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Critiques de Christine Avel (45)
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Le creux des maths

Abel est nul en math alors que tous les membres de sa famille sont des surdoués. Le jour de son anniversaire il espère, comme Harry Potter, recevoir un hibou ! Mais c'est une toute autre surprise qui l'attend ! Abel va effectivement partir et découvrir un nouveau pays, de nouveaux horizons...



Un récit qui réconfortera tous ceux qui ont le creux des maths ou tout autre creux ! Il évoque la difficulté d'être normal, de se sentir parfois insignifiant. Le récit est très agréable et rapide à lire et le texte plein d'espoir.


Lien : http://0z.fr/YI1Y4
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La revanche de Nébouzat-le-Froid

Comment devenir un célèbre inventeur et ne plus avoir honte d'habiter un tout petit village nommé "Nébouzat-le-Froid", qui apparaît comme une patte de mouche sur la carte régionale d'Auvergne?

Avec un grand-père dont les mots préférés sont invention, vestiges et runique, toute la famille d'Eloi est occupée par des fouilles archéologiques autour de la maison familiale.

Beaucoup d'humour et de malice qui finalement aboutiront à la revanche du village "Nébouzat-le-Froid" sur son voisin plus célèbre"Nébouzat-le-Chaud".

Et pourquoi ne pas rebaptiser "Nébouzat-le-Froid" en "Nébouzat-le-Fier", cela lui sied tellement mieux !

Petite histoire amusante à savourer sans modération.
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Ici seulement nous sommes uniques

Le reste de l’année n’existe pas, n’existe plus pour ce petit groupe d’enfants qui se retrouvent chaque été sous ce ciel d’un bleu profond, sur ce sol de terre rouge, dans cette eau fraîche et scintillante. Sur cette petite île grecque, tout a ce parfum d’immuabilité qui les rassure et qui leur procure d’été en été ce bonheur extatique.



Leur monde commence là.



Une maison et un chantier de fouilles où exercent leurs parents archéologues, un jardin indiscipliné bordé de tamaris, une crique de sable doré et brûlant. Le blanc éclatant de la chaux sur les façades des quelques habitations du village. En quelques lignes, si agréables à parcourir, je suis transportée sur les lieux. M’apparaissent la tignasse bouclée et rebelle de Zac, ses lectures à voix haute pour prolonger les soirées. M’éblouissent les coquillages de Niso ramenés des profondeurs, Niso toujours entre deux eaux, indissociable de son masque de plongée. M’arrive la petite voix d’Evi qui compte les insectes écrasés pour s’endormir, petits cadavres qui mouchètent les murs des chambres.

Ils se sont choisi des noms aux accents méditerranéens pour ce monde distinct.

Leurs parents d’été sont aussi bien différents, leurs exigences annuelles se relâchent et leurs tempéraments, attisés par la fièvre des trouvailles archéologiques, s’échauffent en même temps que les températures.

Les enfants grandissent au milieu des recherches et gestes minutieux afférents aux fouilles jusqu’au moment où leurs centres d’intérêts filent, loin des parties de cache-cache de l’enfance.





C’est un petit livre sur le temps qui creuse, les moments qui s’oublient et ceux qui demeurent à tout jamais sertis dans les souvenirs.

C’est un petit roman d’une puissance évocatrice douce et en même temps mélancolique sur les changements fulgurants et inéluctables des êtres, des lieux, du monde. En quelques pages, l’auteure a su saisir et nous restituer l’accélération de ces modifications profondes.

C’est une petite lecture sur le glissement de l’enfance vers l’adolescence, puis vers l’adulte, qui fait immanquablement écho au nôtre.

C’est un concentré de petits faits anecdotiques qui font le tout de la vie.

La belle plume de Christine Avel irradie tous ces souvenirs précieux d’instants à l’apparence banale mais qui marqueront et s’ancreront dans les vies à venir de ces enfants. L’insouciance du temps indissociable de l’enfance s’évapore et se perd définitivement.



L’immuabilité est un vain mot.



