Christine Naumann-Villemin

Rabounia est une sorcière qui vit dans les livres, un jour un terrrrrrrrrible hurlement la réveille, elle décide donc d’enfreindre les règles et de quitter son histoire pour trouver la source du bruit. Elle trouve une toute petite créature qui aurait perdu son doudou, elle lui parle de câlin, douceur... Rabounia ne comprend RIEN !

Les très jeunes enfants ont besoin de leur sucette, tétine, sussu, tototte et ont souvent beaucoup de mal à s’en passer en grandissant. Tel est le sujet abordé par Christine Naumann-Villemin et Marianne Barcilon dans La Tétine de Nina.



"Quand vas-tu enfin arrêter de sucer cette tétine ?", demande la Maman un peu énervée par l’omniprésence de cet objet dans la bouche de sa fille. "Jamais", lui répond Nina. En effet, elle veut l'emporter partout avec elle : au parc, à la piscine, au travail quand elle sera grande, et même à son mariage…

Nous demandons souvent à notre petite fille de deux ans de retirer sa sussu pour nous répéter ce qu’elle nous dit et que nous n’avons pas compris et j’ai beaucoup apprécié que cette situation récurrente soit reprise dans ce livre, à travers la mauvaise diction de Tina quand elle s’exprime avec sa tétine en bouche.



La chute est amusante et pleine de promesses positives. Car il faut grandir pour laisser sa tétine, comprendre que l’on peut s’en passer tant en n’étant pas fragilisé. Ici, c’est un vilain loup, mal dans sa peau, qui devient dépositaire de la précieuse tétine quand Tina comprend qu’il en a plus besoin qu’elle.



Un petit livre au graphisme acéré et piquant, bien utile pour parler avec les petits de ce sujet délicat. Ma petite merveille l’adore mais n’est pas prête à abandonner sa sussu pour l’instant. Affaire à suivre donc !




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Pour jeune lecteur aimant rire et qui se pose des questions sur la lecture. Clodomir Mousqueton a reçu, par erreur, un livre destiné à son jeune voisin qui va tenter de le récupérer. Mais comment faire avec ce vieux grincheux dont le livre a pour fonction de caler une porte, de se protéger du soleil, etc. ? Lu à haute voix en dialogue avec élève de CE1. Belles variations de tons pour rendre ce petit roman encore plus vivant.

Un de mes albums préférés.

L'histoire est originale et amusante, les illustrations hilarantes.

Et les lettres des deux protagonistes vraiment drôles :

La petite souris, de sa belle écriture soignée, écrit sur du papier rose à fleurs.

L'écriture de Grizzli, sur des feuilles arrachées à des cahiers, se dégrade à mesure qu'il s’énerve au fil des pages.

La chute, un régal, et même les petites annonces de la dernière page sont à lire avec attention.

Je pense qu'on peut aussi faire un joli travail pédagogique sur les différents textes de l'album.

Un album que j'offre à chaque enfant autour de moi à la chute de sa première dent !!

Ah l'ennui... il tombe sur nos très chères têtes blondes régulièrement, lourdement et s'empare de leurs rires et de leurs sourires. Les enfants arrivent alors vers nous, parents, la mine déconfite, les épaules basses, et l'air triste. Cet état que nous connaissons donc fort bien est justement celui dans lequel est plongé le petit garçon de l'histoire : « Je m'ennuie, je m'ennuie, je m'ennuie... » répète-t-il comme une ritournelle.

Son monde est grisâtre. Les couleurs ont disparu devant tant de lassitude. Le regard dans le vide, le petit garçon cherche en vain une activité qui le sortira enfin de sa torpeur. Les idées ne lui manquent pas ; cracher sur les escargots, faire un trou dans la cour, créer des gros mots, donner un coup de peigne à Munster le hamster, s'amuser dans la chambre – regorgeant de jouets –, faire la cuisine, faire danser le poisson rouge, inventer de belles grimaces face au miroir, lire... mais son intérêt pour une activité ne dure jamais, c'est là tout le problème.

