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Critiques de Christine Deroin (92)
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Tout d’abord je tiens à remercier babelio et les éditions « Oskar » qui m’ont permis de lire ce livre et de découvrir la collection.



Agathe roule un dernier joint et s’adresse à lui, lui parle régulièrement car elle décidé d’arrêter le cannabis.



« Cela fait huit mois que nous nous connaissons, mais nous étions trop fusionnels, m’a-t-on fait comprendre. En fait, j’étais trop attaché à toi, et ça nuisait à ma vie. J’en suis consciente, mais j’avais l’impression que tu me faisais tellement de bien. » P 6



Elle nous décrit ainsi, l’engrenage, le premier joint récréatif avec son frère est ses copains, le samedi soir alors que leur père les laisse seuls et que leur mère est partie depuis longtemps. Elle est en plein désarroi, car la grand-mère, le pilier de la famille, est décédée brutalement.



Le côté festif du début avec la levée des angoisses et des inhibitions, puis la phase planante où tout lui devient indifférent, la chute des résultats scolaires, les amies qui s’éloignent laissant la place à ceux qui sont dans le même trip qu’elle et son frère. Le père qui les surprend un soir et que cela amuse car il a fumé autrefois ne se rend pas compte de ce qui est en train de se passer.



La lente descente est très bien décrite avec des mots d’une adolescente de quinze ans: le désintérêt, les lendemains passés au lit, les prises qui se rapprochent, le deal qui entre en scène…



Ce texte émane de Christine Deroin qui anime des ateliers d’écriture, et dans la deuxième partie, on laisse la place à Marie-Odile Krebs, psychiatre qui explique comment l’addiction se met en place, les différents types de cannabis (60 composés : les cannabinoïdes) et les conséquences sur la santé.



Ce livre est très bien fait, accessible, c’est un outil de travail intéressant pour expliquer aux jeunes, ce qu’est vraiment le cannabis et quelles en sont les conséquences. A la fin, on a la liste de tous les sites utiles. La page de couverture et le titre m’ont bien plus.



Les éditions « Oskar » proposent d’autres ouvrages du même type, sur l’autisme, l’hyperactivité, la schizophrénie, les troubles bipolaires…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

J'apprécie beaucoup cette collection "Pas de panique, c'est la vie", qui permet de mettre en perspective et d'expliquer certains troubles ou problèmes rencontrés par les adolescents. Dans la première partie, on s'adresse aux jeunes par le biais d'un court roman narré par un autre membre de la famille (un frère ou une soeur , un fils ou une fille), alors que la seconde partie, sous forme d'interview d'un spécialiste, est plus à destination des adultes. Et en fin d'ouvrage on retrouve des sites et des adresses utiles vers qui se tourner quand on est confronté (ou l'un de ses proches) au problème évoqué. c'est très bien fait, le vocabulaire est adapté aux différents lecteurs, pas infantilisant pour les ados, et suffisamment précis sans être trop compliqué pour les parents ou les encadrants.

Ce volume évoque la dépression des ados, en l'occurrence une collégienne de 15 ans, Emma, qui fait une tentative de suicide par médicaments. C'est sa petite soeur Lilou, 13 ans et scolarisée dans le même collège, qui cherche à comprendre comment Emma a pu en arriver à cette extrémité. Par le truchement de son journal, elle raconte ce qu'elle a remarqué dans les semaines qui ont précédé le drame, son exaspération devant l'apparente cécité de leurs parents, son propre sentiment d'être quantité négligeable à leurs yeux. Elle "enquête", fouille la chambre de sa soeur, et finit par trouver les raisons du mal-être d'Emma.

Le vocabulaire est simple, les situations suffisamment plausibles pour qu'un collégien puisse se projeter à la place des personnages, et peut-être trouver des explications à son propre spleen. Le thème m'a paru particulièrement adapté en cette période où de nombreux jeunes sont déprimés, voire dépressifs. La seconde partie, interview d'une pédopsychiatre, permet de repérer les signes pouvant alerter sur l'existence d'un problème plus sérieux ou durable qu'un simple coup de blues. Elle donne aussi des pistes sur ce qu'il faut faire, à qui s'adresser.

Mon petit bémol : c'est un peu court à mon avis, j'aurais aimé un peu plus de développement, tant dans la partie fiction que dans celle destinée aux adultes. Mais l'idée est excellente, et j'acquiers régulièrement des ouvrages de cette série qui à mon avis devrait figurer dans tous les CDI de collège.

