AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de LeCombatOculaire


Ophélie se cogna le nez contre le ciel. Elle s'était penchée par-dessus le parapet pour chercher Farouk, mais la mer n'était rien de plus qu'un mur. Une immense fresque mouvante où le bruit des vagues était aussi artificiel que l'odeur de sable et la ligne d'horizon. Ophélie remit ses lunettes en place et observa le paysage autour d'elle. Presque tout était faux ici : les palmiers, les fontaines, la mer, le soleil, le ciel et la chaleur ambiante. Les palaces eux-mêmes n'étaient probablement que des façades en deux dimensions. Des illusions. À quoi s'attendre d'autre quand on se trouvait au cinquième étage d'une tour, quand cette tour surplombait une ville et quand cette ville gravitait au-dessus d'une arche polaire dont la température actuelle ne dépassait pas les moins quinze degrés ? Les gens d'ici avaient beau déformer l'espace et coller des illusions dans chaque coin, il y avait quand même des limites à leur créativité.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}