Pourtant, si ce petit garçon boudeur prenait le temps de regarder autour de lui, il pourrait voir que des choses extraordinaires se passent derrière son dos ; des fleurs chatoyantes, un coffre rempli d'or, des personnages farfelus, une boule à facettes multicolore...

L'album idéal pour parler de l'ennui et de l'imagination aux enfants, à partir de quatre ans. Avec peu de mots, l'auteure dit tout du désarroi, de la mauvaise humeur et de la démotivation, quant à l'illustrateur il montre que l'imaginaire est partout si on veut bien se donner la peine d'ouvrir grands les yeux et l'esprit.

Tess a des cheveux en bataille. Elle les aime mais son papa veut qu'elle les coiffe. A force de tout tenter, elle finit par leur donner des supers pouvoirs, au grand dam du chat.



Petite bande-dessinée sans prétention, amusante, distrayante, pleine de joies enfantines. Les dialogues et les illustrations fourmillent d'humour sans qu'il n'y ait vraiment d'histoire à suivre ni de rapport entre les chapitres. C'est une lecture jeunesse pour le plaisir, sans prise de tête.

Très chou ce petit album. Une bonne idée de lecture pour un loulou un peu agité, qui fait de son mieux pour se tenir tranquille (six heures par jour quand même, peu d'adultes y survivraient !)

Beaucoup d'humour et de jeux sur le vocabulaire.

En espérant que la chute ne donne pas d'idée aux affamés...

Une lutte comique s’engage entre un enfant passionné et un vieux monsieur ronchon. L’objet de la discorde ? Un livre.



Le petit Marcel veut récupérer son livre, arrivé par erreur chez son voisin, Clodomir Mousqueton. Le grincheux ne lit pas, mais il n’est pas prêt à rendre le bouquin pour autant : il a enfin trouvé une cale pour son étagère ! Marcel ne va pas se laisser faire ! Comment savoir, sinon, comment s’achève sa série préférée ?



Prix des Embouquineurs 2015/2016 dans la catégorie CE1, un livre haut en couleur, aussi drôle que touchant , truculent et coloré!!
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Seul roman de cette sélection ( celle du prix des incorruptibles 2015/2016 pour les cE1 ) c'est assez surprenant. Seul roman mais quel roman ! Une fois que vous aurez rencontré Clodomir vous ne l'oublierez pas. Ce vieux ronchon, grincheux, détestant les enfants est un personnage truculent. Mais son jeune voisin, Marcel, a aussi un caractère bien affirmé. Son livre, qu'il attendait avec tant d'impatience est arrivé par erreur chez ce voisin désagréable et Marcel est bien décidé à tout faire pour le récupérer.

Avec beaucoup d'humour et de malice Christine Naumann-Villemin confronte ses deux personnages. Clodomir est un affreux bonhomme ( une tatie Danielle au masculin) ...mais qui arrive à nous faire rire. Livre contre télévision, solitude contre rencontre...

Qui gagnera dans cette mini-guerre ?

29 pages en gros caractère pour découvrir le bonheur de lire, et comme je suis persuadée que les enfants vont aimer ce roman, la suite des aventures de Clodomir Mousqueton est déjà à la bibliothèque (La brigade de la poésie) . "Sacréboudiu de bouloche en poil".

En parallèle, une maman et une maman souris raconte leur rencontre à leurs enfants.

L'histoire est la même mais au travers de deux points de vue différent. C'est original, c'est drôle et les illustrations sont jolies comme tout.

Vous l'avez peut être remarqué, mais je ne suis pas vraiment friand de ces albums conçus pour surmonter divers problèmes inhérents à l'enfance. Souvent lourdement démonstratifs et faisant assaut de mièvrerie, ils ont tendance, en plus, de manquer sérieusement d'humour. " Jour de piscine" entre dans cette catégorie des histoires à visée rassurante auprès d'enfants pas vraiment convaincus des leçons de natation. Il est vrai qu'entre un(e) maître(sse) pas tout à fait pédagogue (maintenant que la formation n'existe plus) et un maître nageur plus proche de Philippe Lucas que de Maria Montessori, les enfants peuvent développer des phobies qui prennent fin généralement en même temps que le cycle piscine prévu par les textes de l'Education Nationale.

