Christina Lauren

Chez les Torres, une famille mexicano-américaine de Minneapolis, Ollie est la jumelle malchanceuse : depuis toute petite, elle cumule mésaventures, gaffes et coups du sort contrairement à sa jumelle Aml à qui tout réussit. Et pourtant Ami est mise KO le jour de son mariage par une vilaine intoxication alimentaire touchant tous les invités. Pour ne pas perdre sa lune de miel à Hawaï, la seule solution est que Ollie se fasse passer pour sa soeur et parte à sa place avec le frère du marié, Ethan. Seul problème : ces 2 là se détestent… mais que ne ferait-on pas pour un séjour de rêve à Maui ?

L’anti lune de miel commence avec beaucoup de peps et une plongée dans un grandiose mariage dans la fofolle famille Torres où Ami-la-maniaque a prévu une liste de corvées à chacun pour être sure que tout sera parfait lors de son mariage. Malheureusement après le coup du sort de l’intoxication des invités au buffet de fruits de mer, j’ai trouvé que le rythme retombait un peu : le pitch des 2 ennemis jurés obligés de cohabiter (et ici encore pire : de faire semblant d’être de jeunes mariés follement amoureux) est vu et revu et l’intrigue se traine un peu sans grande surprise. On se doute souvent à l’avance de ce qui va arriver et l’auteure insiste lourdement sur le fait qu’Ollie trouve Ethan insupportable même si même si… il peut se montrer charmant (et plutôt attirant quand il enfile un caleçon de bain !).

Heureusement le roman devent plus sympathique quand arrive le rebondissement attendu : les ennemis jurés commencent à se plaire et se rapprochent petit à petit. On reste dans le cliché de la romance entre 2 personnes que tout opposait mais l’auteure réussit à insuffler suffisamment de clins d’oeil et de situations insolites pour qu’on passe un bon moment. Voici le futur patron d’Ollie qui débarque et l’horrible ex d’Ethan en vacances avec son nouveau fiance et de quiproquo en malentendu, les 2 complices vont devoir jouer le petit couple amoureux au delà de toute attente ! J’ai beaucoup aimé le personnage d’Ollie, celle à qui sa flamboyante jumelle a toujours fait de l’ombre et qui est persuadée que rien de bon ne va lui arriver. Confrontée à un environnement différent, elle va peu à peu se révéler, faire ses propres choix et trouver ce qu’elle veut vraiment. L’auteure réussit le bon mix humour, romance et rebondissements avec une petite touche de farfelu de ci de là et les pages se tournent toutes seules tant on espère une fin heureuse pour ces 2 là !

L’anti lune de miel ne révolutionnera pas le genre mais pour une lecture détente je l’ai trouvé plutôt réussi : drôle, original, avec suffisamment de recul et d’humour pour ne pas se prendre au sérieux. A glisser dans sa valise pour les vacances ou pour passer un bon moment sans prise de tête !

— Est-ce qu'on vient vraiment de décider quelque chose ? demande-t-il.
Je ferme les yeux en souriant.
— Je crois bien.
— Parfait. Parce que je suis assez fou de toi.
Je retiens mon souffle et avoue :
— Moi aussi, je suis folle de toi.
Je sais que si je me tournais pour le regarder en face, je le verrais sourire. Je le sens dans la manière dont il me serre plus étroitement dans ses bras.

“Celà fait des années que nous avons commencé à parler de ce livre : Christina a travaillé comme conseillère pédagogique d’un collège dans l’Utah, et a vu plus d’un jeune qui croyait honnêtement, de façon déchirante, que ses parents préféreraient avoir un enfant mort plutôt que gay. Ayant grandi, en étant bi, dans le monde bienveillant envers les queers de la baie de San Francisco, Lauren éprouvait l’obligation sociale de tendre la main à des jeunes dont l’expérience n’était pas aussi facile que la sienne. Nous avons fait beaucoup de recherches avant de commencer à écrire notre premier jet et nous avons fait un petit voyage à la BYU, à Temple square avec notre cher ami Matty Kulisch” pg397

Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens pensent que le déni permanent vaut mieux qu'une déception passagère.

“Did we just decide something?” He asks.
“I think so.”
“Good because I’m sort of crazy about you.”
- Ethan and olive

Individuellement, Ethan et moi sommes des personnes plus intelligentes que la moyenne, alors pourquoi sommes-nous si stupides ensemble ?

Elle portait un tee-shirt qui disait « Pense Comme un Proton, Reste Positif, et j’ai pensé qu’une femme capable de comprendre un jeu de mots de physique-chimie devait être exceptionnelle.

