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Critiques de Christine Van Acker (18)
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Ceux que nous sommes

Des tranches de vies, enfantines et adultes, courtes ou très courtes, mignonnes ou horribles, réelles ou rêvées, inventées même, composent ce petit recueil de nouvelles Ceux que nous sommes.



Des fragments de vie, des émotions enfantines intenses comme la peur d'être abandonné, ou plus légères comme le distributeur de bonbons PEZ, côtoient des scènes plus douloureuses comme la maladie de la mémoire ou la trépanation de celui qui creusait des trous.



Ces multiples petits portraits oscillent constamment entre le monde de l'enfance et celui de l'âge adulte sans se marcher sur les pieds, où la douceur comme la cruauté peuvent habiter chaque espace tant il est vrai que les accidents de la vie n'ont pas d'âge.



Pour écrire des textes aussi courts et maintenir l'attention du lecteur, il faut des idées concises, des mots aiguisés, des images vibrantes, comme autant d'instantanés photographiques qui peuvent faire surgir nombre de ressentis et d'émotions diverses. Ce que réussit fort bien Christine Van Acker.



Il y a les projets « grande je serai célèbre », les contradictions des adultes qui se sont réjouis de la voir courir à quatre pattes, se tenir debout et grimper sur tout et qui, maintenant qu'elle marche, lui disent de rester tranquille. Il y a le nounours rose qui doit la vie à la cadence effrénée des petites ouvrières chinoises ; il y a les parents éplorés face à ce fils plein d'avenir qui décide d'entrer dans les ordres ; il y a celui que ses rapines mènent en prison ; il y a le rocking-chair qui marque le temps, la lecture du Lion qui rappelle les envies d'Afrique. Il y a aussi l'un ou l'autre coup de gueule contre les concours de petites « miss », contre les réflexions dévastatrices de certains enseignants.



Ainsi s'égrènent une cinquantaine de vies ordinaires ou plus surprenantes, d'épisodes comiques, sérieux ou dramatiques soutenus par une écriture exigeante, riche et efficace, proche de la poésie. A picorer comme des petits fours délicats remplis de surprises.



Un tout grand merci à Babelio et aux éditions Weyrich de m'avoir permis de découvrir cette auteure belge à lire sans modération.



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Le peuple d'ici-bas

Angevine d’adoption, Christine Brisset (1898-1993) a marqué de son empreinte le tissu social d’Angers après la seconde guerre mondiale. L’écrivaine belge Christine Van Acker lui consacre une émouvante biographie.



C’est lors d’une résidence d’écriture à Angers que Christine Van Acker découvre l’existence de Christine Brisset dont un square porte son nom près de l’étang Saint Nicolas. Intriguée et admirative de cette pionnière de l’action sociale, elle entame de sérieuses recherches, rencontre son fils et consulte des milliers de documents dans les archives de la ville. Cette quête de connaissances devient obsessionnelle et Christine Van Acker met ses pas dans ceux de cette Bourguignonne, secrétaire de formation, mais aussi femme-pilote, infirmière et assistante sociale.



Ancienne résistante mariée à l’angevin Pierre Brisset, Christine entre au Courrier de l’Ouest à la libération et entame une carrière de journaliste qui lui fera côtoyer la misère et l’extrême détresse de milliers d’angevins que la guerre a privé de logements. A l’origine d’un réseau d’entraide via le journal, Christine Brisset pousse encore plus loin son activisme auprès des mal-logés et des sans-logis en essayant de faire appliquer l’ordonnance du 19 octobre 1945 qui institue le droit de réquisition de logement vacants au profit des plus démunis. Et quand la voie légale échoue, la passionaria entame une impressionnante série de près de 800 squattages qui lui valent de nombreuses procédures judiciaires.



Imperturbable malgré l’adversité, lobbyiste avant l’heure, inlassable combattante, Christine Brisset initie dès 1950 les premiers chantiers en auto construction de l’association les Castors. Au-delà des 12 000 personnes relogées grâce aux différentes actions entreprises, la lutte contre la grande pauvreté reste au cœur de sa révolte et ses combats contre l’illettrisme et pour l’accès aux soins découlent de son incessante guerre contre l’injustice liée au pouvoir et à l’argent. Cet activisme forcené ne va pas sans dommages directs et en dix-sept ans elle se présentera 49 fois devant le juge. Mais si rien n’arrête cette révoltée animée par une foi de charbonnier, le poids de la justice finira par miner sa fin de vie.



