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3.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Montréal , 1971
Biographie :

Christine Germain a publié trois recueils avec CD aux éditions
Planète rebelle : Textes de la soif. Monologues à voix haute
(1999), Journal Territoire. Bestiaire à têtes de femme (2004) et
Soirs menteurs (2010).

Elle a organisé de nombreuses lectures
publiques lors d’événements littéraires (Festival international
de littérature, Metropolis bleu, Festival international de poésie
de Trois-Rivières, Journée mondiale du livre et du droit d’auteur,
etc.) auxquels elle a participé.

En tant qu’auteure, elle a collaboré à plusieurs productions du Théâtre Urbi/Orbi (Les Contes Urbains, Les Zurbains, 38/Événement shakespearien). Pendant près de dix années, elle a coréalisé avec le poète et dramaturge Michel Garneau l’émission radiophonique Les Décrocheurs… d’étoiles, à Radio-Canada.

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
La France, comme l’ensemble de l’Europe, succombe à l’art et au répertoire décoratif de la Renaissance italienne dès la fin du XVe siècle. Après sa victoire de Marignan, François 1er s’efforce d’attirer à la cour les artistes de la péninsule. Fin 1516, Léonard répond à l’invitation, accompagné de ses collaborateurs et amis, Melzi et Salaï, et s’installe au manoir de Cloux (aujourd’hui appelé le Clos-Lucé) tout à côté du château d’Amboise où réside la cour. « Premier peintre, ingénieur et architecte du roi », Léonard a peut-être participé, sans que l’on en ait vraiment la preuve, à l’élaboration des plans du château de Chambord. Des dessins ont été retrouvés ; le magnifique escalier à double révolution qui s’enroule telle une vis sans fin, semble en effet tout droit sorti de son imagination.
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La Joconde est sans aucun doute le tableau le plus célèbre du monde. C’est en 1525 qu’elle entre dans les collections françaises. En 1800, Bonaparte l’installe dans sa chambre, puis en 1804, elle entre au Louvre. Volée le 21 août 1911 par un ouvrier italien, elle n’est retrouvée que 2 ans plus tard, à Florence.
….
Le vernis qui recouvre La Joconde a jauni. La question de la restauration revient régulièrement, mais la technique de Léonard est si particulière que l’opération semble très risquée.

Aujourd’hui, Botero la rêve grassouillet. Copiée et détournée des milliers de fois, utilisée dans la publicité, la Joconde s’en moque, elle sourit encore !
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Les carnets qu’il rédige à Milan débordent d’inventions et de projets : scène tournante, automates… Décorateur, costumier, accessoiriste, il donne des dessins de perruques et des recettes de teinture pour cheveux ! Excellent chanteur et musicien, il veut obtenir des sonorités nouvelles et cherche à combiner dans un même instrument le son des cordes et des claviers. A quelques siècles près, Léonard rêve ni plus ni moins au synthétiseur ! Ce n’est pas à Milan mais à Hollywood qu’aujourd’hui Léonard signerait ses contrats.
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Quand vous utiliserez votre tuba, pensez à Léonard, c’est peut-être à lui que vous le devez ! Extrait de ses carnets, un feuillet montre clairement le dessin d’un homme respirant sous l’eau avec l’ancêtre de notre tube en plastique. … Il aurait même imaginé un engin étanche, capable d’aller sous l’eau, un sous-marin en quelque sorte. Léonard fut souvent recherché pour ses connaissances poussées en matière d’hydraulique. L’eau est en effet au centre de ses réflexions.
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Léonard travaille à Milan, à la cour des Sforza, pendant 17 ans. Bien que recommandé par Laurent de Médicis, l’artiste doit, pour obtenir cet emploi , rédiger son CV. Voici comment il parvient à convaincre Ludovic le More de l’embaucher :
« J’ai le moyen de construire des ponts très légers, solides, robustes et d’un transport facile pour poursuivre et mettre en déroute l’ennemi. Pour l’investissement d’une place forte, je sais comment chasser l’eau des fossés et construire une infinité de ponts, béliers et échelles d’escalade. J’ai aussi des méthodes pour faire des bombardes très commodes et faciles à transporter, qui lancent de la pierraille quasiment comme la tempête, causant grande terreur à l’ennemi par leur fumée, et grand dommage et confusion. Et si d’aventure l’engagement avait lieu sur mer, j’ai des plans pour construire des vaisseaux qui résistent au feu. J’ai aussi le moyen, par des souterrains et passages secrets et tortueux,… Etc. En outre j’entreprendrai l’exécution du cheval de bronze qui sera gloire immortelle, hommage éternel à la bienheureuse mémoire du seigneur votre père et à l’illustre maison des Sforza » (Extraits de la lettre à Ludovic Sforza, vers 1482)
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A partir d’un nombre limité d’éléments mécaniques, comme la vis, la roue, le treuil, la poulie, le pivot et de principes simples, mouvement, poids, force et percussion, Léonard sait inventer des machines à l’infini. De nombreux domaines l’intéressent : hydraulique, horlogerie, ingénierie militaire… Léonard invente mais surtout se penche sur les inventions de ses prédécesseurs et de ses contemporains, cherchant à en améliorer le rendement. Ainsi, l’arbalète, dont il accélère le rythme de tir, ou l’excavatrice, dont il décuple les capacités. Des rêves technologiques le poussent à vouloir voler comme les oiseaux et à imaginer une machine volante…. L’originalité de Léonard tient à sa manière de montrer les machines, de les disséquer, d’en isoler les différents « organes » pour en exposer le fonctionnement. En effet, ses dessins en trois dimensions sont si efficaces et persuasifs que l’on croirait facilement que tout marche !
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Peinte sur un mur du réfectoire du convent de Sainte-Marie-des-Grâces, La Dernière Cène constitue le chef-d’œuvre de la période milanaise de Léonard.