De cette pointe rocheuse où les enfants plongeaient tous ces jours d’été, on assiste à l’évolution des êtres et du monde, tout simplement.



De ce tout petit livre se dégage un charme fou. Est-ce dû à cette belle écriture, à la nostalgie du temps qui passe, à la mise en lumière de doux moments anodins qui jalonnent chaque enfance ? Je ne sais, mais une chose est sûre, j’ai adoré le temps passé avec lui.

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Ici seulement nous sommes uniques

Denis, Giacomo, Isabelle deviennent le temps de l'été Niso, Zac et Evi. Pourquoi changer ainsi de nom ? Ces jeunes sont les enfants d'archéologues qui tous les étés viennent travailler sur un chantier de fouilles au cœur d'une île Grecque. C'est l'histoire de ces étés que nous racontent d'une plume sensible l'auteure Christine Avel mais comme tout change, tout évolue, tout se transforme, eh bien les enfants deviennent adolescents et puis de jeunes adultes.



C'est un bonheur de les suivre enfants, sur les chemins de l'île qui les conduisent à la crique, pieds nus dans cette nature encore préservée aux senteurs méditerranéennes. Et c'est très intéressant de découvrir comment ce vécu va se transformer en souvenirs, avec chacun ses propres clichés, que vont-il en faire ?



J'ai savouré ce roman délicat de l'enfance, ces thèmes ici abordés comme les souvenirs, la métamorphose de toute chose, le devenir .... Comment ce chantier est-il passé d'un lieu de recherche rudimentaire à un lieu attractif pour développer le tourisme ... ce tourisme de masse qui une fois de plus agresse un environnement et ses gens.



De très belles réflexions nous sont suggérées tout en douceur, enfin voilà comment moi je l'ai perçu.

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Ici seulement nous sommes uniques

Un vrai livre « sur rien », ou à peine, sur un confetti, un mouchoir de poche, ou mieux « un territoire grand comme un timbre-poste » (ah, le si désuet timbre-poste aujourd’hui, l’image elle-même porte ce qu’il faut de nostalgie à l’affaire !) comme il est dit dans la dernière phrase, en écho aux mots de Faulkner rappelés par Pierre Michon, cité en exergue, oui, si un des livres de cette Rentrée littéraire réalise pleinement l’idéal flaubertien, c’est bien celui de Christine Avel, ce « Ici seulement nous sommes uniques » (à paraître fin août chez Buchet-Chastel), brillant comme le reflet du soleil sur une vague de la mer des Cyclades ! Une île grecque, elle-même de dimensions modestes (on pourrait penser à ce « caillou » de quelques milliers de mètres carrés qu’est la minuscule Simi), et, proche de son rivage, un carré de fouilles voisinant la maison des archéologues. Plus loin, un village, son cimetière, quelques chemins de mauvaises pierres, une crique rafraîchissante complètent, sous la canicule, le décor. C’est là que plusieurs étés de suite se retrouvent, pour une campagne d’exploration, un groupe d’archéologues, venus des quatre coins de l’Europe, avec leurs enfants. Issu de cette petite troupe de gamins, le narrateur tient la chronique de ces semaines heureuses, des jeux, des rituels, des lectures, évoquant les figures marquantes de la bande, Niso le téméraire et sa petite sœur Evi, Zac le rebelle, l’impénitent lecteur à voix haute. L’atmosphère du campement fleure bon les années 70, et si les parents chercheurs semblent partager certains idéaux hippies de l’époque, parmi eux, aussi, se détachent quelques originaux, les Forestier, adeptes de toutes les modes éthiques successives, Brovski le coeur d'artichaud, Gerhard Bauer le dandy maniaque aux éternels gants noirs. Tout ce petit monde cohabite, fouille, plonge dans la crique à la recherche de coquillages chatoyants ou d’un énigmatique triton. Mais bientôt les enfants grandissent, l’adolescence change comportements et regards, la magie des lieux s’estompe, petits ou grands finissent par se perdre de vue… Et puis, quinze ans plus tard, une invitation inattendue les réunit à nouveau, le temps d’un « inventaire » doux-amer, d’une résurrection mélancolique des légendes de l’enfance… « Ici seulement nous sommes uniques », au titre si évocateur, renferme cet inoubliable Trésor de la mémoire, poli par les mots de Christine Avel, ce « rien » des vies enfouies tracé sur les tessons dorés de ses mots. Quand l’écriture se fait ainsi, avec brio, vivante archéologie, on applaudit !