Profondément humaniste, Christine Brisset fut le poil à gratter de l’Anjou bien-pensant de l’après-guerre et son action en faveur des mal-logés trouve un écho douloureux dans la situation actuelle qui frappe les plus pauvres d’exclusion. Christine Van Acker ne s’est pas contentée d’aligner dates, chiffres et actions. Elle s’est attachée à lever le voile sur la personnalité singulière, sur l’âme tourmentée de Christine Brisset, et elle nous livre cette poignante biographie enrichie de multiples extraits d’archives, de témoignages et de citations.

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Géodésiques : Dix rencontres entre science et l..

Géodésique : en géométrie, une géodésique désigne la généralisation d'une ligne droite sur une surface. En particulier, un chemin le plus court entre deux points d'un espace pourvu d'une métrique est une géodésique.



Quelle idée originale de mettre en rapport la science et la littérature. C'est ce qui a donné la naissance d'une maison d'éditions belge, "L'arbre de Diane" , partenaire de lecture que je remercie.



Au départ dix rencontres entre des scientifiques, chercheurs et des écrivains et poètes.



A chaque fois, un principe, une théorie scientifique expliquée, ils en débattent par binôme. Elle sera la source d'inspiration pour le poète ou le romancier qui la reçoit. Le fruit de ces rencontres est ce recueil hors du commun.



J'ai apprécié l'originalité de ces rencontres.

L'occasion de découvrir des plumes inconnues pour moi.



A noter les très belles illustrations dont est émaillé l'ouvrage, elles sont de Nathalie Garot, biologiste-peintre.


Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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Ici

"Ici", c'est le trou du cul du monde, un coin des plus reculés de l'Ardenne Belge, un endroit où personne n'a envie d'habiter ni y séjourner. Si on veut s'y rendre, il faut des heures de route, plutôt monotones, à travers des forêts interminables et en sachant bien zigzaguer entre les ornières formées par la pluie et le gel de l'hiver.

"Ici", c'est 120 habitants permanents, cloués à ce lieu sans connaitre grand chose de l'ailleurs.

"Ici", on naît, on grandit, on vieillit, on meurt "Ici"

Mais comme le dit Christine Van Acker, elle est venue "Ici" pour "les bienfaits de la nature, de la marche, le silence, les relations à dimension humaine, le bonjour de chacun [...] notre besoin de beauté, de simplicité, de bons produits, le contact avec les animaux".

Ferai-je le saut pour aller revivre en rase campagne? Même après cette belle lecture, je reste dubitatif.

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Vilain crapeau cherche jolie grenouille

J'ai dévoré ce roman qui parle très justement de l'adolescence, des transformations du corps mais aussi de l'état d'esprit dans lequel se trouve le(s) personnage(s).



C'est très intéressant que le narrateur soit un garçon, pour capter ce lectorat bien entendu, mais aussi pour les filles, pour étude sociologique.



Laurent est vraiment un adolescent intéressant, à double facettes, celle du collège où il fait l'imbécile avec ses copains ( faire des concours de rot parlé... beurk n'empêche que j'ai certains 4ème qui n'en sont pas loin) en parlant avec eux de jeux vidéos mais ne pouvant leur confier ses questions personnelles sur ce mystérieux poème et celle de la maison où il joue du piano et adore Arthur Rimbaud et la poésie.



L'intrigue amoureuse n'est pas omniprésente, elle est une toile de fond sur laquelle viennent se poser pleins de questions sur la puberté, les relations familiales, la poésie. Il y a aussi une intrigue un peu policière dans la façon dont Laurent essaye de retrouver qui peut bien lui avoir écrit ce poème.



La fin arrive peut-être un peu vite ou est peut-être un peu trop idyllique, ce serait le seul reproche que je pourrais faire.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..
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Ici

Un très joli petit recueil de chroniques campagnardes, qui se moquent avec tendresse et finesse, à la fois des villageois ancrés dans le terroir, et aussi des citadins de passage, tout en racontant l'écoulement des jours et des saisons. Une agréable découverte donc, choisie à la médiathèque au vu de sa couverture (irrésistible, pour moi).

LC thématique de juin 2021 : ''Moins de 100 lecteurs sur Babelio''
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Ici

Ici, dans le bled, au fin fond de la Belgique, la Gaume ; au milieu de nulle part, la campagne.



