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Citations de Christine Desrousseaux (58)


Un malade en fin de vie ou une personne très âgée a sans doute en ligne de mire sa propre disparition comme un événement qui va se réaliser dans un laps de temps très court. Le mourant se prépare au passage, se tourne parfois vers la spiritualité. Et pourtant, je crois que jusqu’à la dernière seconde, on est pleinement en vie, l’esprit humain ne peut pas se projeter dans la mort, cette absence sidérale.
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Le chagrin est une terre immense. Elle n'a pas de contours, un désert à perte de vue où nous marchons assoiffés sous un soleil aveuglant. Parfois de minuscules oasis permettent un repos illusoire mais très vite, il faut se relever, allonger le pas , encore et encore malgré l'épuisement, l'air qui s'étiole dans notre poitrine, le corps qui souffre .
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Mes pieds s’enfonçaient dans la neige fraîche, c’était agréable d’être la première à la fouler. Ça m’a toujours donné l’impression que c’est un privilège, cette blancheur, la douceur du tapis qui s’écrase sous les pas en crissant légèrement.
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C'est là. Là que le diable a de son doigt impulsé la petite secousse au volant, là que le destin dérape, là que le malheur fait irruption dans notre vie.
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J'allais trouver un territoire vierge qui ne serait pas entaché par cette faute, un espace suffisant pour exister, avoir un futur possible.
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Le mot "amour" me hérissa aussitôt, je le jetai à la corbeille avec tout le message pour m'en débarrasser au plus vite, comme un virus qui risquait d'infecter mon ordinateur si je n'y prenais pas garde. Le petit pfutt de l'icône avalant le mail me soulagea.
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On dirait que tu as bien compris ce à quoi servent les livres : ressentir des émotions, sans vivre l'histoire pour de vrai...
P.110
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J'ai besoin de mettre de l'ordre dans ce désordre insensé qu'a été la fin de sa vie. L'ordre d'une sépulture. C'est à ça qu'elle aspirait, à ça qu'elle s'est consacrée pour en finir : être un déchet. elle y a mis toute sa volonté, tout son courage. Je ne veux pas la laisser. Je ne veux pas laisser gagner ceux qui lui font du mal. Lui donner une tombe, c'est au moins la ramener dans la communauté des humains.
page 162-163
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Pour éloigner les pensées parasites, le jardinage est une activité parfaite. Le corps devient une petite machine disciplinée qui exécute les ordres, le cerveau est uniquement occupé à lui dicter ce qu'il doit faire : bêche ici, enlève les mauvaises herbes là, ratisse à cet endroit.
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- J’aime la neige, j’aime le repos qu’elle impose à la terre, murmura-t-il d’un air sombre.
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_ Vous n'avez pas connu Adèle ? Elle se baignait toute l'année. A plus de soixante-dix ans. De janvier à décembre. Elle disait qu'elle n'irait pas le jour où il neigerait. Et ici, la neige c'est une rareté.
Marie a froncé les sourcils.
_ Et ça lui a réussi ?
_ Ca dépend de ce que vous entendez par réussir, a rétorqué l'homme. Elle est morte, comme tout le monde.
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Le chagrin est une terre immense. Elle n'a pas de contours, un désert à perte de vue où nous marchons assoiffés sous un soleil aveuglant. Parfois de minuscules oasis permettent un repos illusoire, mais, très vite, il faut se relever, allonger le pas encore et encore malgré l'épuisement, l'air qui s'étiole dans notre poitrine, le corps qui souffre .
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Du vert. Aussi loin que portait mon regard. Vert presque noir des sapins qui colonisent les sommets, vert franc des prairies qui entourent le chalet et, plus bas dans la vallée, vert jauni des champs moissonnés. Seules les haies qui bordaient le sentier commençaient à roussir.
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On ne sait pas toujours comment laisser ceux qu'on aime de l'autre coté.
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J'allais trouver un territoire vierge qui ne serait pas entaché par cette faute, un espace suffisant pour exister, avoir un futur possible. C'était tout ce que je demandais.
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Le sommeil fuyait toujours devant moi. Pendant une heure, je le poursuivais, essayant toutes sortes de ruses pour le rattraper, mais il avait une bonne longueur d'avance sur moi. J'étais épuisée.
page 106
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La neige tombait. Elle s'appliquait cette fois-ci. En l'espace de quelques heures, elle avait enseveli le vert des prés, les champs piquetés de tiges, les branches des arbres presque chauves maintenant. Comme si, d'un grand coup de gomme, elle avait décidé d'effacer les couleurs et les contours du paysage, de réduire le monde à un désert blanc. Elle avait commencé son entreprise d'escamotage au milieu de la nuit dans le plus grand silence, et je l'avais sentie se poser avec des ruses de Sioux sur les pentes du toit comme un gros molleton douillet.
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Par la fenêtre, le ciel était invisible, une brume épaisse enveloppait le paysage, faisant disparaître le velours des prairies, le village aux pierres grises, les grosses bosses douces des collines qui ferment l'horizon de l'autre côté de la rivière.
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17 novembre
Pluie ininterrompue, pas de baignade, coupure d’électricité qui m’a privé d’un concert que j’attendais à la radio. Certains jours ne méritent pas une phrase.
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Drôles de vacances pour Iris. Sur ordre de ses parents, la jeune fille a rejoint sa tante au Touquet dans un centre de thalassothérapie. Seuls attraits du séjour : Nils, un énigmatique étudiant biélorusse, et Katia Slovonick, une femme multipliant les excentricités. Sa dernière extravagance n’est pas des moindres. Un matin, Iris retrouve la curiste dans la piscine du centre. Noyée. Aurait-on voulu réduire Katia au silence, alors qu’elle devait témoigner dans une affaire de grand banditisme ? Le capitaine Sabre en est convaincu. Iris décide de mener une enquête parallèle. De quoi rompre la monotonie du séjour. D’un ennui mortel.
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