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Le creux des maths

J'ai emprunté ce petit livre à la médiathèque, car j'ai trouvé son titre vraiment sympa. C'est l'histoire d'un petit garçon, Abel, qui est né dans une famille de matheux, mais lui, au lieu d'avoir la bosse des maths, il a le creux des maths ! Même ses petits frères sont beaucoup plus doués que lui. Le jour de ses 11 ans, alors qu'il rêve de recevoir une lettre l'invitant à rejoindre une école de sorciers, comme Harry Potter, il reçoit en fait une lettre lui annonçant qu'il a gagné un concours de maths et qu'il est invité à passer une semaine en Finlande avec un grand mathématicien... Un petit livre qui se lui facilement, mais qui m'a un peu laissé sur ma faim. Le thème de la position dans la famille d'un enfant moins doué que les autres est juste survolé. Dommage.
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Ici seulement nous sommes uniques

Tous les étés depuis plusieurs années, un groupe d’enfants se retrouve sur une île grecque. Effectivement, leurs parents, archéologues, travaillent sur les fouilles d’un chantier. Dès lors, et pendant toute la durée de ces vacances, l’insouciance et l’amitié seront de mise.



Voilà un roman de toute beauté et que j’ai dévoré, tant il m’a plu. Et pourtant, il ne se passe pas vraiment grand chose et le tout reste très contemplatif. Mais que c’est nostalgique. Ce court roman a toutes les allures du conte initiatique, avec pour toile de fond le temps qui passe et cette nostalgie d’une enfance insouciante.



Le narrateur, dont on ne saura rien, même pas à la fin, nous raconte donc le quotidien de ces enfants sur cette île idyllique. On va les voir évoluer d’années en années, passer d’un espoir à chaque fois renouvelé de revenir dans cet île l’été suivant, à un état de lassitude au fur et à mesure qu’ils vont grandir.



L’auteure nous conte cette enfance qui s’envole trop vite, ces moments d’éternité avant de devenir adolescent et adulte. Elle le fait remarquablement bien, au travers du portrait des quelques enfants qui vont tout partager pendant ces mois d’été. Elle a su faire évoluer ces personnages dans le temps, ne les a pas gardés statiques, bien au contraire, les a bien nuancés et très bien dépeints.



La plume de l’auteure est très particulière, et ce sera mon petit bémol en ce qui concerne ce roman. Effectivement, je n’ai pas toujours adhéré à son style, trouvant parfois les phrases tournées d’une manière trop spéciale et qui ne facilitent pas forcément la compréhension. Malgré tout, ceci reste en l’occurrence un détail qui n’aura pas émaillé mon plaisir de lecture.



Voilà donc un roman qui mettra en exergue l’enfance et son insouciance, et le temps qui passe et nous change. Un très beau roman aux allures de conte initiatique, que j’ai fortement apprécié et que je vous recommande.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Ici seulement nous sommes uniques

Niso, Evi sont frère et soeur. Avec un groupe d'enfants de toutes nationalités, ils rejoignent chaque été une île grecque et vivent quelques semaines follement intenses et heureuses, sur un chantier archéologique. Mais un jour il faut grandir, quitter l'île et l'enfance, accepter la violence du monde...



Formidable roman sur la difficulté de grandir, éloge aussi de la différence, d'une certaine folie. J'ai aimé l'écriture, très sensuelle, les personnages (....surtout les adultes, carrément barrés!), ce milieu de l'archéologie apparemment très particulier. C'est aussi une belle réflexion mine de rien sur le passé qui reste présent en nous...et une plongée dans l'été grec, dégustée d'un trait, avec un petit ouzo en accompagnement.
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Ulysse 15

J'ai fait la découverte avec mon enfant de 8 ans d'Ulysse un petit garçon qui a pour ami un chat du nom de Farine. Il est assez introverti et alors que ça maîtresse lui demande d'"imaginer le début d'une grande aventure", Ulysse sèche son stylo à la main.