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Le jaguar qui miaule

Théo a dix ans et un papa un peu original. Quand son gâteau d’anniversaire est arrivé sur la table, ce dernier a crié : « Y a une bombe. » Tous les adultes ont fait comme si c’était normal et ont désamorcé la situation, un peu comme la bombe en fait, car l’oncle de Théo a expliqué : « Oui, il y a une bombe mais elle est désamorcée. » Bref, Théo a 10 ans depuis trois heures et un papa qui voit des choses qui n’existent pas. Le jeune garçon ne comprend pas que son père est malade, il s’est habitué à ses idées farfelues. Un jour, après avoir rendu visite à son père dans l’hôpital psychiatrique où il a été admis quelques jours, Théo prend une décision : il va prouver à tout le monde que son père a des superpouvoirs qui lui permettent de voir ces choses que les autres ne voient pas. S’il est capable de voir un jaguar au milieu d’une pièce, alors Théo leur prouvera à tous que le jaguar existe vraiment…

Le Jaguar qui miaule est un récit intelligent et sensible sur un sujet finalement assez peu évoqué en littérature de jeunesse, les maladies mentales. Le choix fait par l’autrice d’aborder la maladie du père de Théo sous un angle humoristique et poétique est vraiment très intéressant car non seulement cela dédramatise une situation qui peut être particulièrement difficile à vivre pour un enfant, mais cela permet également d’intéresser le jeune lecteur qui n’aura aucune difficulté à plonger dans l’aventure un peu loufoque orchestrée par Théo. Entre les hallucinations du père et l’imagination du fils, le lecteur sourit beaucoup dans ce roman qui n’est jamais triste. J’ai adoré la spontanéité et la répartie de Théo mais, si on ne m’avait pas donné son âge, je dois dire que je l’aurais pensé plus jeune. J’aurais bien vu pour ce roman une couverture colorée et un peu décalée avec le fameux jaguar car je trouve la couverture choisie un peu terne et peu propice à attirer les jeunes lecteurs. En clair, j’aurais misé sur l’onirisme au lieu du réel.


Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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Mon frère a une tornade dans la tête : L'hypera..

Récit par un jeune garçon de l'hyperactivité de son jeune frère vu à travers le prisme de la famille et de l'école.



Lucas dialogue avec un psychologue et raconte sa vie minée par les troubles du comportement de son frère. Du déni du père à l'inquiétude de la mère, il est bien difficile pour le jeune de se situer... Faut-il que lui même devienne agité pour que ses parents arrivent enfin à le voir ?



Nous vivons avec Lucas les découvertes des particularités de son frère à travers des situations différentes : les courses, les repas, le rejet par les autres enfants...



La discussion avec le spécialiste l'amène a formuler son admiration pour ce frère différent mais aussi sa propre souffrance !



A la suite du récit, une interview avec le Dr. Gabriel Wahl pédopsychiatre permet en quelques questions claires de remettre en perspective le sujet : qu'est-ce que c'est au juste que l'hyperactivité? Pourquoi est-ce difficile à vivre pour l'enfant et son entourage ? Et enfin comment aider l'enfant hyperactif avec une liste d'adresses utiles...



Un livre qui ne dénonce pas mais resitue dans un contexte médical le problème de ces enfants qui cumulent trouble de l'attention, agitation et impulsivité. Un ouvrage qui fait du bien, déculpabilise l'enfant, ses parents, ses enseignants et offre quelques pistes pour mieux vivre ensemble !
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Clandestines

Je remercie Babelio et Les Éditions Chèvre-Feuille Étoilée de m'avoir permis de lire le 11ème roman de Christine Deroin, sorti le 08 février 2016.



Clandestines, c'est la rencontre de deux femmes, une vieille dame française de 80 ans, Colette, et de Idiatou, une jeune femme d’origine Malienne en situation irrégulière, sans papier.

La narration du livre se fait à travers Colette, on assiste tout d'abord à son questionnement sur sa solitude, ses déboires et ses échecs tout au long de la vie. On se rend compte qu'elle est aigrie de part sa peur de tout et des autres.

Un beau jour, sa solitude lui pesant trop, elle fait un premier pas vers une jeune femme noire, qui s'occupait de son vieux voisin décédé, et qui se retrouve à la rue sans papiers.

On a l'impression tout au long du livre, d'un jeu du chat et de la souris. On se rend compte, que finalement Colette ne fonctionne que par la domination et l'obligation de l'autre. Je l'ai trouvé très manipulatrice, faisant preuve d'égoïsme vis à vis d'Idiatou, en la rendant dépendante de son bon vouloir. Le pire c'est que Colette, se voit en sauveuse et croit en sa générosité vis à vis d'Idiatou.

Le tragique de l'histoire, c'est que ce genre de situation nous ramène à l'actualité des sans-papiers, leur fragilité et leur dépendance.

Un livre très court mais marquant, qui soulève plusieurs problèmes de notre société, la solitude des personnes âgées, le manque de générosité vis à vis de ceux qui nous entourent, la condition de ces femmes sans « papières » comme elles se nomment elles-mêmes, souvent venant de pays où elles n'ont aucun droit et vers lequel elles ne veulent pas retourner quitte à commettre l'irréparable.

