Christine Ringuet

Après avoir eu la chance de découvrir la plume de l'autrice à travers son premier roman fantastique qui nous fait voyager dans plusieurs contrées, j'ai eu l'opportunité de découvrir ce deuxième roman un peu particulier puisqu'il s'agit d'une histoire basée sur des faits réels. Ou plus exactement de l'histoire tragique de Tilikum, orque arraché des siens par la bétise humaine dans l'objectif de tirer profit de lui, que l'autrice romance pour nous faire prendre conscience d'une réalité bien loin de celle donnée dans les spectacles d'animaux et cela peu importe leur espèce.



Ce roman s'érige en véritable pamphlet en faveur de la cause animale. Christine Ringuet nous rappelle ainsi qu'être auteur c'est aussi être le messager des âmes qui souffrent en silence. Devenir le porte-parole d'espèces en danger et dénoncer les actes de maltraitance. Dénoncer intrinsèquement nos mode de vies, ce qui nous pousse à aller toujours plus loin dans la consommation et la destruction de la nature.



Le récit suit une structure narrative progressive: de la capture de celui qui sera nommé Tilikum à sa mort. Dés les premières pages, nous sommes placés du point de vue de l'orque, de manière à ce que l'on s'identifie à lui, à ses sentiments, à sa conscience au-delà de sa condition qui diffère de la nôtre. S'il a bien un point commun avec nous, c'est sa faculté d'éprouver des émotions et malheureusement l'autrice nous rappelle combien ce fait est volontairement nié par les hommes.



La plume est vive, impliquée, virulente souvent, passionnée toujours. le travail de documentation fait en amont par l'autrice prouve son implication et rend d'autant plus poignant le récit qu'elle nous livre. On découvre les secrets des grands parcs aquatiques, la désillusion de voir que les soigneurs, pour la plupart, ne s'occupe pas du bien-être de leurs « protégés » davantage préoccupés par leur propre personne. Découvrir le ressenti de Tilikum qui subit à la fois le rejet des siens qu'il retrouve au hasard des parcs qu'il rejoint et le traitement infligé par les hommes ne lui offre que peu d'issue autre que la folie et la mélancolie.



L'autrice nous pose cette question: Que feriez-vous si vous vous faisiez enlever de votre environnement, séparer de vos proches, si tout ce que vous connaissez, aimez vous étaient retirés, si l'on faisait de vous une bête de foire, exposer, utiliser, si vous étiez nourris d'antibio, de médicaments anesthésiants, de nourritures non adaptées, si enfin votre seul espace de vie se réduisait à un 9 m2 sans espoir d'en sortir et de retrouver votre liberté un jour?



Alors oui, il y a parfois des répétitions dans le texte mais l'important n'est pas dans la forme mais dans le fond qui devrait être diffusé et connu de tous afin d'éveiller les consciences. N'est ce pas là notre rôle d'auteur/autrice et de chroniqueur/chroniqueuse de mettre en lumière des sujets importants et de participer à cette prise de conscience?

Je remercie de nouveau Christine Ringuet pour ce service presse qui a su m'émouvoir.



C'est vraiment une jolie histoire qui m'a fait penser un peu à un témoignage, on y découvre une jeune femme qui doit prendre des décisions difficiles suite à un viol. Garder l'enfant ou avorter ? L'élever ou le mettre à l'adoption ?



Quelles que soient les décisions qu'elle prend, ces réflexions sont réfléchis et on finit par les accepter comme ses proches. C'est très émouvant et troublant car on repart de cette lecture avec cette question en tête : Qu'aurais-je fait à sa place ?



