AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Christiane Collange (80)


Christiane Collange
Le sexisme comme le racisme commence par la généralisation. C'est-à-dire la bêtise.
Commenter  J’apprécie          171
La malédiction de Freud est venue relayer celle de la Genèse : ils n'enfantent plus dans la douleur, mais éduquent dans la culpabilité !
Commenter  J’apprécie          121
Cette idée qu'on puisse avoir peur à cinquante à l'heure fait la joie de mes petits-fils, eux qui t'ont encore connue au volant d'une voiture. Ils n'étaient heureusement pas à l'arrière quand tu t'es fait arrêter à quatre-vingt ans passés pour excès de vitesse !
Nous sommes sans doute en train d'assister aux toutes premières relations entre de très petits enfants et leurs aïeux – ne faudrait-il pas dire leurs ancêtres ? Les arrière-grands-parents étaient jadis une denrée rarissime dont on inscrivait les noms et prénoms sur les branches de son arbre généalogique. Parfois, des photos jaunies dans un ovale en carton permettaient de deviner une ressemblance, de trouver quelque vague air de famille avec une mariée un peu grassouillette ou un bidasse en bandes molletières, jamais revenu des tranchées de Verdun. Les ancêtres gardaient toujours l'air jeune puisqu'ils devenaient rarement vieux.
Désormais, c'est dans la proportion d'un sur quatre que les enfants connaissent, au moins pendant quelques années, un ou plusieurs grands-parents de leurs parents. Ils garderont des souvenirs étonnés de leurs rencontres avec eux. Grâce à ce contact avec leurs arrière-grands-parents, ils descendent profond dans l'intimité de leur passé, apprennent très jeunes la relativité du temps humain, vérifient et ressentent la rapidité avec laquelle le monde change.
Commenter  J’apprécie          120
Surtout, ne me parlez pas du "bon vieux temps" ! La vie n'était pas bonne dans les temps anciens. Elle était terriblement dure et courte.
Commenter  J’apprécie          110
On ne supporte plus d'être mal mariés comme on n'accepte plus d'être en mauvaise condition physique.
Commenter  J’apprécie          100
Freud a dit que si l'argent ne fait pas le bonheur, c'est parce que le bonheur n'est jamais qu'un rêve d'enfant réalisé, et que les enfants ne rêvent pas d'argent.
Commenter  J’apprécie          80
Le mythe du mariage "jusqu'à ce que la mort nous sépare" a la vie plus dure que le mariage lui-même.
Commenter  J’apprécie          71
Les femmes se racontent avec une grande spontanéité - si ce n'est toujours avec une parfaite objectivité -, les hommes fuient, feintent, divergent, digressent, esquivent. Pour les faire accoucher d'eux-mêmes, quelle douleur !
Commenter  J’apprécie          70
Il est certes grisant, dans un premier temps de liberté, de prendre son petit-déjeuner sur le zinc et de se faire inviter à dîner chez les copains de bonne volonté, mais il vient toujours un moment où l'on voudrait rentrer chez soi. Les femmes savent mieux que les hommes garder ou refaire leur chez elle.
Commenter  J’apprécie          50
les couples ont raison de se cacher pour mourir.
Commenter  J’apprécie          40
Christiane Collange
Certains hommes qui vous sortent ne seraient pas forcément ceux avec lesquels il fait bon rentrer.

Ca va les hommes ?, 1981
Commenter  J’apprécie          40
Le troisième âge ressemblait aux anges : il n'avait pas de sexe.
Commenter  J’apprécie          30
Les hommes jurent sur la tête de leurs enfants qu'ils se montrent infiniment plus accomodants, en dépit d'une réputation séculaire : ils crient fort mais ne boudent pas, ou pour être plus précis encore, gueulent mais ne font pas la gueule !
Commenter  J’apprécie          30
Les phallos se croient supérieurs, les machos se reconnaissent privilégiés.
Commenter  J’apprécie          30
On se supporte mieux quand on doit d'abord se préoccuper de supporter les autres.
Commenter  J’apprécie          30
L'argent est faible, hélas, quand il est dans la poche du parent et que son enfant tend la main.
Commenter  J’apprécie          30
Rien ne paraît plus cher que ce qui ne vous amuse pas, alors que le réel plaisir partagé justifie toujours le prix qu'on peut y mettre.
Commenter  J’apprécie          30
Quand nos fils et nos filles avancent dans la vie, se mettent en couple, créent à leur tour une famille, une différence saute aux yeux : les hommes que nous avons mis au monde se ferment de plus en plus aux confidences et au dialogue avec nous, tandis que les femmes sorties de nos entrailles manifestent une propension à tout vouloir mettre sur le tapis : les raisons de notre entente avec elles comme les racines de leur agressivité à notre endroit, les aléas de leur vie amoureuse ou conjugale, les péripéties de leur aventure maternelle. Les garçons se taisent parce qu'ils ont pour la plupart réussi à distendre ou couper le cordon ombilical; alors que si les filles parlent, c'est qu'elles n'ont jamais fini de régler leurs comptes avec la toute-puissance maternelle.
Commenter  J’apprécie          20
Vie de mère de famille débordée : cette expression est un pléonasme, a-t-on jamais rencontré une mère de famille inoccupée ?
Commenter  J’apprécie          20
Il n'est pas "normal" d'être triste et méchant dans le dernier tiers temps de la vie. La vieillesse n'est pas une maladie; la dépression, elle, en est une.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christiane Collange (188)Voir plus

Quiz Voir plus

Le Temps des miracles

En 1992, Koumaïl et Gloria habitent dans:

l'Usine
l'Immeuble
le Bâtiment
la Gare

15 questions
178 lecteurs ont répondu
Thème : Le temps des miracles de Anne-Laure BondouxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}