Nous parcourons d’immenses steppes à peine vallonnées, où de centaines de mètres en centaines de mètres des chapelets de yourtes s’échelonnent parfois jusqu’à l’horizon, sous un ciel immense, majestueux, parcouru de nuages rapides. Parfois deux ou trois grues cendrées arpentent le bas-côté de la piste, d’une démarche quasi-giscardienne. Derrière, des troupeaux de chevaux paissent paisiblement, en toute liberté, non, semi-liberté, corrige Sambuu, puisque leurs propriétaires savent toujours où ils se trouvent.