Beau livre, très touchant qui m'a beaucoup remué.

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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

Lilou raconte le mal-être de sa grande soeur, ses changements, d'une période de rébellion à celle de la dépression jusqu'à sa tentative de suicide. On suit aussi l'enfant dans sa tentative de donner sens à ce geste et à en donner les causes.



Après la fiction, l'ouvrage propose une interview de Laure Chandelier pour aider le lecteur à mieux percevoir ce qu'est la dépression et comment essayer de la prévenir et de la guérir. Elle évoque notamment les symptômes et signes qui doivent alerter l'entourage.



Ce livre permet de discuter en famille et à l'école et de parler notamment de l'obligation parfois des parents de faire hospitaliser leur enfant. Il décrit bien la dépression comme une maladie et de la responsabilité de chacun.



J'ai trouvé l'ouvrage intéressant, surtout dans sa partie documentaire car le récit m'a semblé évoquer trop d'éléments à la fois et le regard d'une enfant plus jeune m'a parfois mis mal à l'aise.



Un outil pour parler de l'indicible.
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Anomalie : Au secours ma mère boit !

Julie a quatorze ans quand elle se rend compte de l'alcoolisme de sa mère. Que faire ? Comment l'aider ? Et comment se protéger de ses effets dévastateurs ?



Les jeunes confrontés à l'alcoolisme de l'un des parents sont souvent et rapidement tenu au silence. Devant cet indicible ils risquent eux-mêmes d'être impactés et de sombrer.



Alors comment agir ? Et comment fonctionne cette dépendance ?



Un ouvrage moitié fiction moitié documentaire qui propose d'éclairer les mécanismes et apporter des pistes pour se sortir de cette situation.



L'héroïne va tenter de trouver de l'aide, auprès de son père absent et de sa meilleure amie. Mais ils l'incitent principalement à attendre et espérer que sa mère décroche toute seule.



C'est la question du mal-être psychique qui est présentée à travers l'alcool qui n'est que l'un des symptômes possibles. Cependant il peut mener à l'isolement et même la violence.



Le récit alterne les explications et le récit mais il enchâsse aussi des lettres. Il a ainsi en quelque sorte une dimension de témoignage et de libération de la parole.



L'histoire, loin de culpabiliser les proches, montre qu'une prise en charge médicale extérieure est nécessaire.



J'ai trouvé ce livre utile par le dialogue qu'il instaure avec le lecteur. Le final positif montre qu'il est aussi important d'apprendre ensuite à faire confiance à nouveau en ses parents et ne surtout pas les infantiliser.



À découvrir !
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

C'est le dernier livre de cette collection "Pas de panique c'est la vie !" des éditions Oskar que j'avais à ma disposition.

C'est encore par le regard d'une soeur que le thème - ici la drogue - est abordé mais Agathe, comme Quentin, a goûté au cannabis et s'est laissé prendre à son piège.

Le récit débute par une adresse de la collégienne à un joint qu'elle accuse et va personnifier tout au long du roman.

J'ai trouvé cette histoire très forte parce qu'elle ne cache rien des effets du cannabis sur la santé, le travail scolaire, la personnalité... Agathe s'inquiète pour son frère, étudiant, qui va trop loin dans sa consommation et qu'elle ne reconnaît plus mais elle décrit aussi sa démotivation et son manque de goût pour tout ce qui n'est pas fumer, au détriment de l'école mais aussi de l'amitié et de la musique.

Le personnage d'Elena est très touchant et c'est la seule adulte (avec l'étonnant professeur de français) qui semble se préoccuper et s'apercevoir que quelque chose cloche dans cette simili famille.

A diffuser sans modération pour informer les jeunes et les moins jeunes sur les risques et les conséquences de la consommation de cannabis qui n'est en rien une drogue "douce".
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Mon frère a un pétard dans la tête : Cannabis

Agathe raconte dans son journal la descente aux enfers de son frère aîné. La mort de la grand-mère et la solitude des deux adolescents vont les laisser désarmés face à la drogue. C’est Quentin qui commence par ses fréquentations au lycée à ramener du cannabis à la maison. La jeune fille ne va pas tarder à lui emboîter le pas.



Cela commence par les fêtes du samedi soir qui vont engendrer une sorte de torpeur dans leur cerveau et les amener à décrocher avec la réalité.



L’école, les amis, la famille ne font bientôt plus le poids face aux promesses d’engourdissement des joints. Mais les prises se multiplient et leurs effets s’intensifient. Jusqu’au jour où Quentin ne rentre pas à la maison…



Ce récit, très réaliste, est marqué par la solitude de la jeune fille et le passage avec le père est glaçant. Mais la figure de sa copine Laurie montre qu’avoir des parents ne suffit pas parfois à éviter le pire.



L’auteur semble plus décrire des adolescents en manque de repères et d’interdits que de juger. L’histoire reste optimiste puisque la figure providentielle d’Elena la jeune russe montre qu’il est possible de trouver d’autres plaisirs que la drogue.