Je me demande ce qui me plaît autant chez Josh Im. Ce n'est pas seulement son physique. Ou sa gentillesse. C'est son calme intérieur qui attire mon être chaotique comme un aimant. Chaque fois que je croise son regard - depuis notre première soirée aux relents nauséeux jusqu'à maintenant - je ressens un doux frémissement dans la poitrine : je suis un satellite qui aurait trouvé son orbite.

_«Pose-moi comme un sceau sur ton cœur,comme un sceau sur ton bras,car l'amour est fort comme la mort,la passion implacable comme l'abîme»,

Ce vertige de bonheur que je ressens depuis le retour de Chloé m'aide à ignorer les murmures qui nous précédent dans les couloirs de Ryan Media Group. J'ai mon bureau et elle a le sien, maintenant. Nous sommes tous les deux déterminés à nous prouver à nous-même et au reste du monde que nous pouvons réussir sur tous les plans.

J'ai vu son corps de près et j'ai vu cet enfant grâce aux échographies. Je ne suis pas expert en la matière, mais je ne vois pas comment ça pourrait se passer comme ils ont prévu que ça se passe. (Bennett)

Une petite voix en moi murmure que je devrais faire attention, allumer mes warnings intérieurs. Même s’il a des airs de roi du monde, Niall est un type qui pense à tout, prend des précautions en permanence et ne sait pas ce qu’est la spontanéité. Je devrais peut-être apprendre à maîtriser l’instinct qui me pousse à foncer et à réfléchir après.
Un bon conseil, j’en suis persuadée.
Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Niall Stella m’attend. C’était quoi, ce conseil déjà ?

- Je sais qu'on n'est ensemble que depuis un peu plus d'un an, dis-je rapidement. Peut-être que c'est trop tôt ? Je comprendrais si tu me disais que c'est trop tôt. C'est juste ce que tu viens de dire sur notre manière de nous embrasser. Je pense la même chose de tout ce qu'on fait ensemble. J'aime tout. J'aime être en toi, travailler avec toi, te regarder travailler, me disputer avec toi, m'asseoir sur le canapé et rire avec toi. Je suis perdu quand je suis sans toi, Chloé. Rien ni personne n'est aussi important que toi, à chaque seconde. Pour moi c'est comme si on était déjà mariés dans ma tête. J'imagine que j'ai envie de rendre la chose officielle, en un sens. J'ai l'air d'un imbécile ? Je ne pensais jamais ressentir cela avec personne.

- J'espère que tu en finiras bientôt avec ce job. (Je lui caresse la joue et ne résiste pas à effleurer ses lèvres.) J'espère que ce ne sera pas toujours comme ça. J’apprécie tellement le temps que je passe avec toi.
Ansel ferme les yeux, soupire et esquisse un sourire.
- Quand tu parles comme ça, j'ai réellement l'impression que tu es ma femme.

Il rit et m'embrasse.
Je t'aime, Ruby.
Nombre de fois où Niall Stella M'A Appelée Ruby en Me Disant Qu'il M'Aime : Une.
Et ce n'est pas finis.

Le plaisir que j'éprouve à être prés d'elle me surprend.

- Décidément, mes deux femmes sont sublimes.
- Facile, Annabel est le plus beau bébé du monde.
Défendue, gaie, Sara me sourit. Comme si elle savait depuis le début que nous allions y arriver.
J'embrasse ma fille sur la joue. Au contact de sa mère, elle s'est tout de suite calmée.
Je chuchote :
- Tu as hérité de la sensibilité de ton papa. Désolé, ma chérie. Mais comme tu es aussi forte que maman, tout ira bien pour toi.

Putain, je pense que j'ai finalement compris: on ne tombe pas amoureux de la personne avec qui on se sent le mieux, on tombe amoureux de la personne dont le départ nous détruirait.

Être juste amis, ça fonctionne tant que tout le monde souhaite la même chose. Dès lors que les besoins de l'un changent, le château de cartes s'effondre.

- J'ai été dans tous mes états quand j'ai rompu avec toi. J'avais besoin de comprendre pourquoi. (Je hausse les épaules.) Maintenant c'est le cas.
Il m'embrasse sur le front en acquiesçant. Je lui rappelle :
- Tu as dit que tu savais que nous nous aimerions passionnément. Tu avais raison : je ne m'y attendais pas. Je n'avais jamais ressenti ça jusque-là.
- J'en suis heureux. Je veux être l'amour de ta vie.