"dois-je vous dire combien je vous porte sur mon coeur du meilleur de mon âme?" Lui écrira Stevens peu de temps avant sa mort. Elle survient et l'emmène [...] dans la lumière de l'été 1906.
Conscient que la mode vestimentaire n'est, en définitive, qu'un élément "circonstanciel" et "relatif" dans la modernité, Alfred Stevens écrit dans ses "Impressions sur la peinture" : "on n'est pas un moderniste parce qu'on peint des costumes modernes. Il faut avant tout [...] être imprégné de sensations modernes."
Et justement, ce sont ces sensations, éprouvées aussi bien chez lui, en famille, qu'à l'atelier avec ses élèves, au théâtre ou au concert, qui expliquent la grande diversité des thèmes qu'il aborde par ailleurs, son besoin de vivre avec son temps et son désir permanent de changement et de nouveauté.