La seconde partie plus documentaire rappelle les ravages du cannabis. Cette drogue a la spécificité d’être très différente en fonction des mélanges de produits effectués qui sont inconnus au moment de la prise mais aussi des personnes.



Le message principale est d’éviter de commencer et à défaut d’arrêter au plus vite car si une évolution positive est toujours possible les séquelles tant au niveau de la santé que de la vie sociale sont terribles. Des liens vers des sites utiles sont proposés en fin d’ouvrage.



A lire !
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Mon frère, mon enfer, mon bel enfer : L'autisme

Encore un livre de la collection "Pas de panique c'est la vie !" des éditions Oskar.

Comme dans celui sur l'hyperactivité et celui sur la dépression, les faits sont racontés par un membre de la fratrie qui évoque les conséquences et contraintes pour l'entourage d'un enfant qui a des troubles psychologiques comme ceux liés au spectre autistique et après le roman, un dossier permet d'approfondir la notion de l'autisme.

A vrai dire, ici, les chapitres alternent entre le point de vue de Garance, grande soeur d'Adam qui malgré ses 8 ans présente des comportements caractériels plus souvent associés à la petite enfance (crise dans les magasins, cris et interruption de la vie des adultes, impulsivité...), et un nouvel élève de sa classe avec lequel elle va devoir faire un exposé.

Au début du récit, Garance exprime sa fatigue et celle de ses parents face à Adam qu'elle compare à un tyran qui régit la vie et le rythme de toute la famille. Mais au fil des pages, elle explique aussi la complexité de leur relation, car elle aime son frère et souffre de le voir enfermé dans un autre monde que le sien.

Lorsqu'Hugo voit Adam pour la première fois pendant une crise au supermarché il a un avis très tranché sur le handicap et comment le gérer mais son avis s'affine après ses recherches sur internet et les discussions avec son père et sa vraie rencontre avec Adam quand il répond à l'invitation de Garance qui l'a invité chez eux.

J'ai vraiment beaucoup aimé le personnage de Christophe, le père d'Hugo qui semble avoir compris comment aborder Adam avec bienveillance en l'acceptant comme il est.

Dans ce portrait d'un enfant autiste parmi d'autres (ils sont tous uniques et différents et on ne saurait généraliser) le lecteur comprend surtout la solitude qui pèse sur la famille et que peut ressentir l'enfant au fond de lui parfois.
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Caméléon, les filles Asperger déboulent !

Les troubles du spectre autistique restent méconnus…



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, une fois de plus, je vous livre ma joie de plonger dans un livre de la collection Saison Psy, de la maison d’éditions Le Muscadier, écrit par Christine Deroin avec la participation de Gilles Martinez ! Merci à toute l’équipe pour votre confiance :D



Mes Loulous, cette fois, nous allons découvrir la vie et les tourments d’Alice ! Cette jeune fille, nous ne la connaîtrons pas directement, mais à travers ce qu’en raconte sa sœur.

Parce que voilà. Une chose terrible s’est déroulée, et la sœur d’Alice, elle, elle veut communiquer là-dessus. Donc elle prépare un exposé avec un ami. Mais pour pouvoir comprendre tous les tenants et les aboutissants, elle va devoir expliquer à cet ami ce qui s’est passé et comment ça s’est déroulé.



Tout a commencé lorsque les deux jeunes filles et leur famille ont déménagés. Pourtant, Alice ne quittait personne, puisqu’elle n’avait pas d’ami(e). Elle vivait dans sa bulle en quelque sorte. Dotée d’une intelligence supérieure, elle était capable de réciter toutes les notes d’une ou plusieurs partitions de musique. Elle sait tout sur les champignons ! Une véritable addiction. Mais après, niveau social, il ne fallait pas lui en demander plus. Elle tenait le chapitre avec ses amis imaginaires. Et sa sœur assuré sa protection.



Mais voilà, le déménagement s’est fait et Alice se retrouve désormais au collège en troisième, alors que sa sœur elle est rentrée au lycée. Tout est alors allé très vite… Mais qu’a-t-il bien pu se passer ?



C’est avec une grande finesse, que Christine Deroin nous raconte le cheminement d’Alice. Elle nous raconte son histoire grâce au personnage de sa sœur qui a toujours compris qu’Alice était « différente » sans vraiment l’être.

L’auteure nous entraîne non seulement dans la relation fraternelle, mais également dans la relation familiale et scolaire. A cet âge-là, la sociabilité et l’évolution s’opèrent en parallèle et peuvent créer de gros désagréments par la suite.



Ici, il est question de l’autisme Asperger chez une fille, non diagnostiqué dans son enfance. Le psy Gilles Martinez nous explique dans la partie documentée, pourquoi, comment et tente de répondre à toutes les questions que nous pouvons nous poser, tant dans l’histoire d’Alice que dans la vie réelle.