Moi je le sais désormais et vous ?
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Le commentaire de Cathy :

Je viens de vivre un voyage livresque hors de tout, cette lecture m'a permis de partir dans un autre monde plein de créatures plus incroyables les unes que les autres. Galiaé est habitée par des êtres fabuleux, la planète est divisée en plusieurs arcanes sur l'une d'entre elles vit Kalen, ce jeune adolescent plutôt solitaire, triste et n'aimant pas trop sa vie, qui lui paraît fade, va voir sa vie radicalement changer lorsqu'il va faire la connaissance d'Eponaé, le jeune elfe fait partie d'un peuple maudit et n'a pas le droit de se trouver parmi les humains. Décidé à venir en aide à sa nouvelle amie Kalen, va quitter sa famille et traverser le monde pour essayer de la sauver. Leur quête ne fait que commencer. Après un début de lecture où il m'a fallu quelques chapitres pour bien rentrer dans l'histoire ma lecture à été incroyable, l'auteure a réussi à complètement m'embarquer dans l'univers qu'elle a créé, un monde dans lequel je me suis senti bien. Nains, Elfes, fées, trolls et dragons, font partie des êtres que j'ai eu la chance de découvrir. La plume de l'auteure est très agréable et j'ai trouvé le rythme donné à son livre plutôt bon. Un roman que je n'avais pas envie de finir, cela m'arrive lorsque j'ai réussi à m'immerger dans ce que je lisais. Les personnages sont tous très attachants et je n'ai eu aucun mal à me les représenter. Merci Christine Ringuet pour le moment de lecture que vous m'avez fait passer, Kalen et Eponaé vont me manquer.
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Bon, j'ai plein de chose à dire sur ce livre. Je ne sais pas trop pour où commencer.

Tout d'abord c'était un bonheur de déniché (enfin) un livre en français sur le sujet.

J'étais un peu déçue de découvrir que c'était écrit à la première personne mais finalement cela prend tout son sens.

La perspective de Tilikum fut très émouvante (j'ai eu plusieurs fois les yeux humides en le lisant, je l'avoue).

Quelques petits choses m'ont gêner où ont soulèver de l'incompréhension, l'orthographe de SeaWorld (SeeWorld dans le texte) que j'avais pris pour une faute grossière, s'explique en toute logique par la crainte de poursuite judiciaire.

Dans l'épilogue l'autrice prentend que son livre ne contient aucune erreur ou inexactitudes... ça semble faux, surtout pour le deuxième mort de Tilikum, le livre prétend qu'il l'aurait disloqué en le balançant sur son dos pour parader avec (ce qui est vrai, on le sait grâce au docu BlackFish) mais l'autrice prétend que l'intrus à retirer soigneusement ses vêtements pour les poser sur le bord du bassin. Nous savons (encore une fois grâce à BlackFish) que Tilikum lui a arraché ses vêtements et pas que... il lui a aussi arraché les parties génitales. Pourquoi faire volontairement l'impasse la dessus, alors que quand il s'agit de décrire la mort de Dawn Brancheau, là c'est très détaillé et explicite.

Je dirais que j'ai ressenti un malaise général à lire ce livre.. partagé en la compassion envers Tilikum, la colère contre ceux qui décide du sort de ses animaux à coût de millions et... la compassion pour les victimes humaines...

C'est une lecture dérangeante, et je crois que c'était le but. A la fin de cette lecture on arrive inévitablement à la conclusion que ces bêtes doivent être laisser libre et que l'humain doit rester à sa place.

Un livre édifiant, sur la vie des orques en captivité.



Ne tenant aucun comptes des souffrances de ces mammifères sociaux, les delphinariums abusent de tranquillisants, et autres drogues, surtout dans certains cas, lorsque les orques deviennent agressives et s'attaquent à leurs dresseurs en les intimidant la plupart du temps.



Ce qui est certain, c'est que leurs souffrances loin d'être seulement physiques, est également morale. Et pour quelques-unes, de la détresse à la folie, il n'y a qu'un pas. Tilikum est une orque mâle. Son histoire a fait l'objet d'un film "Blackfish" sorti en juillet 2013. Blackfish n'est pas que son histoire. C'est aussi un véritable plaidoyer pour les orques dont la place est dans la Nature, où elles n'ont jamais tué un seul Homme. Mais je vous laisse découvrir son histoire, par le biais de ce formidable livre qui j'en suis certaine vous plongera dans l'Univers de ces êtres doués d'une sensibilité hors du commun. Un livre édifiant sur la vie en captivité des orques, notamment celle de Tilikum qui a ému tant de monde. Pour l'avoir moi-même lu, je vous le recommande.
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Le commentaire de Martine :

