Quand nous sommes entrés dans le camp, je ne m’y étais pas habituée, pas encore, mais mes vêtements et mes cheveux en étaient déjà imprégnés. Elle nous accompagnés comme une chienne malade et trop fidèle. Excréments, déchets pourrissants, fumée, eau croupie. Milliers de bouches mâchant une nourriture insipide ou simplement la faim, la colère, la fatigue. Milliers de corps transis de froid. Milliers de mains tendues – vers nous, vers eux… Eux qui, désormais incarnaient le pouvoir.
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