"Jour de piscine " évite tous les écueils du genre tout en étant drôle et affutant la réflexion.

Sept animaux découvrent avec effroi qu'aujourd'hui, c'est cours de plongeon. Lapinoute est la seule à n'avoir jamais testé le grand plongeoir. Ses amis tiennent à lui raconter combien cela fait peur, combien on tremble de froid là-haut, sans oublier le vertige et le plat douloureux quand on entre mal dans l'eau. Chaque animal en rajoute. L'imagination et l'exagération aidant, cette leçon devient tout bonnement terrifiante jusqu'à la chute... très réussie.

Mais il n'y a pas que cela qui est réussi dans cette album. Le texte, jouant avec les mots, en inventent de très jolis, de ceux que les enfants se plairont à répéter en riant.

La fin sur le blog
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Christine Naumann-Villemin, autrice des très connus albums Nina, propose une bande-dessinée à destinations des jeunes lecteurs (5/6 ans). Elle découpe son scénario en courts chapitres ce qui permet une compréhension plus aisée des gags et une lisibilité plus simple pour des lecteurs débutants.



Tess est une héroïne dynamique qui ne manque pas de répartie. Le fait que ses cheveux puissent soulever ou bouger des choses ne l’empêche pas du tout de vivre, mais cela peut s’avérer contraignant quand ils traduisent les sentiments de l’enfant plutôt que ce qu’elle doit faire.



Du côté des illustrations, le trait joue sur le rythme et les mouvements plutôt que sur la précision. Les visages sont donc limités à quelques coups de crayons quand le décors est représenté par peu d’éléments.



En me relisant, je me rends compte qu’on peut avoir l’impression que je n’ai pas aimé cette bd, ce qui n’est pas le cas. Elle est fraîche, désopilante et conviendra parfaitement à sa cible. C’est une bonne façon de faire découvrir l’art de la bd à de jeunes enfants.
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On retrouve dans cette nouvelle histoire les ingrédients qui avaient fait le succès de la première : des phrases rigolotes, un vieux grincheux et des enfants qui n’ont pas leur langue dans leur poche. Encore une fois, l’auteure a décidé de mettre la littérature en avant avec la création de poème. Un exercice que les enfants pourraient avoir envie d’essayer à la fin de cette lecture, ne vous inquiétez donc pas s’ils viennent à leur tour vous réciter leurs premiers vers…
Lien : http://boumabib.fr/2016/02/1..

Je suis une fan absolue des illustrations de Marianne Barcilon, tout particulièrement quand elles accompagnent un texte de Christine Naumann-Villemin.

J'ai donc acheté celui-ci depuis longtemps.

Et puis, j'avoue que j'ai hésité à chaque naissance prévue, car je trouve que une grande partie est assez décourageante pour la grande soeur, vues les catastrophes qu'on lui annonce pour la naissance du bébé.

Même si ensuite, ça s'arrange, je craignais que grande soeur ou maman ne manquent de recul pour apprécier !!

Je crois que je vais me décider, mais pour offrir après la naissance, une fois que le choc est passé !

Et Nina est toujours aussi craquante !

Dans le grand livre du soir, dans son histoire "Potions et araignées", la sorcière Rabounia est renfrognée, vilaine et méchante à souhait comme l'est une véritable sorcière. Un matin, elle se réveille agacée par les pleurs continus et affreux "du petit lapin qui a perdu son doudou" quelques pages plus loin. QUOI ! Qui ose la déranger ? Tant pis pour l'interdit, la sorcière Rabounia s'aventure hors de son histoire pour aller tancer ce malotru.

Chez les sorcières, les doudous, ça n'existe pas ! Alors quelle surprise, quand le malicieux petit lapin blanc va lui montrer comment faire d'un simpe bout de tissu rose, un doudou au pouvoir magique.



