Épisode 45 : Christel Petitcollin
Spécialiste de la PNL, Christel Petitcollin exerce depuis une trentaine d'années et donne des conférences à travers le monde. Grâce à ses différentes formations, dont l'hypnose, elle conseille ses lecteurs sur la communication, le développement personnel et la compréhension des mécanismes de la manipulation.
Découvrez son interview feel good, en vidéo !
Pour découvrir leur ouvrage "J'ai pas les codes" aux éditions Albin Michel, c'est par ici : https://bit.ly/3OJXieO
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Puisque eux savent si bien deviner les humains, ils pensent qu'on les devine en retour. L'indifférence des gens à leur égard leur paraît d'autant plus choquante et blessante qu'ils la croient délibérée.
Le syndrome de Cassandre : cette position bien connue des surefficients mentaux de savoir ce qui va se passer et de ne pouvoir prévenir ni empêcher le futur de se réaliser. Il peut y avoir différentes lectures de ce syndrome de Cassandre.
La première lecture est la souffrance et l’isolement que vivent ceux qui savent. Ils voudraient se rendre utiles et empêcher l’inéluctable, mais ils sont rabroués par leurs pairs comme étant des rabat-joie et des oiseaux de mauvaise augure. Quand la prédiction se réalise, il est impossible aux clairvoyants de rappeler aux autres qu’ils avaient prévenu. S’ils essaient seulement de dire : « Je vous avais bien dit ! », les réactions seront vives et peu amènes.
La mentalité des normopensants choque régulièrement les cerveaux droits !
Effectivement, il peut y avoir de quoi, notamment dans leur valeur de partage.
La dominance du cerveau gauche incite à l'individualisme, voire à l'égocentrisme, quand le cerveau droit donne une pensée collective et altruiste.
(...) Cet individualisme est donc plus structurel que volontaire chez les normopensants. Lors d'un échange avec un interlocuteur, ils seront focalisés sur ce qui les différencie de cet interlocuteur alors qu'un cerveau droit aurait essentiellement cherché tout ce qui pouvait les rapprocher.
Pouvoir se différencier de l'autre est important pour avoir un ego bien structuré.
Parfois, les surefficients mentaux manquent tellement d'ego qu'ils n'ont plus d'identité personnelle. Ils ne savent que jouer collectif.
La solitude leur devient insupportable et les ruptures encore plus.
"Ce mec est too much, ce mec est trop…trop, trop, trop!" chantaient les coco girls dans les années 80. Cette ritournelle résume à elle seule la problématique de la surefficience .mentale. Tout est en trop: trop de pensées, trop de questions, trop d'émotions… et en superlatifs voir en hyperlatifs: hyperréactif, hypersensible, hyperaffectif… Les surefficients mentaux vivent les évènements de leur vie avec une intensité hors norme. Ce qui les touche, en positif comme en négatif, semble les faire résonner comme du cristal. Même des incidents mineurs peuvent prendre des proportions inédites, surtout s'ils touchent à leur système de valeur. Perceptions, émotions, sensibilité: tout est décuplé. En fait, c'est tout le système sensoriel et émotionnel qui est hypersensible. Cette finesse de perception est neurologique et commence par la perception de la réalité.
Ca va trop vite dans leur tête. Ils en bégayent pour suivre le flot ou ils se taisent, découragés devant la surabondance d'informations. Les mots sont réducteurs et ne peuvent pas restituer la finesse, la complexité de leur pensée.
Peu à peu, vous saurez à nouveau ce que vous ne voulez pas, puis ce que vous voulez. Ensuite, vous vous autoriserez à l'exprimer sans crainte d'être rejeté. Seul l'enfant a besoin d'un amour inconditionnel pour se construire. L'adulte peut s'en passer. Vous n'avez plus besoin de plaire à tout le monde pour rester en vie.
Pour commencer, parlons du rythme.
Celui qui vous convient est un rythme soutenu.
Vous avez eu cent fois l'occasion de le remarquer, vous avez une énergie hors du commun. Vous en faites bien plus que les autres en une seule journée et vous avez de plus l'impression frustrante de n'avoir rien fait.
Le quotidien d'un normopensant vous exaspérerait par sa lenteur et son manque de contenu. Ne soyez plus sensible aux avis qui vous reprochent d'en faire trop et de ne pas tenir en place.
Oui, vous êtes hyperactif au sens d'hyper dynamique.
Alors, vivez au rythme qui vous convient à vous et ne vous souciez plus des critiques. Evidemment, ne demandez pas aux autres de vous suivre !

L'hyperesthésie jusqu'à un certain point est une sacrée chance. Elle est utile pour avoir beaucoup d'informations sur son environnement.
Elle induit un état d'éveil et une curiosité active pour le monde extérieur.
Cette multisensorialité exacerbée donne accès à une volupté sensorielle exceptionnelle.
Mais l'hyperesthésie peut devenir épuisante et très handicapante si les capteurs sont trop sensibles et les perceptions trop amplifiées.
Parfois, l'éclairage éblouit. Les décors trop colorés ou trop chargés agressent l'œil. Le son est trop fort ou le brouhaha insupportable.
Il fait trop chaud, trop moite. L'air est trop sec ou trop électrique (...)
De plus, le surefficient mental ne peut pas faire abstraction de ce qu'il perçoit et débrancher son système sensoriel. L'explication est une fois de plus neurologique. On parle de déficit de l'inhibition latente. (...)
Alors, même fatigué, même submergé d'informations sensorielles, l'hyperesthésique les endure en continu, jour et nuit.
Voilà pourquoi les surefficients mentaux rêvent de pouvoir débrancher.
Le cerveau gauche permet la matérialisation de ses rêves et la concrétisation des projets.
Pour développer le vôtre, vous pouvez vous livrer aux activités suivantes : lire et écrire, reprendre des études, effectuer des tâches nécessitant concentration et précision, comme le bricolage ou la couture.
Certains sports, notamment les arts martiaux peuvent vous aider à développer votre persévérance, votre endurance et améliorer votre maîtrise de l'équilibre.
Le cerveau droit est le siège de la créativité.
Pour développer la vôtre, adonnez-vous à une activité artistique :
peinture, dessin, collage, argile, danse, musique, etc.
Toutes stimulent l'hémisphère droit.
Certaines activités permettent au cerveau droit de canaliser son émotivité et d'apaiser le bouillonnement cérébral : méditation, relaxation, Qi Gong, tai-chi, yoga, etc. Ces pratiques vous feront le plus grand bien.
Le cerveau en arborescence est (...)
une usine à fabriquer du doute et des questions.