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Christophe Brégaint
À la surface À la surface chaise vide plus rien ne bouge des uns et des autres du magma magnétique même en cherchant bien ne survit aucune trace le temps s’est adjugé les silhouettes qui marchaient à la suite sans interruption pour aller se répandre le souffle haletant à l’extrémité des profondeurs mornes jusqu’aux sillons du silence rien de plus la machine s’est reconfigurée seule unique détentrice d’une clé celle de la serrure de la nuit dont la porte s’ouvrira encore brièvement sur le mutisme d’une ville dans l’attente nauséeuse des respirations saccadées l'infinie rotation |