Je me tourne,me retourne sur mon lit.Je me lève, fais des pompes,me recouche en sueur.La fièvre monte.Je ne tiens plus en place.Ma cellule est trop petite.La solitude est une ennemie insidieuse.Elle s'accroche à vous et ne vous lâche plus.Elle est en train de me bouffer de l'intérieur.
Je vais finir fou si je ne sors pas d'ici.L'année 2002 sera ma dernière dans cette prison.
Bientôt je serai libre.Peu importe de quelle façon. (p 201)