Glasgow est l'une des rares villes (avec Fellinicittà) où vous puissiez pleurer en pleine rue sans crainte du ridicule, en ayant même la quasi-certitude que quelqu'un viendra vous consoler. On y aime les foules et les grandes émotions collectives, car, là encore à l'image des citadins de Fellini, le Glaswégien est grégaire. Sans doute conditionné par les fourmilières dans lesquelles il travaille et les clapiers où il habite, il ne conçoit ses loisirs que dans le cadre de grands rassemblements populaires.
Que jamais ton corps ne muse !