Un livre coup de coeur tant par sa forme, une histoire dans une histoire, que par le personnage amusant et attachant de Rabounia.

J'espère d'autres aventures de cette inimitable sorcière coiffée d'un chapeau-champignon et chaussée de baskets.

Christine NEUMANN-VILLEMIN et Soufie REGANI. Lucette à bicyclette.



Tiens, voilà une héroïne qui a le même prénom que moi? C’est joli ce prénom, c’est un peu passé de mode, mais je l’aime bien. Lucette, cette petite fille a pris une grande décision, elle veut faire du vélo sans les petites roues. De plus elle est très volontaire. Elle prend le vélo rouge, qui a appartenu à sa maman, et sous les yeux de ses papi et mamie, elle va s’entraîner. Elle est un peu angoissée, elle monte sur le vélo, un tour de roue et la voilà à terre. Vite elle recommence, tombe à nouveau, elle réessaie, encore et encore... Il faut absolument qu’elle réussisse cet exploit. Après de nombreuses tentatives, elle parvient à pédaler et à maîtriser sa bicyclette comme une …. grande sœur. Oui , aujourd’hui, c’est un grand jour, non seulement pour Lucette mais pour toute la famille. Un petit frère arrive. Il s'appelle Nils. Une nouvelle responsabilité pour notre charmante héroïne et une grande fierté; Un nouveau rôle à jouer pour notre petite Lucette.



Les illustrations de Soufie REGANI, sont belles et tendres. Une petite blondinette avec une charmante bouille bien ronde, , aux yeux marrons et très maternelle. Regardez comme elle prend soin de son poupon Jojo, une petite maman… Le texte et les images expriment bien l’amour, la tendresse, la maternité et l’arrivée du petit bébé ; une belle mise en page pour montrer aux enfants la création et l’agrandissement d’un foyer. Merci beaucoup aux deux autrices. Album dès 4 ans.

(27/04/2021)
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Je suis une fan absolue des histoires de Christine Naumann-Villemin, mais surtout de celles illustrées par Marianne Barcilon, ses personnages me font complètement craquer.

Quand j'ai vu, dans le présentoir de rentrée des classes de la librairie, ce croco tout intimidé, je n'ai pas résisté.

Et j'ai bien fait, mes petits-fils ont beaucoup ri.



Une chouette histoire en randonnée, qui fait découvrir les activités de l'école.

Le croco est très expressif, pas content de pas savoir, content d'y arriver.

"Tout petit minuscule riquiqui petiot titi" au début, il va grandir, bien vite, bien plus vite que les enfants !

Et perdre à chaque page ses adjectifs !!



Avec une jolie chute à suspens, un album qu'on va se régaler à lire et à relire, et à reprendre tous en coeur.

Oh ! Mais c'est une idée ou le crocodile a un peu grandi ?



Les visages des enfants sont aussi très expressifs, je ne me lasse pas de les regarder, une vraie leçon de dessin, comment montrer la joie, l'inquiétude, juste dans les yeux !
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Clodomir Mousqueton : 1er sur la lecture, super (prix inco premier roman 2016), 2ème sur la poésie, bien. 3ème sur le théâtre, bof ! Le vieux grincheux critique le théâtre des enfants pour finir par tenir le premier rôle sur scène.

On retrouve les mêmes personnages que dans la première histoire. Cette fois les enfants mettent au défit Clodomir Mousqueton d’inventer une poésie. Livre qui ne m’a pas transportée comme l’autre. Moins recherché, moins d’humour, moins aboutit. Les dessins restent craquants.

Un chat de dentiste qui perd une dent et qui essaye d'endormir (comme on dit chez nous) la petite souris afin de la manger.

Les deux protagonistes échangent des courriers, plus ou moins bien écrit. L'enfant doit se faire à l'histoire aussi bien qu'aux écritures différentes.

L'histoire est drôle, les illustrations de Marianne Barcilon montrent bien les caractères du chat et de la souris Léocadie Tagada.

Et heureusement qu'elle en a du caractère la petite souris avec une famille de 82 enfants !

Lu dans le cadre de l'école.