Sur le plan technique, Léonard n’a pas employé le procédé très contraignant de la fresque, qui nécessite de peindre rapidement sur de l’enduit frais. Il lui a préféré une technique mixte, a tempera et à l’huile qu’il a appliquée sur un mur préparé avec du plâtre.

Malheureusement, du vivant de Léonard, on signale déjà de graves problèmes de conservation. … Très vite, la peinture s’écaille et tombe. Des retouches sont donc apportées peu après puis, à partir du 18e siècle, tous les 30 ou 40 ans. Ce sont ces repeints accumulés qu’une vaste campagne de restauration vient de supprimer. Il s’agissait de retrouver la pureté de l’œuvre. A vrai dire, il reste fort peu de la matière originale et les apôtres de Léonard, tel Simon, ont aujourd’hui l’air de fantômes.
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Nous ne connaissons qu’un tiers environ des 6000 feuillets que Léonard a laissés à sa mort, principalement sous forme de carnets ou codex. Dans ses dernières années, l’artiste avait mis de l’ordre dans ses notes, les rassemblant par grands domaines de connaissance, et avait préparé leur publication…. Son héritier et élève, Francesco Melzi, se révélera incapable de les publier. A la fin du XVIe siècle, ils sont volés, démembrés et découpés par un Italien du nom de Pompeo Leoni, puis vendus et dispersés. Aujourd’hui 4 pays se partagent les principaux écrits de l’artiste : l’Angleterre, la France, l’Italie et l’Espagne. Certains carnets appartiennent à des particuliers, comme le Codex Leicester, acquis par Bill Gates en 1994.
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Le sfumato c’est un régal !
Grâce au travail en glacis, Léonard met au point son fameux sfumato. Le sfumato, un mot italien qui signifie « embrumé, est une manière d’estomper les contours du dessin et de lier de façon subtile les figures et le paysage aux vapeurs de l’air. Une lumière diffuse donne du relief aux formes tout en unifiant les différents plans du tableau. Les couleurs se modifient en fonction de la perspective. Ainsi s’explique l’atmosphère si particulière des ombres de Léonard.
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Léonard de Vinci et Michel-Ange…. Que le meilleur gagne. …. A vous de compter les points….
En 1504, pour corser les choses, les deux artistes sont invités à travailler dans la même salle du Palazzo Vecchio. Chacun son mur !
Léonard doit représenter la bataille d’Anghiari, Michel-Ange la bataille de Cascina. Seul Léonard commencera sa fresque. Le chantier est abandonné. On ne connaît que les esquisses des deux compositions.
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