Christian Carion

De nombreuses oeuvres littéraires sont fréquemment adaptées pour le cinéma, ce livre, est l'inverse, le script du film éponyme sorti en 2005 (en avant-première au Festival de Cannes en mai) devient un court roman historique. En exergue il est précisé « Ce roman est né d'une longue et minutieuse « enquête historique, menée en consultant de nombreux documents d'archives en France, Grande-Bretagne et Allemagne. S'appuyant sur des faits et personnages réels, l'auteur a construit un récit romancé en suivant un point de vue personnel, fondé sur la connaissance approfondie des informations connue de l'époque. »

Le récit décrit la violence qui s'installe dès le début du conflit, l'horreur des tranchées, les morts qui se multiplient, le carnage qui s'intensifie… Cinq mois après le commencement de la guerre vient le temps noëlesque, ce sera le premier Noël de ce qui deviendra « la Grande Guerre »,

Quelques moments complices pour une brève pacification entre Allemands, Français, Ecossais , une petite parenthèse de paix pendant laquelle les armes se tairont, pour les protagonistes qui ont rêver, un court instant, trop bref de concorde, de camaraderie, ils partageront des chants traditionnels (Adeste fideles , Stille nacht…), le verre de l'amitié, des voeux fraternels…. Cela va se savoir dans les hautes sphères civiles et militaires et tous les acteurs de cet épisode paieront le prix fort pour ces actes de communion.

Des passages fort émouvants, dont l'intensité est moins éprouvante que celle qui transparaît dans le film.

Le livre et le film sont sortis presque concomitamment, j'avais vu le film à la TV, il narrait avec une certaine nostalgie l'exode d'un village du nord pour fuir l'avancée de l'armée allemande.

je suis tombée sur le livre il y a quelques semaines et voulait comparer; je suis un peu déçue par cette lecture qui n'apporte pas plus que la version cinéma, ce qui est plutôt rare.

J'ignore si Christian Carion a d'abord été l'écrivain de ce roman ou le réalisateur du film du même nom sorti fin 2015. Une chose est sûre, leur parution est pratiquement simultanée et l'un est l'exacte retranscription de l'autre.

Le titre "En mai fais ce qu'il te plaît", symbole de liberté, reste pour moi assez énigmatique (mis à part le fait qu'il figure en maxime sur un calendrier des PTT de l'époque) car il ne reflète pas vraiment le contenu du roman qui décrit l'exode au printemps 1940 des populations du Nord de la France fuyant l'invasion allemande. On y fait la connaissance de Paul, le maire de Lebucquière, qui, aidé de sa femme Mado, va entraîner tous ses administrés sur les routes de la Somme, emmenant avec eux un petit réfugié allemand dont le père a été dénoncé aux autorités locales et emprisonné. C'est la jeune institutrice Suzanne, à l'origine de la délation qui va prendre l'enfant sous son aile tout au long du périple.



Ce livre reste pour moi un film retranscrit car il est très court. Je trouve qu'il est difficile de creuser réellement une histoire en moins de 150 pages. Je suis restée sur ma faim devant un dénouement aussi rapide. Pourtant malgré le fait que la narration aurait mérité plus de profondeur, j'ai apprécié certains moments dramatiquement intenses comme le bombardement de la colonne de réfugiés par l'aviation allemande, mais aussi d'autres instants inattendus par leur drôlerie : la vision d'Albert qui préfère boire tout le vin de sa cave avant de fuir plutôt que de le laisser à l'envahisseur et celle du conseil municipal délibérant avant de prendre toute décision sur le tapis vert et sous le portrait de Marianne en pleine campagne (le dévouement de Paul pour la République n'a pas de limites).

Une histoire d'amitié entre un allemand et un soldat écossais et l'amour d'un père pour son fils tentent de se faufiler au milieu de l'histoire mais tout est allé si vite que c'est déjà la fin et que je n'accorde qu'un 12/20 à ce trop court roman, bien loin du niveau de son précédent succès "Joyeux Noël".

C'est un collectionneur de météorites qui en parle avec précision et amour; le livre, outre les nombreux éléments scientifiques qu'il nous fait découvrir, offre une vue d'ensemble des météorites tombées sur le sol français ces derniers siècles. A lire sans oublier de visiter les musées où ces météorites sont visibles en partie et surtout de se rendre à l'espace météorite de Rochechouart (Haute-Vienne).

