On n'a menti. On nous a menti. On a été poussés, bien sûr. Forcés. On a menti aux ouvriers, aussi. A ces pauvres habitants du désert. Certains se sont installés non loin, des années plus tard.
Eux n'ont pas vu l'éclair mais la maladie. Les tôles de certains blockhaus ont été utilisées, volées, vendues dit-on, mais par qui, et où, et pourquoi à ces Touaregs qui en ont fait des toits? Drôles de maisons de mortier et d'aluminium. Mais rien ne passe: la bombe a frappé, elle frappe.