Pour Christine Van Acker, vivre à la campagne, c’est prendre le temps d’écrire ; sinon que faire ? Mais c’est aussi l’occasion d’observer les gens, l’environnement. La vie au village ? La mort plutôt, car plus d’épicerie, plus de café, plus d’école même. Mais quand même des activités : la fête annuelle locale, le train-train journalier bousculé par 50 % de population supplémentaire en période estivale. Et ces nouveaux-venus tissent une nouvelle convivialité. Chaque autochtone a aussi sa spécificité.

Les courts chapitres font penser à autant de rédactions particulièrement soignées aux allures tantôt poétiques, tantôt imagées, tantôt tintées d’humour ou parfois le tout à la fois.

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Le peuple d'ici-bas

Biographie d’une héroïne ordinaire, illustration sans hagiographie de celle qui, toute sa vie, se battit contre l’injustice, pour le droit au logement, celui à la dignité surtout dont l’autrice nous montre l’inconfortable actualité, la manière dont un tel combat, hier et peut-être davantage aujourd’hui, est condamné. Christine Van Acker retrace, par le milieu, dans ses doutes et hantises, la vie de Christine Brisset, celle qui, à Angers, inventa le squat comme réquisition de logements libres, participa au mouvement d’auto-construction des Castors, qui fut aussi celle dont on se servit, préfet et autres ministériels autorités, pour pallier à une criante absence de solution.
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L'en vert de nos corps

Quel étrange et bel été on a eu…

Je l’avais abordé avec l’idée fixe de trouver un livre vers lequel revenir régulièrement, un livre boussole, qui a défaut de me guider, me mènerait sur des pistes de réflexion revigorante tout au long des deux mois.



Ce livre de Christine Van Acker, publié dans la maison bruxelloise L’Arbre de Diane, préfacé par Vinciane Despret, restaure le monde du vivant en 44 courts chapitres. De fragments poétiques en rhizomes scientifiques : le voyage parfait où se côtoient le familier et l'inconnu.



Cet ouvrage nous invite à flâner dans les jardins, les forêts, les potagers, d’aller à l’assaut des cimes et de plonger au niveau des racines, d’écouter des histoires de canopée et de humus, de corolles et de sève, de pédoncules et de surgeons ; d’y observer le monde végétal sous tous ses angles, par un effeuillage curieux et respectueux, une sorte de radiographie sérieuse, en couleurs et pas austère pour un sou.



C’est entre autres l’approche anecdotique qui fait de cet ouvrage scientifique quelque chose d’infiniment poétique et philosophique. Quand Christine Van Acker convoque la mythologie, son histoire personnelle, l’histoire de l’humanité, les contes et légendes ou une sorte de conscience collective pour évoquer tel arbre, telle fleur, plante ou herbe, elle le fait avec le juste dosage de science, de mots magiques et prometteurs, d’érudition, d’enthousiasme et d’espièglerie, pour nous donner à lire un livre aussi divertissant que instructif.

Et tout cela dans un style enchanteur et complice, avec le souci du partage et du respect pour la lectrice que je suis, ignorante mais curieuse et avide de ce type de connaissances, en tout cas, disposées de cette manière là.



Parlons enfin de ces citations qui viennent ponctuer le texte comme des pensées à bouturer ou des semis qui ne tiendraient compte d’aucune saison.



On a tout à apprendre du végétal, sa générosité, son ingéniosité, sa fragilité, comment il règne, se préserve, se donne, lutte, s’insurge et se protège.

« Les arbres savent que tout coûte. Ils ne peuvent pas tout avoir, du bois, des fruits, des feuilles caduques… ».



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Ici

« Ici » n’est pas un roman : il n’y a pas d’intrigue ! C’est juste un herbier d’impressions d’une citadine qui a choisi de vivre à la campagne. « Ici », c’est presque chez moi, c’est la Lorraine belge, région géographique, et la Gaume, région culturelle ; autrement dit la jungle, le trou perdu du sud, la partie oubliée de la région wallonne. C’est le pays qui n’existe pas, loin du stress, de la vie trépidante et des bouchons de la capitale. Qu’on y est bien ! Et c’est là que l’auteure a décidé de s’installer après avoir quitté la ville. Mais non, Christine, on ne « s’emmerde » pas à la campagne et on n’écrit pas pour passer le temps ! Le temps, on le prend à vivre, à redécouvrir l’essentiel, le vrai visage de la ruralité tranquille bercée par le rythme des saisons. J’ai beaucoup apprécié les chapitres flashs de ce récit agreste, tellement vrais, lus sous la frondaison renaissante de mon noyer quarantenaire. Ici, on prend encore le temps de lire en écoutant l’herbe pousser !
Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Ici

Dans cette région qu'est la Gaume, j’ai pu passer un doux moment au fil des pages d’Ici, de Christine Van Acker. La couverture du livre, extraite de la carte IGN reprenant les promenades sur le territoire des communes de Chiny, Florenville et Herbeumont, le chat couché sur un livre présent au verso du quatrième de couverture… ce livre patientait depuis quelques temps dans ma bibliothèque, et est venu à moi au moment opportun.