C’est l’histoire d’une fraternisation entre deux camps sur un champ de bataille lors de Noël 1914. Le livre parle presque essentiellement du point de vue d’un soldat de chaque camp, pour évoquer cette fraternisation provoquée par un concours de circonstances. Entre les préparations des festivités et les démarches prises par une amoureuse qui souhaitait retrouver son compagnon quitte à braver tous les dangers, la guerre continue. Et le soir venu, grâce à la magie de Noël, une trêve se décide et les soldats de chaque camp fêtent ensemble Noël. Néanmoins l’état major n’approuve pas du tout ce comportement et se débrouillera pour le faire cesser.



Christian Carion est un réalisateur français, né de parents agriculteurs, c’est en allant moissonner avec son père que lui est venue l’idée du film « Joyeux Noël ». Ce film par la suite fut édité sous forme de livre.



De mon point de vue, je trouve que ce livre est un livre très facile à lire. L’histoire est intéressante, on a d’ailleurs du mal à arrêter la lecture car on est pressé de connaitre la fin. A la lecture de ce livre j’ai eu comme la sensation de redécouvrir l’histoire d’une guerre dont j’avais entendu parler étant petite et que j’avais plus ou moins oubliée avec le temps.

Je conseillerais donc ce livre à des personnes qui ont du mal à lire des livres et qui se démotivent facilement à leur vue, car même si on ne s’intéresse pas forcément à l’histoire de la guerre, la lecture est facile et l’histoire prenante et donc impossible ou presque à arrêter.



Néanmoins le fait qu’il y ai le point de vue d’un militaire de chaque camp, le fait de changer tout le temps d’histoire est assez perturbant. Car on a du mal à savoir où on en est dans chacune des histoires. Personnellement j’aurais préféré que les histoires s’enchainent les unes après les autres.

Lors de notre swap « Noël en hiver » ma binômette Elsa m’a envoyé ce roman dont j’avais beaucoup entendu parler, grâce au film du même nom. Pour être honnête, j’étais persuadée que ce roman était à l’origine du film, or en lisant la préface, on se rend compte qu’il s’agit du contraire : ce qui m’a toujours interpellé car j’ai du mal à concevoir que l’on peut adapter un roman d’un film. Bref, je me suis lancée une après-midi dans cette lecture, ne sachant pas trop à quoi attendre. Finalement, ce fut une lecture très plaisante et très émouvante.



Joyeux Noël nous conte l’histoire de plusieurs soldats allemands, anglais, français et écossais, qui se battent dans le nord de la France lors de la première guerre mondiale, au tout début de la guerre, en décembre 1914.



Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas apprécier autant ce roman car au début de ma lecture, j’ai eu beaucoup de mal à me passionner pour l’histoire. Moi, qui pourtant suis très friande de romans historiques, je trouvais le récit trop rapide à mon goût. En effet, on a peu de descriptions des personnages et du décor ; ce qui n’est pas forcément gênant, puisque ce sont les dialogues qui sont privilégiés dans ce roman à défaut de descriptions, ce qui apporte beaucoup de vie à l’ensemble et qui tranche donc avec l’atmosphère noire et oppressante qui se dégage de Joyeux Noël. Mais, en ce qui me concerne, j’aime pouvoir me représenter les lieux, connaître l’histoire des personnages, etc, et je n’ai pas pu le faire au début du roman.



En ce qui concerne dans le récit en lui-même, Christian Carion a repris un événement historique réel et a parfaitement su le développer pour en faire une histoire émouvante et terriblement humaine. Ce que je trouvais le plus remarquable et appréciable, c’est le fait que l’auteur s’est attardé sur la stupidité de la guerre et sur ses conséquences dramatiques en prenant le parti de présenter le point de vue de presque toutes les nationalités présentes dans cette guerre. Ici pas de méchants, ni de gentil, seulement des simples hommes face à une machine de guerre qui les dépasse. Et surtout que d’émotions dans ce roman ! Je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes et de sentir ma gorge se serrer à la fin de cette histoire de Noël (j’ai d’ailleurs peur que le film ne soit trop riche en émotions et de fait je ne l’ai toujours pas vu).



Portons un instant notre attention sur les personnages de ce roman. Personnages fort en émotions et très bien dépeints. J’ai apprécié leur diversité de caractères mais comme pour l’histoire, j’ai regretté en manque de développement, ce qui m’empêchait de véritablement m’attacher à eux.



