Christine Merrill

Etaient-elles assez naïves pour croire qu’il se déciderait à convoler après un seul coup d’œil jeté dans une pièce bondée ? Diable, il lui fallait plus de temps que cela, même pour acheter un cheval ! Il n'était pas homme à payer sans vérifier les dents, tâter les jarrets et s’être enquis de la qualité de la lignée. Il entendait donc choisir une épouse avec le même soin.

Montrer sa peur, c'est fournir aux autres une arme contre soi

« Sans détacher les yeux d’elle, il lui prit une main et la porta à ses lèvres. Comme il était étrange, pensa-t-elle pendant qu’il en baisait le dos, qu’il y ait tant de sensibilité en cet endroit. Qu’elle puisse sentir ses lèvres chaudes sur sa chair, et la douce rugosité de sa peau, pas seulement sur sa main, mais au plus profond d’elle-même. Le pouce de Marcus frottait sa pauma, effleurant les endroits où il y avait eu des cals, et sa chair redevenue sensible la picotait. Puis kil retourna sa main, pressant ses lèvres sur sa paume et en traçant les lignes du bout de la langue. Quand il la regarda, ses yeux étaient sombres et sa voix rauque.

La douleur ne lui était pas étrangère. Cet acte ne pourrait blesser son corps autant que le fait de partir de chez elle avait blessé son cœur. Elle survivrait.

Ce soir, l'amour de sa vie l'avait regardée avec désir. Il était suspendu à ses lèvres, soucieux de la séduire, et s'accrochait même à ses doigts comme si la quitter était une souffrance. Certes, il était ivre, presque aveugle et ignorait son identité mais, après tant d'années passées à espérer une miette d'attention, elle n'allait pas laisser ce genre de considérations gâcher ce moment.

Ce soir, l'amour de sa vie l'avait regardée avec désir. Il était suspendu à ses lèvres, soucieux de la séduire, et s'accrochait même à ses doigts comme si la quitter était une souffrance.
Certes, il était ivre, presque aveugle et ignorait son identité mais, après tant d'années passées à espérer une miette d'attention, elle n'allait pas laisser ce genre de considérations gâcher ce moment.

Ce qui lui était arrivé était bien trop agréable pour être une chose courante. Non, ce devait être mauvais pour la santé et certainement inconvenant ! Elle soupira. C’était souvent le cas pour les choses agréables…

Du thé trop léger, des œufs coulants, un jambon médiocre accompagné par l'éternel pain sec. Elle se demanda comment la cuisinière s'arrangeait. Avait-elle trouvé un moyen de le faire durcir avant de le cuire ?

Robert Magson, duc de Reighland, abordait chaque nouvelle salle de bal comme une jungle indienne truffée de pièges non pas destinés aux tigres, mis aux hommes imprudents. Il y avait tant de mères et de filles à Londres qu'il n 'aurait pas été surpris de les voir embusquées derrière les meubles, prêtes à bondir pour attirer son attention, ne serait-ce qu'un moment.

“Yesterday, he forbade me from standing under the kissing bough in my own home because mistletoe is a pagan plant that will jeopardise my immortal soul.”
“What were you doing standing under it?” Fred said, missing the point.
“I can tell you what I was not doing”, she said. “And that was waiting for the Vicar. And don't you dare dictate to me over mistletoe. Our guests have been giving and collecting kisses all day and you have not said a word against it.”
“They are not my sister”, he said, as illogical as ever.
“And your sister is no longer twelve”, she said.