Christine Van Acker nous décrit, dans de petits chapitres d’une ou deux pages, son environnement depuis qu’elle et son conjoint ont décidé de quitter la ville pour un tout petit village du sud de notre pays. Les voisins, les touristes, les achats en ligne, les amis qui viennent et nous invitent à retrouver la ville, la fête au village, le cimetière, la messe, le café, le temps qui passe, et qui s’écoule autrement, la nature… tout ce qui fait le quotidien au fil des saisons y est évoqué. Pour y avoir passé des vacances pendant un certain nombre d’années, pour y avoir rencontré des amis, pour y avoir goûté les joies simples et la convivialité, pour y avoir découvert des gens vrais, qui sont attentifs les uns aux autres, j’ai retrouvé dans « Ici » beaucoup de ce pourquoi, moi aussi, j’aime la Gaume.



Peut-être est-il possible (et même, plus vraisemblablement, c’est une certitude) que je manque d’objectivité dans la présentation de ce qui ne peut pas être qualifié de roman, mais plutôt de recueil d’impressions et de vécu… mais ces pages, si faciles à tourner, emplies de relations vraies et de nature, m’ont touchée et émue.



En résumé, un recueil empli de petites touches de couleur qui, mises ensemble, représentent ce qui fait le charme de cette belle région…
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Mon cher ami

Guillaume décide de raconter à sa fille l'histoire de cette étrange amitié qu'il a entretenue avec un vieux monsieur, alors qu'il n'était encore lui-même qu'un enfant. Il prend la plume et couche sur le papier ses souvenirs.

Guillaume Lambert est un enfant issu d'un milieu modeste. Il vit seul avec sa mère et sillonne la campagne à vélo. Un beau jour, après un vol plané, le voilà dans un étang d'où le repêche un original à cheval, le baron de Four de Bucquentois Lithurgue.

Que peuvent bien avoir en commun un aristocrate affublé d'un nom à tiroirs et un enfant turbulent au vocabulaire assez limité, modeste, frondeur et ignorant ?

Il s'agit d'un roman d'apprentissage où Guillaume va découvrir, par l'entremise d'Hubert, de belles valeurs de la vie : amour du travail bien fait, respect des choses anciennes, approche de la nature. Ainsi, par exemple, en apercevant des biches et des cerfs, Guillaume les nomme « gibier », comme le font les gens qui l'entourent. Au contraire, Hubert lui permet d'approcher les secrets de leur vie dans la forêt, leur beauté, leur noblesse. Ce sont des êtres vivants, dignes de respect, et non des proies pour les chasseurs. C'est une idée qui m'enthousiasme et que je partage tout à fait. Quel bonheur pour moi d'observer un faisan qui vient picorer les graines que je dépose au fond du jardin pour mes amis à plumes.

Au fil des pages, je me suis sentie tellement proche des personnages. Nous avions tant en commun : comme pour Hubert enfant, nos chambres n'étaient pas chauffées. Quand il gelait, je découvrais le matin, ma fenêtre couverte de fleurs de givre.

Les parents de Guillaume doivent surveiller leurs dépenses. « C'est trop cher, les temps sont durs, on n'a pas les moyens, il faudra économiser, se serrer la ceinture, faire attention, c'est pas avec ce qu'on gagne pour le moment que... » Je croyais entendre mes propres parents qui nous ont servi les mêmes litanies tout au long de notre jeunesse !

Quand Guillaume borde son père, il repense à tous ces soirs où l'inverse se produisait. Son papa coinçait bien les draps autour de son corps. Ce passage m'a tiré une larme, car mon papa faisait exactement la même chose. Aujourd'hui encore, pas moyen de m'endormir si je ne suis pas serrée de toutes parts dans mes couvertures.

La promenade à cheval au cours de laquelle Hubert et Guillaume peuvent approcher le peuple de la forêt, mis en confiance par la monture, m'a renvoyée à nos chevauchées dans les bois de Néthen. Tôt le matin, il n'était pas rare de côtoyer une biche qui ne fuyait pas.