Enfin quelques mots sur le style de l’auteur dont je retiendrai la simplicité et la vivacité. Beaucoup de dialogues, de descriptions claires et concises, le roman se lit très rapidement et même sans en trouver la plume transcendante, on prend un plaisir certain à en tourner les pages.



Joyeux Noël est un roman très émouvant qui saura vous toucher par sa simplicité, son humanité et son histoire qui nous démontre que l’amitié et la solidarité, même en temps de guerre, ne sont pas des valeurs perdues. Un bon roman que je vous recommande vivement !
Lien : http://l-odyssee-litteraire-..

J’ai bien aimé ce roman car il n’est pas très difficile a lire mais aussi car la première guerre mondiale me passionne plus que les autres guerres ; les tranchés, les faces à faces entre les camps opposés mais aussi de grands moments monumentaux de notre histoire. Puis cela me rappelle les millions de morts qu’il y a eu et qu’il faut respecter avec dignité car le courage des hommes et aussi leur souffrance que nous, de nos jours, nous ne pourront supporter. Ensuite, je trouve que la période de noël 1914 est particulièrement intéressante car il y a cette part de fraternité qui ce crée entre les différents camps alors que les ordres sont opposés. Cette initiative, je l’a respecte très fortement et j’aurai toujours un certain respect pour ces hommes.

Cette histoire se passe durant la Première Guerre Mondiale, durant la période de Noël en 1914. Des soldats Britanniques, Français et Allemands qui s'affrontent mais qui, le jour de Noël, décident de ne pas se battre et de partager leurs provisions, leurs alcools. Au final, ils vont partager bien plus que de simples victuailles. Ils vont partager de véritables moments de convivialité ensemble, et de paix.



Christian Carion s'est inspiré d'un fait réel pour écrire ce roman, un évènement qui semble à peine croyable, pourtant. Les soldats ont mit de côté la Guerre, leurs différences, durant un moment. C'est un livre très court, un peu trop court malheureusement. Le style de l'auteur est simple, mais efficace.

J'ai apprécié qu'il se mette à la place de différents personnages de différentes nationalités. Il n'y a pas de méchants ou de gentils, il y a seulement ces hommes qui se retrouvent armés, obligés de devoir défendre leur pays contre quelque chose qui les dépasse.



C'est un roman historique simple et accessible, qui est très émouvant car il nous montre les horreurs et les difficultés de la guerre, ainsi que son inutilité. Des soldats qui sont censés être ennemis - alors qu'ils ne se connaissent même pas - vont se lier d'amitié. C'est à la fois beau et horrible.
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Joyeux Noël



Résumé : Le roman raconte le début de la guerre en 1914. Dans cette guerre il y a les Britanniques, les Allemands et les Français qui se mobilisent. La guerre de ce temps là est très dure à vivre pour les soldats : le froid, le temps long, l'absence de nouvelles des proches et les bombardements. Noël arrive, les soldats décident spontanément de s'échanger des boissons et de la nourriture pour Noël. Ils vont se rassembler, chanter et fraterniser.



Biographie de Christian Carion : Il et née le 4 janvier 1963, donc il à 51 ans, à Cambrai (Nord). Il est réalisateur et scénariste. Il est issu d'une famille d'agriculteurs français. L'auteur a eu le déclic en labourant des champs avec son père quand ils ont fait la découverte d'un cimetière de la guerre 14 – 18. A ce moment là, il a eu le déclic d'en faire un film puis de faire ce roman tiré du film.



Mon avis sur le roman. Moi j'ai aimé ce roman car je trouve ça simple à lire car il n'y a pas de mot compliqué. J'ai aimé comment l'histoire est racontée. Ce qui m'a plu aussi c'est que ça raconte une histoire vraie. Les faits qui se sont passés sont quand même assez surprenants. Sachant qu'à cette époque c'était la guerre, moi j'ai trouvé ça en quelque sorte magique car les ennemis se sont tous réunis pour la fête de Noël. Ils se sont échangé des boissons, de la nourriture de fêtes. C’est magique car ils étais ennemis est grâce à cette fête de Noël les ennemis ce sont réunis et ont passez de joyeuse fête, ils sont un peut moins ennemis grâce à cette événements très surprenants. Ils ont fait ça en pleine guerre. Moi j'ai beaucoup aimé ce roman.



Mousset Manon

En 1914, la guerre oblige des millions d’hommes à quitter leur foyer pour rejoindre le front.

