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4/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Douai , 1955
Biographie :

Journaliste dans la presse médicale au Quotidien du médecin, Christian Delahaye est également théologien spécialisé en dialogue interreligieux. Comme cela ne lui suffisait pas, il est aussi opérateur certifié en agriculture biologique et apiculteur.

Source : www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=auteurs&obj=artiste&no=30175
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Christian Delahaye. Interview.


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Avec un temps de retard, les juristes suivent les scientifiques dans ce travail de révision qui chamboule les dogmes. Une longue marche juridique a commencé au XIXe siècle, qui fait émerger peu à peu la reconnaissance des droits animaux. Le statut de l’animal passe d’objet à sujet. S’y inscrit dans la loi un respect des animaux qui n’est pas séparé du respect des hommes : les droits accordés aux premiers ne sont pas retirés aux seconds, car le souci de l’animal ne diminue en rien le souci de l’homme, il crée un nouveau droit en enrichissant l’ancien.
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Dans l’histoire biologique, ce n’est certes pas la première fois qu’un agent infectieux effectue un saut entre l’animal et l’homme : la peste, la tuberculose, la grippe espagnole, la brucellose, la rage et, plus récemment, le VIH, l’ESB, EBOLA, le SARS 1, le MERS-CoV, le MERS-like sont autant de zoonoses, c’est à dire de pathologies transmises à l’homme depuis un réservoir animal, via une autre espèce animale. Mais c’est la première fois que les ravages du mal submergent avec une telle magnitude, la médecine, l’économie, la vie sociale, la création artistique sur tous les continents, jusqu’à contraindre à la claustration plus de la moitié de l’humanité.
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Darwin se chargea de porter le coup de grâce à l’antique illusion anthropocentrique en théorisant que l’homme, déjà expulsé du centre de l’univers, n’était plus le sommet du vivant, mais qu’il évoluait parmi les autres organismes. Dans son livre De l’origine des espèces, il émit l’idée qu’il n’existe aucune différence de nature entre les humains et les animaux, mais que, tout au contraire, un continuum les relie depuis quelque 250 millions d’années. Grâce à Darwin, résume Régis Debray, l’homme découvre qu’il est partie intégrante et non surplombante de la vie de la nature, il se croyait au-dessus et il se découvre au-dedans.
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Malebranche a rédigé des pages que Descartes, inventeur de l’animal-machine, n’avait pas osé écrire : Dans les animaux, il n’y a ni intelligence ni âme, comme on l’entend ordinairement. Ils mangent sans plaisir, ils crient sans douleur, ils croissent sans le savoir, ils ne désirent rien, ils ne craignent rien, ils ne connaissent rien ; et s’ils agissent d’une manière qui marque l’intelligence, c’est que Dieu les ayant faits pour les conserver, il a formé leur corps de telle façon qu’ils évitent machinalement et sans crainte tout ce qui est capable de les détruire.
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Après tout, la reconnaissance de liens fraternels entre l’homme et l’animal représente déjà, en soi, une évolution remarquable. Elle fonde un code moral. Elle invente en quelque sorte un nouveau commandement : on ne tue pas son frère, on ne sacrifie pas son frère pour plaire à Dieu, on ne le mange pas, on ne le dissèque pas vivant, on ne lui fait pas subir des expérimentations pour le bien de son grand frère humain, on ne lui inflige pas des conditions de vie contraires à son bien-être dans le seul but de dégager des bénéfices financiers.
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Tant pis pour l’Évangile et l’exhortation christique d’aller prêcher le Royaume à toutes les créatures, selon la finale de l’Évangile de Marc. Cette exhortation, François d’Assise l’avait actée. François de Buenos Aires, tout en empruntant au Poverello son nom, le titre de son encyclique et quelques bonnes paroles, s’assied doctement sur elle, sur le trône de la majesté humaine. L’étau qui s’était desserré autour de l’animal s’est à nouveau serré.
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Cette idéologie anthropocentrée de la domination est tellement incrustée dans l'esprit et le coeur des humains que même ceux que Jésus s'est choisis pour former son premier cercle, les apôtres, n'y échappent pas. Quand même, ils sont vaguement conscients qu'ils s'aventurent sur un terrain délicat, puisqu'ils s'en gardent d'en parler directement à leur rabbi. Ils murmurent entre eux.
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Chez l’animal, nous voyons la volonté de vivre en quelque sorte plus à découvert que chez l’homme. Il faut être aveugle, ajoutera-t-il, pour ne pas s’apercevoir que l’animal est par essence absolument ce que nous sommes et que la différence réside seulement dans l’intellect, non dans la substance, c’est-à-dire la volonté.
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Certains ‘hésitent plus à qualifier de génocide, le fait que 60 milliards d’animaux terrestres et 1000 milliards d’animaux marins soient mangés chaque année par les hommes – à tout le moins un zoocide.
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Dès 1979, Jean-Paul II déclare que la protection animale est une éthique chrétienne ; deux ans plus tard, il félicite une association d’assistante de s’occuper de nos frères les plus petits.
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