Guillaume cherche la définition de certains mots, mais par l'entremise de l'ordinateur, il repousse le dictionnaire que lui propose sa mère, « l'idée de tourner les pages de ce gros bouquin, rempli de mots [le] fatiguait d'avance » et il se demande « à quoi ça (...) sert tout ça, de savoir qu'un oiseau est un torchepot plutôt qu'un moineau ou un pigeon, ou qu'un arbre est un bouleau plutôt qu'un chêne ? » Je croyais entendre des jeunes autour de moi ! Hubert, lui, trouvera des moyens très originaux et amusants pour lui en montrer l'utilité, alors que moi, hélas, je n'y aurais jamais pensé !

J'ai donc beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé touchant et juste, plein de sagesse et de tendresse. Il fait tomber les barrières sociales et celles de l'âge, il réveille des souvenirs, il fait découvrir des merveilles. Je vous le recommande chaudement.
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Ceux que nous sommes

Difficile de donner son avis sur une recueil de 51 nouvelles au contenu et aux récits de nature différentes et d'intérêt plus ou moins réel . Mini récits ou mini anecdotes comme phases de vie différentes. Parfois clairs, parfois déroutants, souvent perspicaces, ces personnages et histoires de vie atteignent le but avoué ; le lien avec l'enfance de la conception de la vie à son terme. Autant de personnages réels que des dialogues assez bien rendus dans l'ensemble dans des scènes quotidiennes ou tout simplement des dialogues inventés et crées.



Drôles, caustiques, parfois dramatiques, ces pages et chroniques tissent un lien de qualité avec ses lecteurs, même si parfois, on aurait aimé un fil directeur plus étoffé.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Ceux que nous sommes

L'art de la nouvelle est difficile. J'aime ce style qui doit permettre en quelques pages d'emmener le lecteur dans un autre monde.



Ce recueil recèle de belles découvertes mais aussi des textes qui m'ont laissé de marbre. Je suis parfois restée sur le quai et c'est dommage. Il n'est pas facile d'emporter l'adhésion du lecteur à chaque fois. Il m'a fallu attendre la page 39 pour accrocher enfin avec un premier texte. Très beau texte d'ailleurs.



Mon sentiment est donc mitigé car j'ai oscillé entre le chaud et le froid. Des petites pépites que j'ai adorées et d'autres textes qui n'ont pas su me faire entrer dans un univers.



La critique sera en ligne sur mon blog quand les soucis de la plate forme seront résolus

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Ici

« Comme les limaces ou les rongeurs, les maraudeurs ne sont pas de vrais voleurs. » (118)



Une carte IGN ouvre les routes, pousse à l'exploration, laisse le doigt suivre des itinéraires qui aboutissent à d'infinies spéculations. Ouvert avec curiosité, vite refermé, le contenu n'offre pas un cheminement aussi aventureux que sa couverture. Ces chroniques sont jetées sans qu'en sorte un sentiment d'affinité, d'amitié, de partage. Il y manque un sol, une chansonnette qui en marquerait la trame. Christine van Acker n'est pas à l'aise, peine à rendre ses histoires amusantes ou simplement touchantes. Elle triture le jeu de mot, tâtonne la chute, tente de plier à son idée des phrases qui manquent de naturel, sont parfois mal fichues quand la construction demanderait du doigté. Vite gribouillées, les situations passent avec maladresse. L'écriture n'est pas gracieuse. Un brin musclée. Ça avait l'air moqueur, ça vire mignon. Quelques minuscules éclats de loin en loin qui auraient mérité un développement (le syndrome de Stockholm envers l'hiver…) L'angle de départ sonne faux. Elle voulait nous parler d'un soit-disant ennui (dont elle n'est elle-même pas vraiment convaincue), elle nous le fait ressentir avec acuité.




Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Ici

Christine Van Acker a quitté Bruxelles pour vivre dans un village de la Lorraine belge. Elle en a tiré un livre savoureux.
Lien : http://rss.nouvelobs.com/c/3..
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Vilain crapeau cherche jolie grenouille

J'aime bien car l'histoire est bien pensée mais je n'aime pas car c'est long très long . On ne voit pas la fin .



Mathilde
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Vilain crapeau cherche jolie grenouille

En donnant à lire des portraits de personnages adolescents qui s’engagent dans des joutes poétiques, l’auteure offre aux lecteurs jeunes et moins jeunes le plaisir de renouer avec la langue française, de la redécouvrir et de s’amuser avec elle.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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