Après avoir fait deux fois le tour du pâté de maisons d=et failli perdre un pneu dans Pine Street à cause d'une ornière. Kelly repéra tout à coup une place dans la Deuxième Rue et s'y faufila juste à temps. Son sac fourre-tous en bandoulière, elle ferma sa voiture à clé et prit la direction de Delancey Street, une mignonne petite rue pavée, étroite et tranquille, située en plein coeur du cetre historique de Philadelphie.
Elle avait acheté, voilà deux ans, une modeste maison d'un étage, économisant sou après sou pour assurer l'apport nécessaire et rembourser le prêt. A l'exception de quelques trentenaires, ses voisins étaient plus âgés et habitaient le quartier depuis longtemps. Elle les connaissait presque tous, pour les avoir rencontrés lors d'une fête de voisinage, peu de temps après son emménagement. Ici, elle s'était sentie bien à l'abri, du moins jusqu'à ce que commencent les actes de vandalisme.
Le Pink Seagall se dissimulait dans un petit centre comecial situé en dehos d'Atalntic City, suffisamment près deu casino pour que les employés en d=fassent leur quartier général à l'heure du déjeuner.
Kelly s'était arrangée pour arricver un peu après 2 heurs : les clients avaient presque tous terminé leur repas, et le personnel serait plus disponible pour répondre à ses questions.
A 8 heures précises, Kelly pénétrait dans le bureau de Cecily. Situé à un étage élevé, il surplombait une route bordée d'arbres. Habillée strictement en vraie femme d'affaires, mais toujours d'une élégance extrême. Cecily désigna une chaise face à son bureau.
Zoe essaya tous les bons vieux stratagèmes pour dormir. Elle regarda un film, prit un bain chaud, compta les moutons.Elle alla dans la cuisine, s'offirt un verre de lait chaud qu'elle sirota pensivement dans sa chambre tout en regardant par la fenêtre les lumières de Manhatta, brillant dans la nuit.
Rien n'y fit. Son esprit reproduisait sans répit les événements affreux de l'après-midi. Vers deux heures du matin, toujours incapable de fermer l'oeil, elle se glissa hors du lit et se mit à la recherche de la chambre de rick. Elle n'eut quà suivre l'odeur de son eau de cologne - cette senteur citronnée qu'elle connaissait si bien.
Peu après, debout dans la chambranle de la porte ouverte, elle tendit l'oreille pour écouter la respiration régulière de son ex-époux. Elle n'aurait pas dû le rejoindre. Lui aussit avait besoin de repos.
Dan... Autrefois, le seul fait de prononcer ce prénom suffisait à déclencher des frissons de plaisir dans tout son corps. Maintenant, la seule émotion qu'elle était capable d'éprouver lorsqu'elle pensait à lui, c'était un profond ressentiment. Ce qui était tout à fait logique. Dan était entièrement responsable de leur rupture. Si seulement il avait été moins orgueilleux ! Si seulement il n'avait pas tant tenu à mener sa barque tout seul ! S'il avait accepté l'aide qu'on lui proposait... ils seraient toujours ensemble, aujourd'hui !
Nous avons tous besoin d'une petite détente de temps en temps.
Parfois, le meilleur moyen de résoudre un problème, c'est de l'ignorer.
Sherlock Holmes a déclaré un jour que le moyen le plus rapide de résoudre une affaire de meurtre consistait à éliminer l'impossible jusqu'à ce qu'il ne reste que l'improbable.
Eric ne gère pas très bien les problèmes. Placez-le devant un choix difficile, et il
optera toujours pour la solution de facilité, au détriment de tout ce qui est
raisonnable et sensé. Dans son esprit, prendre la clé des champs pendant que je m'efforce de résoudre son problème est la solution idéale.
C'est toujours plus facile quand il s'agit des enfants des autres, crois-moi. La plus grande difficulté d'être parent, à mon avis, c'est le manque de recul, le poids écrasant de la responsabilité.