Ce que j’ai aimé dans cette histoire c’est que nous avons l’histoire d’Alice et en parallèle, son explication. Quels sont les leviers à notre disposition pour faire en sorte que cela se passe différemment.

L’occasion aussi de pouvoir en discuter autant avec des adultes qu’avec des jeunes ados ou ados tout court.



Encore une fois, pour moi, la communication est importante. Pour comprendre, pour prévenir, pour aider et pour avancer. Ce livre est un de plus à ajouter dans tous les lieux que les jeunes fréquentes pour comprendre et pour apprendre. C’est chouette, entraînant, bien fait et on ne s’ennuie pas une seule seconde !



Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je ne peux que vous recommander de partager « Caméléon, les filles Asperger déboulent ! » de Christine Deroin avec la participation de Gilles Martinez, avec vos jeunes. Une histoire prenante, dynamique et documentée. Deux plumes sympathiques à découvrir et à dévorer.
Lien : https://linstantdeslecteurs...
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(Dé)connexions

Un nouveau livre de l’excellente collection : Saison Psy, ces courts romans-documentaires qui traitent de problématiques liées au quotidien et aux questionnements des adolescents. Dans (Dé)connexions, Christine Deroin s’intéresse à l’addiction aux écrans chez les adolescents.



Si le récit est comme toujours très linéaire et simple, j’ai trouvé intéressant que l’autrice explore trois parcours et donc trois motivations différentes pour expliquer comment Enzo, Clément et Manon en arrivent à consacrer de plus en plus de leur temps aux réseaux sociaux et aux jeux-vidéos. L’autrice montre bien aussi les répercussions de cette addiction sur la vie sociale et scolaire des trois adolescents.



Cette histoire est, comme toujours, en alternance avec le regard d’un expert, cette fois-ci, le médecin psychiatre – addictologue Alain Dervaux au CHU d’Amiens. A chaque fin de chapitre, Alain Dervaux explique les choix et attitudes d’Enzo, Clément et Manon, permettant au lecteur de mieux décrypter cette addiction.



Autre atout de (Dé)connexions, la pédagogie du texte. Christine Deroin et Alain Dervaux ne blâment pas totalement les écrans et le texte ne se veut pas moralisateur, il est surtout une réflexion sur une conduite qui vire à l’addiction. Se divertir grâce aux jeux-vidéos, échanger et élargir ses horizons grâce aux réseaux sociaux et internet, oui, mais y passer ses nuits et se priver peu à peu du contact avec la réalité, non.



En conclusion, un livre pertinent, efficace et accessible.
Lien : http://www.lirado.fr/deconne..
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Anomalie : Au secours ma mère boit !

Le Muscadier vient de lancer, fin 2019, une nouvelle collection : Saison Psy. Ces courts livres traitent de problématiques liées au quotidien et aux questionnements des adolescents. La particularité de chaque titre est de proposer une double approche de la thématique. D’une part, sous forme de fiction et, d’autre part, sous forme documentaire avec les conseils de psychiatres ou psychologues. Après chaque chapitre fictif, une analyse psychologique et documentaire viennent donc éclairer la progression de l’histoire. Un concept original mais très intéressant pour sensibiliser les jeunes aux thématiques abordées ! Le lecteur comprend en effet mieux les problématiques et surtout les actions et comportements de chaque personnage.



Dans Anomalie, au secours ma mère boit, Christine Deroin raconte comment Julie, 14 ans, va découvrir l’alcoolisme de sa mère. Passées la surprise et la sidération ( impossible d’imaginer que la mère qu’elle admire, boit ), elle va décider de réagir. Pas forcément en faisant toujours les bons choix. Un comportement que Fatima Bouvet de la Maisonneuve, la psychiatre spécialisée en addictologie, sollicitée pour la partie « documentaire » de l’ouvrage, tâchera d’expliquer. Mais aussi d’analyser les réactions de la mère et du père de Julie.



Dans Anomalie, au secours ma mère boit, Christine Deroin se concentre surtout sur les émotions de Julie et l’identification avec ce personnage se fera sans problème. L’histoire, de manière générale, est assez simple, très linéaire et elle sert surtout à faire comprendre aux jeunes ce qu’est l’alcoolisme lorsque c’est un proche qui est touché. Le roman permet aussi au lecteur de ne pas se sentir seul face à cette situation, s’il y est confronter et de trouver des solutions pour sortir la famille entière de cette spirale.