Nikolaus Sprink, prodigieux ténor à l’opéra de Berlin, doit interrompre la carrière qu’il a entamée et se séparer de la belle Anna Sörensen, sa complice à la ville comme sur scène. Le prêtre Palmer, qui s’est porté volontaire, et Jonathan le sacristain quittent leur Écosse natale, l’un comme soldat, l’autre comme brancardier…

Au milieu des horreurs de la guerre survient Noël.

Soudain, on enjambe les tranchées, on se parle, on échange de l’alcool, des cigarettes, un repas…



Avis :

NOËL 1914 : UNE FORMIDABLE HISTOIRE D’HOMMES !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

Tiré d'une histoire vraie, l'auteur a écrit le roman du film qu'il a réalisé sur cet épisode peu connu. Une trève lourde de conséquence puis-que les soldats ont été punis d'avoir été pour une nuit unis pour un même événement. Bouleversant.

Si l’on dépasse le style qui reste pauvre, ce livre est une assez belle réussite – tout comme le film du même nom dont ce livre est inspiré et écrit par le réalisateur du film. L’émotion se cache à chaque coin de page. La stupidité et l’inutilité de la guerre sont flagrantes. J’ai retenu de ce livre le personnage de Ponchel, le Chtimi – formidablement incarné à l’écran par un Danny Boon touchant de justesse et de sensibilité – dont la mort à la fin du livre symbolise la vacuité de ce conflit.

Et ce que l’on attendait le moins se produisit…

« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gent qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » Paul Valery

Critique réalisée dans le cadre du club de lecture de la bibliothèque de Tubize. Ce club s'est déroulé le 2 février 2024, le livre a été présenté par Evelyn.
Lien : https://clubdelecture.tubize..

Contrairement à ce qui se passe d’habitude, c’est bien le film éponyme qui a inspiré ce livre et cela se ressent beaucoup, notamment dans le découpage des différentes scènes et des différents points de vue.



Personnellement, j’ai trouvé le roman moins bouleversant que le film mais, grâce à un texte à la fois simple et juste, ça n’en reste pas moins une lecture touchante et qui fait réfléchir sur les absurdités de la guerre.

C’est un roman très court, à peine 177 pages, qui se lit facilement comme une nouvelle. Découvert au hasard dans la bibliothèque Schœlcher de Fort de France, j’ai choisi cette lecture d’abord pour terminer le challenge « au fil des saisons et des pages », mais aussi parce que j’ai énormément entendu parler du film mais je ne l’ai toujours pas vu. Je n’ai pas été déçue de ma lecture. En effet, on est tout de suite entraîné dans les magouilles politique de la guerre 14-18, dans la frustration de tous ces hommes contraints d’aller se battre pour des raisons obscures. Ils sont tous décrits, chacun d’un milieu différent, avec des professions différentes. L’auteur nous entraine au fil des pages dans leur mélancolie de Noël, et on partage leur envie de paix, de pacifier cette guerre, avec cette sensation que le conflit finalement ne les concerne pas vraiment.



Finalement, c’est un texte touchant, tant par sa violence, que par sa douceur et ses injustices. Chaque personne apprécie les choses simples de la vie et les savoure encore mieux lorsqu’on les lui arrache. Je conseille cette lecture pour ne pas oublier ce qu’il s’est passé et ne pas le reproduire. Même si c’est à une autre échelle..
Lien : http://www.labibliothequedec..

Moi qui aime beaucoup l'histoire je vais bien lire

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En le lisant, on se rend bien compte que c'est un film qui est à l'origine de ce récit (corrigez moi si je me trompe). En effet, il y a très peu de description, les détails historiques qui auraient pu étoffer le roman sont manquants et les scènes s'enchaînent sans transition.



Par contre, certains personnages se démarquent et notamment Paul, le maire du village, qui, malgré la débâcle, veut continuer à garder des valeurs républicaines et un certain ordre. Détail amusant : le Conseil Municipal avec tapis vert et Marianne au beau milieu de la campagne.

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Lien : http://virginielastella.over..

Je n'ai pas apprécié le livre « Joyeux Noël » car nous avons lu 5 chapitres du livre tous ensemble et cela m'a semblé rébarbatif. L'histoire me semble toujours répétitive. L'enchainement de l'histoire me semble confus à cause des nombreux camps, et des nombreux personnages. Cela m'a donc empêché de poursuivre ma lecture. Moi je préfère voir un film de guerre avec des images qui illustrent les scènes que de lire un livre sans image qui illustre pas ce que l'on nous raconte.