Le récit a comme narrateur l’orque TIlikum qui nous relate tout le parcours qu’il va faire durant sa vie. Cette lecture fut prenante, touchante et émouvante, par sa narration, Tilikum révèle la vérité sur les conditions de vie des orques en captivité. La réalité que vivent ses mammifères, de leur capture dans les eaux de l’Islande et de la trentaine d’années où Tilikum a passé comme la propriété de Seaworld, ce jeune orque a été arraché à sa mère pour être transporté en Floride dans les parcs pour leur spectacle.

On découvre tout au long de la lecture l’intelligence que détiennent ces mammifères, on ressent bien le désarroi de ces orques qui sont retenus dans de minuscules aquariums. Cet animal est intelligent et social, voilà un avantage dont les êtres humains profitent.

Ce roman est très bien documenté, il est bien écrit, je reste une boule au ventre et un dédain de l’Homme qui profite de ces animaux en leur enlevant toute liberté, et en les médicamentant pour mieux les contrôler. À la fin les larmes aux yeux, j’ai lu chaque nom des orques qui sont décédés durant leur captivité et les autres qui aujourd’hui encore sont en détenus en captivité.

Dans ce récit, Tilikum et ses congénères m’auront touché, droit au cœur, et ils démontrent bien l’immoralité des êtres humains envers les espèces animales. J’ai honte de ce que nous leur faisons subir, captivité en bassin chlorée, gavage de poissons morts, d’antibiotiques et d’anxiolytiques.
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Aujourd’hui je vous retrouve pour partager avec vous mon retour de lecture à propos du roman de Christine Ringuet intitulé La Constellation des Elfes. Nous découvrons dans ce roman un univers vaste, composé de différentes arcanes sur lesquelles domine une espèce spécifique. Par exemple les elfes vivent sur le Palladium, les hommes sur Galliaé, les troll sur Thollion,…



Pour être franche j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire à l’ouverture du récit. Nous découvrons Kalen, le personnage principal qui est un humain rêvant de voyager et de rencontrer d’autres espèces, mais j’avoue qu’au début j’ai eu du mal à savoir si j’entrais dans un univers fantasy ou dans l’univers imaginaire d’un jeune ado en mal d’aventures (vis à vis de Kalen). Heureusement, le récit se tisse et pose ses jalons progressivement si bien que la confusion s’estompe rapidement. Néanmoins, j’ai eu du mal à accrocher avec le personnage de Kalen qui, pouvait certes se montrer fort avec des principes louables mais la plupart du temps, son attitude m’a exaspérée. J’avais envie de lui dire: « Mais ouvre les yeux bon sang!! », heureusement pour moi, il finit par les ouvrir, ouf!



En revanche, j’ai adoré les autres personnages tels qu’Eponaé, Extant et Coladéos. J’ai aimé la richesse des arcanes, découvrir la spécificité de chacune des espèces, on entre dans de la fantasy merveilleuse (pléonasme bonjour (!) mais vous voyez ce que je veux dire? Non? Arf, je repasse plus tard…) où coexistent les dragons, les elfes, les trolls, les orcs, les nains,… Et tous ont un caractère qui leur est propre et sont suffisamment bien développé pour que l’on ait le temps de les apprécier ou non. A mon sens, c’est là le point fort de l’auteure qui sait doser ces informations pour ne pas se perdre dans des descriptions à n’en plus finir sans pour autant ne pas approfondir suffisamment.



Au niveau du style, il est fluide et accessible, quelques maladresses ou des répétitions mais qui n’entravent pas la compréhension ou la lecture du roman. Le récit suit une progression linéaire, ponctuée de rebondissements qui permettent de rendre notre lecture dynamique, elle n’est pas monotone et j’ai adoré voyagé entre ces pages. Un petit bémol sur le fait que l’on ne sache pas ce que deviendra Daphnée autrement j’ai trouvé la fin très juste et rondement menée.