Une collection à découvrir et à suivre !
Lien : http://www.lirado.fr/anomali..
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Black out

Le Muscadier vient de lancer, fin 2019, une nouvelle collection : Saison Psy. Ces courts livres traitent de problématiques liées au quotidien et aux questionnements des adolescents. La particularité de chaque titre est de proposer une double approche de la thématique. D’une part, sous forme de fiction et, d’autre part, sous forme documentaire avec les conseils de psychiatres ou psychologues. Après chaque chapitre fictif, une analyse psychologique et documentaire viennent donc éclairer la progression de l’histoire. Un concept original mais très intéressant pour sensibiliser les jeunes aux thématiques abordées ! Le lecteur comprend en effet mieux les problématiques et surtout les actions et comportements de chaque personnage.



Dans Black-Out, au secours la fête est finie, Christine Deroin raconte comment Sonia, une adolescente de 16 ans, va découvrir les soirées arrosées et surtout peu à peu sombrer dans une spirale où elle et son amie Elise n’arrivent plus à s’amuser autrement qu’en s’alcoolisant, de plus en plus, de plus en plus vite. Jusqu’au jour où cela se termine en black-out total.



Dans Black-Out, au secours le fête est finie, Christine Deroin aborde le binge driking, ce phénomène qui concernent surtout les ados et qui consiste à consommer de manière excessive beaucoup de boissons alcoolisées sur une courte période de temps. Un comportement que Fatima Bouvet de la Maisonneuve, la psychiatre spécialisée en addictologie, sollicitée pour la partie « documentaire » de l’ouvrage, tâchera d’expliquer chez Sonia et Elise.



L’histoire, facile à lire et à comprendre, permet d’expliquer aux jeunes le concept de binge drinking et surtout ses conséquences. Le récit explique aussi ce qui peut pousser les ados vers ces comportements à risque. Le livre permettra donc d’amorcer une discussion et d’échanger sans tabou sur le sujet.



Une collection à découvrir et à suivre !
Lien : http://www.lirado.fr/black-o..
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Ma soeur n'a plus goût à la vie - La dépression..

La collection « Pas de panique, c’est la vie ! » est très intéressante, car elle permet d’aborder des sujets sensibles ou difficiles en mêlant fiction et documentaire.



Dans la partie fiction, c’est Lilou, petite sœur d’Emma, qui raconte ce qui arrive à sa famille à travers un journal intime qu’elle décide d’écrire après la tentative de suicide de sa sœur. Elle décide de mener l’enquête pour comprendre comment Emma a pu en arriver là. Elle comprend qu’elle a négligé certains signaux d’alerte, et tente d’aider sa soeur à remonter la pente. Et surtout, Lilou exprime ses émotions et son ressenti, son impression que ses parents ne leur prêtent pas souvent attention, qu’ils la délaissent après ce qui est arrivé à sa sœur, qu’elle se sent invisible, seule, et incapable de vraiment aider sa soeur. A travers son enquête, elle va découvrir que sa soeur était harcelée au collège mais qu’elle ressentait aussi un mal-être plus profond.



Les pages documentaires consistent en une interview d’une pédopsychiatre, Laure Chandellier, qui explique ce qu’est la dépression à l’adolescence avec des mots simples.



En fin d’ouvrage, une liste d’associations pour les adolescents dépressifs et leurs familles est fournie.



Le point fort de cette collection est de mettre au centre de l’histoire un enfant de la famille qui assiste à des changements familiaux suite à des troubles psychologiques d’un membre de la famille. Un point de vue extérieur est donné, donnant aussi la place à la souffrance des autres personnes de la famille qui subissent des changements.



L’histoire permet de dédramatiser la situation et de faire déculpabiliser les enfants de la famille qui sont face à une situation différente.
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La Mouche

Résumé : Lucile est une élève précoce. Elle a seulement 12 ans ¾ et est déjà en troisième. Côté cœur, elle n’a pas d’histoire à raconter, contrairement à ses copines ; jusqu’au jour de la rentrée où elle croise les yeux bleus d’un nouveau professeur, M. Lorant. Lucile est prête à tout pour le conquérir…



Mon avis : Ce roman met en avant les dérives de l’amour d’une adolescente pour un adulte.



Lucile est prête à tout pour que M. Lorant la remarque, aidée par ses copines, qui lui font pourtant remarquer qu’il est trop vieux pour elle et qu’elle doit regarder les garçons de son âge. Lucile va le croiser régulièrement en passant « par hasard » devant sa salle, elle va réussir à accéder à sa boîte mail et à espionner sa correspondance, elle va lui écrire, le suivre….



M. Lorant ne fait rien pour encourager Lucile, mais ne sait pas non plus comment se dépêtrer de cette histoire, trouvant des expédients peu efficaces.



Le lecteur se fait témoin des avis croisés de Lucile, la narratrice, et de M. Lorant, à travers ses mails lus par Lucile.



Un roman qui fait réfléchir aux amours spontanés et irréfléchis des jeunes filles pour des adultes.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Clandestines

Mon résumé :

La vie de Colette n’a pas été toute rose. A peine adulte elle a quitté sa Creuse natale pour habiter et travailler à Paris. Rapidement elle s’est retrouvée mère célibataire. Ses parents lui ont tourné le dos.