Mais la disparition de Farine va tout remettre en cause, et l'aventure il va la vivre et son imagination va marcher à plein régime. Alors à votre avis, va t-il réussir à retranscrire sur son cahier ce qui l'a vécu ?

Un petit livre que l'on a du mal à ne pas lire d'une seule traite.

Un vrai coup de coeur pour nous deux.
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Ulysse 15

Chacun devait ouvrir son cahier d'écrivain offert par Mme Laraoui la maîtresse et raconter. Quelque chose de surprenant, d'inhabituel, trépidant. A trépidant, Ulysse n'entendait que le mot dent, à brosser correctement surtout et plusieurs fois par jours. Rien de très. Pas de plus, mais plutôt quelque chose en moins. Le chat d' Ulysse s'était fait la malle et depuis aucune trace. Peut-être s'est-il fait enlevé? Peut-être que le jeune garçon solitaire de sa rue, Hugo, a vu quelque chose? Peut-être que Farine le chat s'est réfugié chez le couple de voisins avec le corbeau girouette sur le toit? Peut-être a t-il servi de ballon aux frères Mizzi? Peut-être est-ce là un début d'aventure?



: "Avez- vous vu Mirza? Ça y est, je le vois! Veux-tu venir ici! ", comme dirait l'autre. Mais c'est une autre chanson que fera fredonner Farine à son jeune maître Ulysse. Ulysse, qui est un petit garçon sage et discret, va devoir défier sa nature et ses habitudes, se montrer aventurer et gratter aux portes du quartier pour trouver sa jolie bête à poil noire introuvable. Une démarche qui ne le met pas à l'aise mais la fin justifie les moyens. Des rencontres sympathiques, d'autres moins, certaines étonnantes, Ulysse va faire la connaissance d'un jeune garçon plus introverti que lui, Hugo, qui connait les environs comme sa poche et voit tout de sa cabane secrète. Une chouette cabane! Le pire moment de la journée sera sa rencontre avec les frères Mizzi plutôt que le fait difficile de sonner chez Monsieur Mercier, surnommé le vampire à la barbe bleue par ces mêmes garnements. Ulysse se montrera digne du héros dont il porte le nom en utilisant la ruse pour se sortir gentiment de sa mésaventure. De quoi remplir un cahier d'écrivain finalement. Une histoire simple, sympathique sur un épisode de la vie quotidienne qui nécessite du courage à échelle d'enfant tout de même. Une étape qui fait grandir et se termine bien. Le récit est imaginé par Christine Avel et devrait plaire. Ce premier roman est agréable par ailleurs aussi pour les illustrations du talentueux Jean-Luc Englebert, auteur d'albums jeunesse aux petits personnages espiègles. Un petit roman et des auteurs à découvrir.
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Le creux des maths

L'histoire d'Abel, un jeune collégien, qui, contrairement aux autres membres de sa famille, est nul en maths. Mais une surprise l'attend.

Le livre est agréable à lire, le ton est juste, le narrateur attachant et l'humour fonctionne bien.

Le problème à mon sens est l'histoire complètement invraisemblable (le garçon arrive tout seul en Finlande, hébergé chez un inconnu...). Dommage.
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La revanche de Nébouzat-le-Froid

La ville de Nébouzat-le-Froid est bien moins renommée et prisée que sa voisine, Nébouzat-le-Chaud, regorgeant de sites prestigieux à visiter.

Pourtant, Eloi, jeune habitant de Nébouzat-le-Forid fera un jour une découverte (grâce à son chien) : un os ! Et celui-ci pourrait bien être un trésor pour cette cité et ses habitants qui aimeraient bien attirer la lumière vers eux.