La quête principale se double de quêtes personnelles réunissant plusieurs êtres différents, si le procédé est classique dans de la fantasy, il est bien amené ici, chaque personnage étant complémentaire avec l’autre. J’ai apprécié cette petite troupe qui m’a fait voyager à dos de dragon d’une arcane à l’autre. L’imagination de l’auteure semble inépuisable et nous offre de jolis détails et des personnages haut en couleur que je n’oublierai pas de sitôt comme la petite Dollyne et Extant, qui m’a coûté quelques larmes tout de même!! Je vous le conseille donc si vous avez envie de découvrir d’autres univers et de rêver un peu en cette veille de rentrée!!
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🦋L'HISTOIRE🦋



Des nouvelles qui s’ouvrent sur les paroles d’une mère à sa fille, prémices d’Eleanor X, les frissons et la vérité de cette nouvelle m’ont touché comme jamais de nouveau.



Dans ce recueil, on retrouve de la tendresse et de l’amour. La passion étrange et déroutante qui n’est pas ce que l’on croit. L’horreur que la nature subit ou encore l’espoir qu’elle ressent.



Je pense que ce qui m’a le plus touché et bouleversé, ce sont les nouvelles sur des thèmes durs tels que l’holocauste, les camps de concentration et la folie humaine, qui ont su me faire pleurer comme une madeleine et me glacer le sang par la même occasion.



Mon avis sera court, car je ne veux absolument pas spoiler le contenu, je vous laisse le découvrir et vous en repaître. C’est magnifique, touchant et glaçant pour certains sujets.



La plume est fluide, le style sans failles ou presque, quelques erreurs subsistant, mais ne dérangeant en rien la lecture.



🦋LA CONCLUSION🦋



En conclusion, je suis plus que ravie d’avoir pu lire ces quelques lignes. Un coup de cœur que je vous recommande sans hésitations.




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Le commentaire de Lynda :



Je vais commencer mon commentaire en vous posant une seule question, qu'auriez vous fait si vous aviez été à la place de Jeanne ?

Une vie bien ordinaire et bien en place, mais suite à un viol, Jeanne se retrouve enceinte. Elle décide de dire la vérité à son entourage, même à Marc son copain avec qui il espère avoir une longue vie de couple.

Elle a décidé d'accoucher sous X, de donner son enfant en adoption, étant incapable d'envisager de devoir dire à son bébé de quelle façon elle a été conçue.

Tout au long de la grossesse, Jeanne parle à sa fille Éléonor, oui, elle est convaincue que c'est une fille.

Elle vit aussi un questionnement quotidien, sur ce qu'elle s'apprête à faire, sur ce qu'elle envisage pour l'avenir, laissera-t-elle quelque chose à cette enfant pour qu'elle puisse la retrouver, lui expliquer ?

J'ai beaucoup aimé cette lecture, et qui m'ont poussé moi aussi à me demander, qu'est-ce que j'aurais fait dans une telle situation. Un roman bien écrit, qui se lit très rapidement étant donné qu'il est très court, j'aurais peut-être aimé qu'il soit un peu plus long, je suis resté sur mon appétit, avec des questions qui demeurent sans réponse. Une plume simple, fluide, un scénario assez original. Je vous recommande cette lecture !
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En prenant ce livre en main, je ne savais pas trop s'il me plairait. J'aime les animaux, mais bon… et puis, en plus, une histoire d'orques…

Je l'ai refermé hier et je peux vous assurer que ce roman m'a marquée et totalement prise dans ses filets. C'est bien le cas de le dire, puisqu'il s'agit dans ces pages du sort des épaulards que les hommes arrachent à la mer, à leur clan, à leur famille, et dressent pour contenter le plaisir des spectateurs dans les parcs d'attraction marins.

Dresser. Comme mater, plier. Comme forcer un cétacé à faire docilement ce que l'on attend de lui pour amuser les gens.