Alors la solitude, l’isolement, la difficulté de joindre les deux bouts, elle connaît. C’est peut être pour ça, que faisant fi de ce que disent les médias et de ses appréhensions premières, elle ouvre sa porte à Idiatou….

Mais s’ouvrir aux autres, apprivoiser quelqu’un n’est pas sans danger… qui plus est quand l’autre est clandestine, et craint d’être renvoyée au Mali.



Mon avis :



Si, vous cherchez le récit un peu mièvre d’une amitié entre une petite mamie blanche et une grande jeune femme noire… passez votre chemin.

Au fil des pages, avec brio, Mme Deroin nous dresse le portrait d’une femme blessée par la vie.

En apparence, Colette est une petite mamie bien sous tous rapports, enfermée dans un quotidien ritualisé : les courses, la télé, les repas. Elle ressemble à une personne âgée, esseulée qui tente de survivre .Une femme qui souhaiterait ne plus être seule, et qui recherche l’amitié. Une femme qui voudrait vivre enfin une amitié sincère. Lasse d’être trahie par sa famille, par ses collègues, par les hommes, elle a encore le secret espoir de vivre nouer un lien amical, d’être utile à quelqu’un. Idiatou, par son isolement, semble être la personne adéquat…

Au fil des pages, Colette se raconte, et se découvre.

Au fil des pages, et à travers les personnages de Idiatou et de Diaminatou, dont Colette emprunte les lettres dans la boite aux lettres de l’immeuble, on découvre le quotidien des clandestins. La première est venue se faire opérer du cœur en France, elle n’est pas repartie. Le vieil homme dont elle s’occupait est mort, la laissant sans ressources, isolée. Une proie idéale. La seconde, adolescente écrit à son amie Awa, restée au Mali. Elle lui raconte comment elle a été envoyée rejoindre sa mère en France…

C’est un livre qui interroge sur notre rapport à autrui, sur la relation amicale, sur la dépendance que l’amitié et la clandestinité peuvent créer. Qu’attend-on d’une amitié ? Que cherche-t-on dans la relation à autrui, qui plus est quand il est très différent de soi-même. Qui plus est quand l’autre est en situation de dépendance.

C’est un vrai livre coup de poing, qui vous prend aux tripes. Les phrases sont efficaces. Les réflexions de Colette sur sa vie, d’Idiatou et Diaminatou sur l’accueil qu’on leur a réservé en France, frappent le lecteur au cœur. Les mots tombent justes. Pas de délayage ou d’apitoiement. C’est une lecture dont on ne ressort pas indemne.

Je ne sais pas quoi dire d’autre que « lisez-le ».



Merci à Babelioet à son opération masse Critique qui m’a permis de découvrir cette histoire.
Lien : http://lireetrelire.blogspot..
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Mon père fait des montagnes russes dans la tête..



« Chère Tia,

Mon anniversaire risque de vivre un moment mouvementé, tu seras là, oui, ça sera super.

C'est juste que avec papa, c'est les montagnes russes dans sa tête en ce moment, avec maman, j'ai bien peur que cela n'explose si il ne s'exécute pas. Qu'il aille voir un médecin comme elle le lui demande.

J'ai bien remarqué que les choses ne tournaient pas rond depuis qu'il....enfin, papa ne m'a jamais traité de conne, tu comprends. Grand-Mère voulait connaître le sujet de notre désaccord récent, j'avais besoin d'espace, de moins de leçons de piano, de moins de réprimandes de papa qui mise sur moi comme sur un futur Mozart. Et là, dire stop, c'était le drame. Enfin, un parmi tant d'autres. Avec papa, un coup c'est l'orage, un coup la pluie, les larmes qui n'en finissent plus, comme ça,sans signes avant-coureurs.

Moi, ce que je voudrais bien en ce moment, c'est passer plus de temps à faire la folle avec mes copines, être un peu moins la dingue du piano.

Oui, chère Tia, je ne sais pas ce que tu vas trouver en venant à ma fête.

Un papa en caleçon monté sur une table basse, dirigeant avec force un orchestre,brassant l'air sur du Beethoven.

Cela faisait rire les filles que j'avais invité à l'improviste, elles en redemandaient, moi, j'aurais bien voulu être ailleurs. Avoir une autre famille, mais te garder toi, ma Tantine chérie, ma confidente. »



« Chère Victoire chérie,

Je vois bien de quoi tu me parles. Des événements tout aussi dérangeants ont ponctué ma vieille jeunesse -pas si vieille que ça, il ne faut exagérer-.

Au fait, oui, je viens à ton anniversaire, j'y met un point d'honneur, vous me manquez trop et en plus, j'ai une confidence. Ta tante Karine est amoureuse !

Un Berlinois, pas le même caractère que les hommes de la famille. Je crois que je l'ai espéré très fort, pour mon propre bien. Et toi, les amours ?