De là naîtra une grande effervescence dans la famille d'Eloi, entretenue particulièrement par son grand-père qui se voit déjà ramener à sa ville le succès qu'elle mérite.

C'est une histoire bien sympathique et je doit dire qu'en tant qu'amateur de l'hiver, je n'ai pas été surpris que Nébouzat-le-Chaut soit plus appréciée que Nébouzat-le-Froid... Les gens préfèrent généralement le chaud au froid et l'été à l'hiver ... Mais pas moi ;-)
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Ici seulement nous sommes uniques

Ce livre est un petit bijou qui nous replonge dans l'enfance et nous emporte dans une atmosphère chaude et douce d'un été en Grèce.

L'écriture est très poétique, elle n'est pas linéaire mais ce ne sont que des bribes de l'enfance, des souvenirs pour la plupart heureux, des instantanés de vie. Nous suivons les étés consécutifs pendant lesquels une bande d'enfants vivra sur une île grecque , dans la maison des fouilles dans laquelle leurs parents respectifs sont archéologues. Le narrateur a eu l'idée originale de s'inclure dans le groupe , mais sans se nommer, en utilisant l'emploi du "nous" ; de ce fait on ne sait jamais qui est cette personne, si elle fait partie du groupe, si elle est un des enfants cités ou si elle est tout simplement "le groupe". L'auteur nous dépeint des enfants puis des adolescents très vrais, très justes, très attachants qui ont des vies plutôt normales simplement comme les nôtres. Et c'est pour cela qu'on y est avec eux, à la plage, nous ressentons comme eux la chaleur torride, nous entendons les cigales chanter, nous sentons les embruns salés, nous plongeons avec eux de la pierre plate. J'ai adoré lire ce livre qui m'a replongée pour un beau moment dans une enfance que l'on ne peut que reconnaitre, même si le lieu et le groupe ne sont pas les mêmes. C'est un réel hommage à l'enfance qui est écrit là.
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Stage de survie

Abel, comme toute la classe, doit trouver un stage et bien sûr rédiger ensuite un rapport. Nous sommes tous passés par là et avouons qu'à 14 ans ce n'est pas évident. Une semaine où il devra observer le travail de son tuteur de stage, son ami Léo lui annonce qu'il va intégrer le service informatique du RAID tandis que lui il atterri au service comptabilité d'une entreprise de carton où travaille sa belle-mère actuellement en congé suite à la naissance de sa demi-sœur.

Pas très à l'aise avec les chiffres Abel se retrouve mêler bien malgré lui à une étrange affaire de détournement de fonds, et comme dans de tel cas l'habit de fait pas le moine, les conjectures d'Abel vont mener loin dans l'aventure.



Même si le début n'étant guère entraînant je me suis vite laisser prendre par le rythme et le mystère, l'enquête mené par Abel et José le comptable est très amusante et devrait plaire à ces ado dont la recherche de stage ne devrait pas tarder à commencer.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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La revanche de Nébouzat-le-Froid

Éloi vit en Auvergne, dans un village exposé au nord et justement nommé Nébouzat-le-Froid. Les habitants de Nébouzat-le-Froid regardent avec envie « ceux d’en face », les gens de Nébouzat-le-Chaud, commune qui bénéficie d’un bien meilleur ensoleillement, et qui de surcroît possède des vestiges préhistoriques – grottes et tumulus. Un jour, en rentrant chez lui, Éloi entend un grand cri : son grand-père vient de trouver un os gigantesque, déterré par le chien Jojo. Probablement un os de dinosaure ou de mammouth. Dès lors, tous les rêves et tous les espoirs sont possibles : Nébouzat-le-Froid aura son site archéologique, son musée… et prendra enfin sa revanche sur « ceux d’en face » !



L'avis de Tom, 9 ans 1/2 : J'ai trouvé ce livre sympa, mais un peu ennuyeux, car il ne se passe pas beaucoup de choses. Pas assez d'action. J'ai bien aimé la petite guerre entre les deux villages. Les personnages sont basiques. 



