Faut-il être fat pour s’imaginer qu’en écrivant un livre on fera autre chose que soulever des couvercles, des couvercles posés non sur d’odorantes marmites, mais à même le terreau moite où ça germe, où ça se rebiffe. Une fois de plus, dans mon imprudence, je redresse le capot de l’ordinateur et, comme dans Kiss me Deadly, ce film de gangsters et d’uranium enrichi, l’éblouissante fureur de l’innommé m’affole de ses mortels UV. S’aveugler exige du doigté, c’est une évidence.