Christian Roche

Voici un recueil de "punchlines" d'un philosophe grec. Il n'a probablement pas écrit ses pensées, ce sont ses meilleurs amis ou ennemis qui s'en sont chargés et nous ont transmis sa philosophie. Il a vécu il y a environ 2500 ans en Grèce, il était très laid mais attirait les foules et notamment la jeunesse d'Athènes par ses questionnements qui frisaient l'insolence.

Socrate.

Une cinquantaine de sagesses et malices dont le contenu n'a rien d'enfantin même s'il s'adresse à la jeunesse.

Une grosse réserve sur les illustrations qui à mon avis desservent le propos.

Mais une grande reconnaissance pour ce genre d'ouvrages de vulgarisation, forts utiles pour ceux qui galèrent en philo.

Dans son "Manuel", Epictète tente d'offrir simplement une philosophie de vie simple, qui pourrait aurait pu me plaire s'il n'était pas par trop déterministe. Il y a beau y avoir deux ou trois passages intéressants, je tique et, pour l'essentiel, je n'adhère pas à cette pensée qui ne peut que déplaire à une personne pour laquelle l'œuvre sartrienne fut une révélation. Et non seulement, je le trouve déterministe ; mais contrairement à Sartre, qui ne nie pas le déterminisme, mais qui croit en la capacité de l'homme à se libérer dudit déterminisme, contrairement à Sartre, l'athée pour lequel le déterminisme n'est pas lié au(x) dieu(x), la thèse de l'existence de divinités déterminant la vie des hommes est implicite ( ou parfois explicite !... ) dans tout le "Manuel".

Et Epictète, en bon stoïcien, estimant que les hommes n'ont aucune main sur leur destinée, leur conseille de se résigner à ce qui va leur arriver…

C'est certes de la pensée simple et accessible, mais personnellement je pense que ce n'est pas une pensée juste, que, non seulement, le déterminisme selon Epictète, implique des croyances religieuses, mais, qui plus est, il est extraordinairement exagéré.

Malgré ses défauts qui m'empêche d'apprécier l'essentiel de ce texte, j'ai bien aimé quelques passages, tels que ceux, notamment, qui souligne l'importance de la mise en pratique de la philosophie.

Je n'en reste pas moins négatif quant à l'essentiel de ce court exposé de la pensée d'Epictète.

Dans un petit village du Cotentin, un vieil homme découvre le cadavre d'un jeune garçon inconnu. L'inspecteur Sorlin est chargé de l'enquête. Ses investigations le mènent sur la trace d'un certain docteur Lepoutre, gynécologue et passionné d'égyptologie. Ce dernier semble également impliqué dans une ancienne affaire non élucidée de vol d'oeuvres d'art au musée du Louvre.

Malgré une histoire d'amour prévisible dès le début du roman entre l'inspecteur et la médecin légiste, l'intrigue est bien menée et la lecture agréable. Christian Roche signe ici avec La deuxième vie de Ramsès le récit d'une bien curieuse enquête.
Lien : https://collectifpolar.com

Né à Athènes, en Grèce, au Ve siècle avant J.-C., Socrate était très laid. Et bizarre. Mal habillé, il marchait souvent pieds nus. Parfois, on le voyait danser tout seul. Il n’avait pas de vrai métier. En fait, il passait son temps à se promener dans les rues et sur les places pour écouter les gens et les interroger. Pourquoi ? Comment ? Et encore ? Socrate posait des questions embarrassantes. Sur le savoir, l’amitié, la tolérance, la violence, la vérité, le mal, le bonheur… Il traquait les idées toutes faites. Il disait qu'il ne savait rien. Et, confrontées à son esprit rebelle, les certitudes de ceux qui croyaient savoir finissaient toujours par s’écrouler. Ainsi, Socrate, le philosophe de la rue, est devenu "le père de la philosophie", et ses mémorables dialogues ont traversé les siècles.



L'avis de la rédaction : Ce livre nous offre une très agréable et passionnante promenade philosophique, aux côtés de Socrate, dans sa vie et dans sa pensée. Ses dialogues, ici, ne perdent rien de leur pertinence et de leur saveur.

L'avis de Lucille, 14 ans : Une première approche de la philo qui nous aide à mieux cerner et comprendre le personnage de Socrate, philosophe de la rue, à travers de brefs dialogues.