L'avis de la rédaction : Un roman agréable à lire et divertissant, qui a le charme désuet des querelles de clochers.
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Chasseur de cyclones

« Chasseur de cyclones » est un texte particulièrement court (111 pages). On va suivre Elise, jeune fille passionnée de photographie, qui est « contrainte » de suivre sa mère aux Bahamas pour une courte durée. Où est la contrainte me diriez vous ? Le problème est que sa mère a invité Léa à se joindre à elles. Léa : ancienne pseudo meilleure amie d'Elise.



J'ai beaucoup aimé le personnage d'Elise. C'est une jeune fille pleine de pep's et dès le début j'ai accroché avec son humour et sa personnalité. C'était un réel plaisir de lire ses pensées et son répondant.

Dans son livre Christine Avel aborde plusieurs thèmes en peu de pages. Relation mère/fille, catastrophes climatiques, pauvreté, préjugés. Ce que je regrette c'est le manque de développement. Même si l'histoire est bien exécutée et divertissante il m'a manqué quelque chose. Je ressors avec la sensation que ces thématiques ont été survolées. De plus, je trouve que la seconde moitié du livre manque un peu d'énergie par rapport à la première. Pas par manque d'action, le rythme est constant. Ce serait plus un manque de fraîcheur. La fraîcheur des répliques d'Elise. Dans la première partie elles apportent du dynamisme et du mordant. Deux qualités qui m'ont conquise dès le départ. Mais dans la seconde moitié elles sont beaucoup moins présentes et m'ont manqué.

J'aurai bien aimé apprendre à connaître le mystérieux Josh également. Ses apparitions sont très brèves, et pourtant il m'a plu tout de suite.



« Chasseur de cyclones » est un livre court, plutôt sympathique, mais peut-être trop court… Il m'a manqué une étincelle.

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Le creux des maths

Abel a 11 ans et vit dans une famille pour laquelle les mathématiques sont un amusement. Abel, quant à lui, ne comprend rien aux chiffres. Un jour, il gagne un voyage en Finlande avec Élias Chomsson, un génie des mathématiques.



À partir de 10 ans.
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La revanche de Nébouzat-le-Froid

Quand on vit à Nébouzat-le-Froid, on se dit qu'on n'a pas de chance mais en plus quand le village voisin est fier de montrer ses découvertes archéologiques, la famille d'Eloi ronge son frein.

Parce que le grand-père rêve d'être inventeur, et toute la famille aussi. Alors quand sur le pas de la porte, ils découvrent un os gravé déterré par le chien, il n'en faut pas plus pour que la petite famille se transforme en archéologues amateurs, élaborant un terrain de fouille en bonne et due forme.



Une petite histoire très amusante, avec des rebondissements et une bonne pointe d'humour.



A lire à partir de 8/9 ans en autonomie.
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La revanche de Nébouzat-le-Froid

Drôle de roman, bourré d'humour, avec une famille de doux dingues convaincue d'avoir déterré un trésor archéologique dans le jardin. Une enquête farfelue et des personnages haut en couleur, ma fille de 10 ans a adoré...et moi aussi!
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Ulysse 15

Ulysse est un jeune garçon timide et réservé, qui aime bien rester tranquille chez lui avec son chat Farine. Mais alors que celui-ci disparaît, l’aventure vient frapper à la porte, au grand dam d’Ulysse!



Bon, déjà, un petit chat noir avec une tâche blanche au bout du museau qui s’appelle Farine, je trouve ça super drôle et mignon. Ce petit garçon réservé et calme prend son courage à deux mains pour partir explorer le voisinage et enquêter sur la disparition de son chat, c’est courageux! Il est très malin et pas si peureux que ça. Il en sortira plus grand et plus sûr de lui. Au programme : affronter le voisin Barbe Bleue, le clan des Mizzi, frapper aux portes des voisins, se faire de nouveaux amis et peut-être, enfin, retrouver ce maudit chat!



Un roman d’apprentissage sous couvert d’une histoire sympathique avec quelques illustrations bien mignonnes.

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