème ! Pour li'nstant un gros coup de cœur pour Annabelle de J-C Flamion, vive, rapide et à la chute renversante et tellement inattendue !
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