Finalement, le message que je souhaite faire passer à mes patients, lorsque j'évoque cette comparaison, c'est qu'ils ne sont pas plus responsables de leur phobie qu'un asthmatique ne l'est de son asthme. On ne choisit pas d'être phobique : on souffre de sa maladie, et on aimerait bien s'en débarrasser. Contrairement à des idées reçues qui circulent encore dans le monde de la psychologie ou dans le grand public, il n'existe aucune complaisance des phobiques envers leur trouble, ni aucune jouissance dans le fait d'être phobique.