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Citations de Christine Angot (352)


Il glissait ses doigts dans les siens comme les ailes au repos d'un petit oiseau, à l'abri dans un étui.
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L’inceste est vraiment le livre où je me présente comme une grosse merde, tout écrivain doit le faire une fois, après on verra. Ou peut-être le faire plusieurs fois, ou peut être ne faire que ça. Ecrire c’est peut-être ne faire que ça, montrer la grosse merde en soi. Bien sûr que non. Vous êtes prêts à croire n’importe quoi. Ecrire ce n’est pas une seule chose. Ecrire c’est tout. Dans la limite. Toujours. De la vie, de soi, du stylo, de la taille et du poids.
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Si la masse était émotive, il n'y aurait plus de guerres, plus de boucheries. Les moments émus de la masse tournent vite à l'hystérie, à la sauvagerie, au pillage, au sacrifice.
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Quand ils entendent le mot amour il sortent leur dictionnaire.
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Elle m’a prise dans ses bras. J’ai accroché mes doigts derrière sa nuque,
et j’ai posé ma tête sur sa poitrine. Elle caressait mes avant-bras et mes
poignets.
— Il est là mon plus beau collier. C’est les deux bras de ma petite fille.
Elle a caressé ma tête, mes cheveux, et de nouveau mes bras noués.
— C’est mon plus beau collier. Un plus beau collier ça n’existe pas.
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Il y avait ceux qui savaient, ceux qui ne savaient pas. ça ne changeait pas grand chose. Les uns pensaient que j'allais bien, parce que je ne l'avais pas dit, les autres, parce que je l'avais dit.
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P11
Il lisait "rendez vous", on venait dr de se rencontrer, c'était le. Lendemain de notre première nuit. Il avait un blouson d'hiver en cuir marron, son jean bleu ciel troué aux genoux, sa peau noire au travers.
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Elle lui dit que, comme preuve de cet amour qu'il a pour elle, elle voudrait que la prochaine fois, quand ils se verront, il ne se passe rien de physique, pas de geste. Même, si c'était possible, dès le lendemain. Juste pour voir, pour savoir si c'est possible.
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Je vais pas être celui qui va te brûler sur un bûcher. Je te laisserai vivre. Je rentrerai en Martinique. T'étais avec lui avant de me rencontrer, c'est normal que je m'efface si vous voulez vous retrouver. Je sais que je peux être heureux sans être avec la personne que j'aime. Si t'es heureuse, je serai heureux… 
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"Vanité des vanités, vanités des vanités, tout est vanité. Au centre-ville, des pans de mur retournent à la poussière...vanité."
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C’est peut-être cela la sagesse. Regarder ses colères comme par une fenêtre le paysage.
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Première lecture de cet auteur et une très bonne surprise. Dès les premières pages le style est dérangeant, haché et distancié. Sans sentiments : de simples descriptions. Mais en avançant dans cette histoire, le style prend tout son sens. Dans les années 50, une belle jeune fille modeste tombe aveuglement amoureuse d'un homme éduqué, de bonne famille. Elle va tout accepter de cet homme : ne pas se marier, élever sa fille seule et rester disponible quand il voudra les revoir des années plus tard. Christine Angot décrit avec beaucoup de finesse la relation entre ses parents, lui reste toujours incroyablement bien élevé et courtois,mais totalement sadique. La relation de la mère et de sa fille,évolue quant à elle de l'amour exclusif à la haine puis à l'apaisement . La narration de la découverte de l'inceste est très digne, le silence de la mère pose question. Un magnifique livre qui secoue !
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Première lecture de cet auteur et une très bonne surprise. Dès les premières pages le style est dérangeant, haché et distancié. Sans sentiments : de simples descriptions. Mais en avançant dans cette histoire, le style prend tout son sens. Dans les années 50, une belle jeune fille modeste tombe aveuglement amoureuse d'un homme éduqué, de bonne famille. Elle va tout accepter de cet homme : ne pas se marier, élever sa fille seule et rester disponible quand il voudra les revoir des années plus tard. Christine Angot décrit avec beaucoup de finesse la relation entre ses parents, lui reste toujours incroyablement bien élevé et courtois,mais totalement sadique. La relation de la mère et de sa fille,évoluent quant à elles de l'amour exclusif à la haine puis à l'apaisement . La narration de la découverte de l'inceste est très digne, le silence de la mère pose question. Un magnifique livre qui secoue !
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On est une mére et sa fille, voilà, c'est tout. Deux personnes dans une maison c'est pas une famille.
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Ça, c'est l'amour entre une mère et son enfant. Il ne meurt jamais. Il ne se finit jamais. C'est un amour éternel. L'amour entre un homme et une femme c'est autre chose. Il ne peut pas être éternel. Mais il est très fort aussi.
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Je
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Elle a faim, elle n'a pas d'argent. Heureusement qu'à ses pieds elle a son sac de voyage, qui est la seule chose familière de toute la gare. Elle le regarde et elle lui parle.
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Maurice pleure. Sa mère est malade, elle doit se faire opérer. Elle a une boule du sein qui est peut être cancéreuse. J'ai pensé que c'était de ma faute. Que c'était à cause du livre que je l'avais tuée.Comme après la sortie de "Linceste" quand mon père est mort.
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Je me laissais de nouveau séduire sans choisir moi même, en sachant que ce n’était pas ma vie, par défi et pour me prouver que je comprenais le pouvoir érotique de n’importe qui. Je me disais : toi tu ne me plais pas, mais je peux quand même. Mais après je restais longtemps accrochée dans la toile, parce que les réseaux affectifs se mettaient en place. C’était automatique, que la personne me plaisait vraiment ou pas. Je partais généralement après avoir fait un livre où mon éloignement se ressentait et les efforts que j’avais faits, la personne se blessait et ne voulait plus me voir. J’avais fait tous mes choix amoureux peut-être en fonction d’un seul critère, que ça m’éloigne de ma mère… Je regrettais les efforts accumulés pour aimer des êtres qui n’en valait pas la peine. Ils m’apparaissaient dans leur banalité maintenant.
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Christine Angot
La scène de sexe, pour moi, c’est un peu : tant pis. Tant pis, j’écris ça.
De toute façon, écrire, depuis le début, c’est : tant pis.
Tant pis, j’écris ça comme ça. Il n’y a que dans cette décision qui est aussi un regret que ça fonctionne. Et ce « tant pis » au fond libère.

(Revue Aventures N°1)
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