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3.89/5 (sur 984 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Tourcoing, Nord , 1948
Biographie :

Christian Laborie est un écrivain français.

Après des études d’histoire-géographie et une maîtrise de géographie rurale, il a enseigné dans le Pas de Calais pendant six ans, successivement au lycée de Carvin et au collège de Billy-Montigny, puis il s’est installé dans le Gard en 1978. Cévenol d’adoption, il vit depuis cette date à Saint Jean du Pin entre Alès et Anduze, où il écrit depuis 1995.

Ses deux premiers romans, "Les Naufragés du déluge", et "Dieu est toujours quelque part" (édité depuis sous le titre "Le Brouillard de l’aube") ont été récompensés en 1997 et 1998 par une médaille d’argent et une médaille d’or de l’Académie internationale de Lutèce (Paris).

Il a écrit plusieurs romans dont l’"Arbre à palabres" qui a obtenu le troisième prix d’Arts et Lettres de France de Bordeaux et la médaille de bronze de la ville de Toulouse en 2000. En 2001, il a été lauréat, pour ce même roman, du Prix Découverte décerné par la Poste-France Télécom, et du Prix Mémoire d’Oc décerné par la CRAM de Midi Pyrénées en 2004, pour "Le Chemin des larmes".

Auteur de roman régionaliste, il connaît un vif succès, avec: "L’Arbre à pain" (2003), "Le Chemin des larmes" (2004), "L’Arbre d’or" (2007), "Les Sarments de la colère" (2009), "Les Hauts de Bellecoste" (2011), "La Promesse à Élise" (2017). Christian Laborie a obtenu le Cabri d’Or 2013 pour "Les rives blanches".
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Christian Laborie met en avant ses sources d?inspiration. Après "Les Rochefort" et "L?Enfant rebelle", suite de la saga des Rochefort. En savoir plus sur « le Goût du soleil » : http://bit.ly/2dEn6IU Né dans le nord de la France, Christian Laborie est cévenol de c?ur depuis plus de vingt ans. Il a notamment publié L?Appel des drailles (2004) et Les Hauts de Bellecoste (2011), ainsi que Les Rives Blanches (2013), Les Rochefort (2014), L?Enfant rebelle (2015), tous trois aux Presses de la Cité.
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Citations et extraits (227) Voir plus Ajouter une citation
L’officier qui les reçut à Lérida avant leur départ pour le front les avertit :
– Sachez que, si vous tombez dans les mains des nationalistes, je ne donne pas cher de votre peau ! Surtout vous, Emilio Alvarez. Ils ne vous rateront pas, même si vous ne portez pas l’uniforme républicain ! Soit ils vous fusilleront sans autre forme de procès, soit ils vous enrôleront de force dans leurs rangs. Quant à vous, messieurs les Français, ils essaieront de vous faire parler avant de se débarrasser de vous. (P220)
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- On ne revient jamais en arrière. C'est un leurre. Les années se succèdent sans qu'on puisse ralentir le temps. On est le produit de son passé, qu'on le veuille ou non...
- Mais on peut toujours infléchir sa vie présente en fonction de ce que l'on a connu. Nul n'est tenu au fatalisme.
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- De toute façon, on ne choisit pas ses parents, ni les enfants légitimes ni les bâtards comme moi ! Par contre, on peut choisir de partir un jour pour une autre destinée.
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Adèle aimait la douceur automnale, quand l'aube prenait comme par magie la teinte des rêves. Quand l'horizon s'aquarellait de pourpre et de violine. Quand les vallées retenaient le brouillard pour mieux étouffer les cris. Le silence ouaté semblait la protéger. Les bruits se perdaient. Et lorsque les dernières écharpes de brume finissaient de s'étioler, que le ciel aiguisé par le vent du nord secouait la cime des arbres, elle respirait à pleins poumons comme pour se ressourcer.
C'était sa manière de nier l'évidence. de refuser la fatalité quotidienne qui lui collait à la peau.
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C'était l'appel, le grand frémissement. L'esprit de la montagne s'insinuait dans celui des hommes. Les drailles étaient comme les bras d'une femme, envoûtantes et charnelles. Elles attiraient les bergers et les retenaient, se faisaient câlines et perverses, ne les relâchaient que lorsqu'elles n'avaient plus de chaleur à leur donner, et pour mieux les reprendre.
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Ruben n'avertit pas ses parents de son arrivée. Il voulait leur faire la surprise, persuadé qu'ils l'attendaient tous impatiemment. IL se réjouissaiet de la compagnie de Pierre Lambert ; elle témoignerait, pensait-il, de l'importance de son nouveau travail. La présence d'un ingénieur à ses côtés ne dissiperait-elle pas les craintes de son père de le voir s'égarer sur de mauvais chemins ?
"Je saurai le convaincre du bien-fondé de l'oeuvre que nous accomplissons, lui avait promis le jeune ingénieur avant leur départ. Je commence à connaître le caractère des vieux Cévenols. Je lui parlerai comme j'ai parlé à ceux que j'ai rencontrés lors de mon voyage de prospection."
Fort de cette assurance, Ruben guida son nouvel ami sur les sentiers de son enfance.
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Avec l'arrivée du printemps, les filles se laissèrent courtiser par les garçons. Les parents commencèrent à évaluer les dots, à engager des tractations, à contacter les notaires.
Ruben ne semblait pas pressé de retourner travailler sur le chantier. Pourtant celui-ci avait repris son activité depuis qu'avec la fonte des neiges le ballast était de nouveau dégagé.
Ce fut encore Marie qui osa lui parler la première. Car elle l'aimait trop pour laisser entre eux un seul malentendu.
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«  Mars chassait les dernières froidures et annonçait déjà les douceurs printanières .La terre demeurait humide et lourde. La végétation commençait à frémir. Les premiers bourgeons avaient éclos. Le thym et le romarin épanchaient leurs effluves dans la garrigue , tandis que les vignes , endormies pendant l’hiver, accrochaient leurs premiers sarments à leurs tuteurs » ...
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Pour lui, la bourgeoisie avait conquis le pouvoir avec la monarchie de Juillet et n'était pas prête à l'abdiquer, dût-elle changer de monarque voire de régime pour préserver ses intérêts. En cette période de révolution industrielle et de profondes mutations sociales, il voyait en elle une nouvelle aristocratie, celle qui, par l'argent et les affaires, dominait à présent la société moderne;

- Vois-tu, mon brave Louis, les petits, comme nous, seront toujours dans les mains des puissants. La terre tourne, mais le monde est toujours partagé en deux : d'un côté les nantis ; de l'autre les besogneux dont nous faisons partie. Rien n'a changé ! Voilà pourquoi je crois qu'il n'y a que la révolution populaire qui puisse renverser cet état de choses.
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Le monde subit depuis plus d'un demi-siècle les effets catastrophiques du réchauffement climatique. La météo devient de plus en plus incontrôlable à cause de l'effet de serre provoqué depuis des décennies par les puissances industrielles anciennes et émergentes.
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