L'auteure offre un récit original dans la mesure où elle donne la parole à Tilikum, une orque capturée en Islande, qui passera plus de 30 ans en captivité. Bien vite, le lecteur s'identifie à ce mâle, mais aussi à tous ses compagnons d'infortune. Car Christine Ringuet sait nous faire entrer dans la peau de ses personnages (car ils sont bien des personnages à part entière, avec leurs sentiments, leurs peines et leurs brefs instants de joie). Et surtout, elle parvient à nous questionner : si nous devions subir l'enfermement dans un milieu qui n'est pas le nôtre et dont les codes, voire les « valeurs » sont différents, comment réagirions-nous ? Si nous étions considérés comme des êtres inférieurs mais infiniment utiles pour distraire la galerie et que nous devenions ainsi des « bêtes de foire » forcées à obéir en échange de nourriture, dans quelles souffrances survivrions-nous ?

C'est dans le huis clos d'un bassin que nous découvrons ainsi la vie de Tilikum et que nous plongeons dans la réalité de sa situation. Nous assistons aux amitiés, à la solidarité qui se créent entre lui et ses congénères, à leurs tentatives de rebellions. Nous sommes témoins des naissances des petits et … de leur séparation contrainte avec leurs mères. Nous suivons les séances de dressages et les spectacles qui donnent l'apparence, seulement l'apparence, qu'animateurs et animaux sont complices. Nous partageons aussi avec les orques, l'ennui qui accompagne leurs journées, leurs souvenirs des beaux océans, leur désespoir de condamnés à la solitude et à la privation de liberté.

Tilikum n'a qu'un objectif : faire comprendre aux spectateurs, au monde, la souffrance infligée à lui et à ses semblables dans les coulisses de ces beaux parcs lucratifs.

Roman émouvant, provoquant une vraie prise de conscience. Je vous jure que sa lecture a déclenché chez moi une remise en question, et je ne manquerai pas de sensibiliser mon petit-fils à ce sujet.

Bonjour à toutes et tous,

Je viens de terminer la lecture du roman de Christine Ringuet « Le crépuscule des Orques ».

Voilà nous y sommes...!! C’est le grand jour pour Tilikum !

Pour ceux qui ne le savent pas, la date de sortie de ce roman n'a pas été choisie au hasard... En effet, elle est située entre la date de sa capture le 8 novembre (1983) et la date de son décès le 6 janvier (2017).

Pour parler avec franchise de ce roman, j'ai été bousculé. L'auteure parle avec habilité de souffrance psychologique, de manque, de la souffrance de la séparation et de l'enfermement. Certes pas celle d'un enfant, d'une femme ou d'un homme, mais d'un animal.

Tilikum est une orque, et avec talent cette auteure s'est mise à lui donner la parole.

J'ai plongé avec Tilikum dans son mal-être causé par l'homme. Combien de parcs animaliers sont visités sans que l'on se pose la moindre question de « Que fait-il ici », « Pourquoi semble-t-il triste » !

Les conditions de vies des animaux en captivité devraient nous interpeller, mais nous n'en faisons rien.

L'humain est ainsi fait me dira-t-on ! Et si je ne désirais pas qu'il en soit ainsi, si je voulais que les choses changent, si je voulais faire prendre conscience...

C'est ce qu'a fait Christine Ringuet à travers ce livre. Je vous encourage à le lire, à expliquer à vos enfants et petits enfants cette histoire... Merci pour la condition animale, Merci pour Tilikum.

Le commentaire de Martine :

Dans ce recueil, il y a une dizaine de nouvelles, l’auteure met en lien un fil conducteur pour chacune de ses nouvelles qui permet de créer un seul désir chez le lecteur lire chacune des nouvelles avec le besoin de lire une après l’autre chacune de ses nouvelles qui mettent en scène un personnage totalement différent.

Le fait que l’auteure a choisi d’avoir des personnages différents, des univers différents à chacune de ces nouvelles, permet un brin de nouveauté et de découverte à chaque histoire, c’est ce qui m’a plu dans ce recueil.

J’ai bien aimé la plume de l’auteure, une plume sensible, franche et expérimentée et je vous recommande cette lecture, un beau recueil riche en émotions, et dynamique.
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