Concernant ton père, mon frère, j'avoue que les choses prennent une allure très préoccupante.

Grand-Mère ne parlera pas de cette tante dont tout le monde jamais, pose lui la question, il faut trouver une solution.



: Voici une nouvelle collection pour les ados chez Oskar Éditeur, « Pas de panique c'est la vie », une bonne lecture doublée d'un dossier qui devrait être utile, répondre à certaines interrogations, enclencher le dialogue sur des sujets très sérieux qui peuvent concerner la famille et rendre les adolescences compliquées.

Comme le suggère le titre de la collection, ce sont des choses de la vie et tout problème à sa solution adaptée pour retrouver le moral et se reconnecter à sa petite vie gorgée d'encore un peu d'insouciance.

Les sujets proposés sont des thèmes peu abordés dans les fictions, « la bipolarité », « la schizophrénie » et « l'hyperactivité », l'éditeur brise le tabou et vulgarise le thème, le portant de façon adapté et sensible par de belles plumes d'auteurs, à hauteur de jeunes ados.

« Mon père fait des montagnes russes dans sa tête » est une fiction écrite à quatre mains, celles de Christine Deroin et Angelique Excoffier, comportant les ingrédients qui fonctionnent en ce moment-le succès des correspondances et autres journaux intimes- et ressemblant à d'autres fictions pour ados. Que les jeunes ne s'effraient pas donc du thème, ils seront en terrain confortable et familier de lecture. D'autant que les deux personnages, une nièce et sa tante, sont plutôt attachantes, d'une différence d'âge certainement minime en constatant la complicité de super bonnes copines qu'elles partagent. L'échange de quelques petits secrets de filles et potins permet la distance tout en revenant au sujet qui fâche, l'attitude incompréhensible du père menant la famille au bord de l'implosion.

Les auteures appellent donc un chat un chat, mettent les pieds dans le plat et ouvre doucement la porte de cet échange familial très intime pour libérer la parole.

Un dossier appuyé par les réponses d'un spécialiste vient compléter la fiction et l'interview pourra alors peut-être éclairer, rassurer, impulser des dialogues et des solutions pour des situations personnelles et difficiles.

Oskar Éditeur se montre souvent audacieux dans ses choix de publication et c'est heureux.

Une très bonne idée ! »
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Clandestines

Colette est une vieille dame de 80 ans habitant seule au 4ème étage d'un immeuble Parisien. La solitude elle la connait depuis des années, surtout depuis que sa fille a déménagé aux USA. Colette a des idées bien tranchées sur les étrangers et les Noires. Elle est méfiante par nature et ne s'intéresse pas aux autres par natures. C'est alors que surgit Idiatou dans sa vie, une Africaine sans papier, sans domicile et sans travail. Si au début Colette est méfiante envers la jeune femme, elle va vite trouver en Idiatou un moyen d'échapper à la solitude et va la prendre sous son aile.



Merci à Babelio et aux éditions Chèvre-feuille étoilée pour la découverte de ce roman. Clandestines est un roman court (à peine plus d'une centaine de pages) mais marquant.

Clandestines est une très belle histoire sur l'amitié, la solitude, les conditions de vie des sans papiers et clandestins, mais également sur la frontière entre l'aide et l'esclavagisme.

Si au début Colette a un discours plutôt fermé sur les noirs et les étrangers (on peut même dire qu'elle est presque raciste), l'arrivée de Idiatou va la changer et va changer sa façon de vivre et de penser.

C'est Colette la narratrice, à base de phrase courte et franche, on découvre ses pensées et ses habitudes de vie. C'est une personne âgée plutôt attachante au début, elle nous parait fragile et esseulée, cependant, elle apparait à la fin comme une personne manipulatrice et dominatrice qui veut garder Idiatou que pour elle.

L'histoire a pris une tournure que je n'ai pas trop aimé, plutôt malsaine je dirais. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé le déroulement du livre, la naissance d'une amitié entre une vieille personne et une clandestine.



Clandestine est un livre traitant des problèmes de société actuels.
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Un facteur dans la Résistance : Martial, 20 ans

J'aime bien cette collection "Histoire & Société" des Editions Oskar, avec de bons textes sur des sujets importants, et un dossier à la fin.



Ici, j'ai apprécié que l'histoire commence bien avant la guerre, qu'on voit l'évolution de Martial, sa famille, pourquoi il va se retrouver impliqué, à l'encontre de sa mère ....

J'ai aimé la façon d'aborder le sujet, mais je n'ai pas vraiment accroché, et me suis un peu ennuyée.

N'était-ce pas une bonne période pour le lire, ou bien est-ce parce que le personnage principal m'a agacée, j'avais du mal avec ses réactions.



C'est cependant un bon livre sur le sujet, même si ce n'est pas un coup de coeur.

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