François le savait que c'était le premier jour de l'an. C'était même le premier jour du siècle : le maître d'école le lui avait expliqué, en soulignant l'importance de l'événement. Aussi François n'avait-il pas fermé l’œil de la nuit, espérant secrètement que le jour qui allait naître, ce matin du nouveau siècle, lui apporterait quelque chose de neuf, d'exceptionnel, quelque chose que nul n'avait jamais connu.