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Citations de Christine Thépot-Gayon (58)


"Les non-dits sont parfois bien plus forts que les mots ; au moins, contre les mots, on peut se défendre, comprendre, peut-être même changer le cours des choses."
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"Puis ce fut un tourbillon, une tempête. Non, un cyclone plutôt. Tout devint différent tout d'un coup; l'espace d'un instant d'amour. Louise se sentit plus forte, plus belle et plus importante. Sa vie comptait, elle existait."
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"Elle racontait les choses froidement, comme si cette distance était une protection : simuler un grand détachement au point d'y croire elle-même. Ou peut-être qu'elle avait épuisé ses larmes sur le sujet car bien souvent, même si les drames le restent malgré le temps qui passe et laissent des marques indélébiles telles des cicatrices, la réalité nous rattrape et les larmes que l'on a versées par refus des choses, par peur d'un avenir inconnu, par déni, par panique, par l'impression que l'on ne pourra jamais surmonter une perte, finissent par sécher car on réalise qu'elles deviennent inutiles."
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"Ils venaient de connaître quelque chose de presque déstabilisant : la paix. La paix est en effet un état fragile. Les gens qui connaissent le bonheur ont peur de la perdre alors que justement, la peur est une entrave au bonheur, quand ceux qui ne sont pas heureux ont peur de ne pas connaître le bonheur. Et puis il y a la catégorie de ceux qui ont peur de connaître le bonheur parce qu'il peut s'enfuir un jour. La paix est la première marche vers la béatitude donc, elle peut aussi être le début d'une crainte, et celle-ci était nouvelle pour eux deux."
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"C'était peut-être tout simplement dit sincèrement parce que parfis, il faut dire les choses, il faut s'en débarrasser, il faut qu'elles sortent pour vivre à l'extérieur de soi afin d'aller mieux et de se libérer. Partager un poids le rend un peu plus léger."
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"L'amour pouvait être une maladie mortelle."
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"Avant l'aube, elle partit voir Louis, il faudrait probablement le protéger. En chemin, elle fut assaillie de doutes, ils fracassaient son crâne comme l'auraient fait des marteaux cassant un mur. Elle pédalait de toutes ses forces pour tenter d'évacuer son angoisse. La fatigue annihile les sentiments ou les exacerbe, mais il fallait tenter."
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"Il avait repris le goût des choses, des plaisirs simples parfois. Alors, il faisait moins d'extras à la brasserie pour profiter un peu plus de la vie. Il ne voulait pas ou plus laisser le temps s'écouler et être passif, il ne voulait plus être une victime du temps qui passe. Il voulait le prendre et décider de ce qu'il en ferait."
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"De plus, son sens du rationnel n'était pas du sens commun, rien n'était vraiment explicable ou normal pour elle. Tout ou un rien était source d'angoisse, en particulier ce qui lui était inconnu."
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Pourquoi des gens frappent? Pourquoi des gens ont besoin de faire du mal pour se sentir exister? Sans doute par faiblesse, parce que c'est le seul moyen qu'ils connaissent ou qui leur est accessible et peut-être que c'est le plus facile qu'ils ont sous la main pour sentir qu'ils possèdent un minimum de pouvoir sur les autres quand ils n'ont aucune autre faculté pour ça.
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Certains avaient recours aux médicaments en guise de béquilles, pour d’autres, c’était l’alcool mais à son sens, le plus grave était ceux qui s’appuyaient sur une autre personne, ceux qui prenaient le cœur de quelqu’un pour éponger leurs maux et essuyer leur douleur.
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"Mais une fois qu'une idée forte, de l'ordre pulsionnel, a germé dans un esprit, il devient très difficile de s'en défaire. Seules beaucoup de volonté et de réflexion peuvent infléchir le cours du chemin où mène une idée fixe."
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"Sacha avait eu sa fille sur le tard. Mais malgré ses soixante ans, quel charme ! Ses épais cheveux gris faisaient ressortir un regard d'un bleu profond, celui qu'il avait donné en héritage à Svetlana. Ses sourcils avaient une forme originale, ils donnaient encore plus d'intensité à ses yeux. Il était rustre mais en l'observant un peu, on pouvait voir une grande sensibilité derrière cette apparence froide et impénétrable."
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"Il s'était persuadé qu'elle exagérait tout. Et les convictions, c'était comme le mal, une fois installées, il était difficile de s'en débarrasser."
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Aimer, c'est faire le tri dans les informations. Il y a celles qu'on veut entendre ou voir, et les autres. Mais c'est aussi transformer les messages que l'on reçoit. Aimer, c'est manquer de discernement.
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"Il avait pris des habitudes qui allaient de pair avec l'aisance qu'ils éprouvaient à être ensemble, les habitudes de gens heureux."
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Louis la regardait souvent marcher, pour le bonheur. Il la regardait vivre et se voyait à travers elle. Sa démarche aux petits pas timides l'émouvait...
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Finalement pour tomber amoureux, il faut être disposé à l'être. Certains même ne cherchent pas "à rencontrer quelqu'un" mais à tomber dans l'amour, et peut-être s'y perdre.
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Aimer, c'est faire le tri dans les informations. Il y a celles que l'on veut entendre ou voir, et les autres. Mais c'est aussi transformer les messages que l'on reçoit. Aimer, c'est manquer de discernement.
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Svetlana était malade car la peur était un sentiment qu'elle ne pouvait supporter. Cette émotion prenait des proportions trop importantes, qu'elle ne pouvait dominer et pire, cela la paralysait. De plus, son sens du rationnel n'était pas du sens commun, rien n'était vraiment explicable ou normal pour elle. Tout ou un rien était source d'angoisse, en particulier ce qui lui était inconnu.
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