AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.98/5 (sur 124 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Mont-de-Marsan , le 23/11/1985
Biographie :

Je m’appelle Christophe Demarcq et je suis né le 23 novembre 1985 en France. Passionné par la littérature, j’ai mis un certain temps avant de me lancer dans l'exercice délicat de l'écriture. Je m’y étais bien essayé durant mon adolescence, mais ma tentative de narrer des aventures ayant pour cadre les fameuses Pyramides d'Égypte manquait de maturité et d'expérience pour pouvoir être un minimum sérieuse et crédible.

Ce n'est que quelques années plus tard, lorsque j’étais en passe d'obtenir mon diplôme universitaire en langues, après avoir vécu un semestre à Newcastle dans le cadre des séjours Erasmus que j’ai renoué avec cette activité. Après avoir cessé de lire pendant plusieurs années, Dennis Lehane avec Shutter Island, dans sa langue originale, m’a redonné le goût de la lecture et une nuit alors que je ne trouvais pas le sommeil, mes doigts se sont mis à pianoter sur le clavier de mon ordinateur pour débuter ce qui allait être mon premier roman.

Toutefois, Une Ère Nouvelle a représenté un long chemin de croix pour moi. Je l’ai délaissé après avoir écrit le prologue. Encouragé par mon frère quelques mois plus tard, je l’ai repris avec cette fois-ci la détermination suffisante de le terminer une fois pour toutes.

Ensuite, je me suis laissé prendre au jeu de l’écriture. Mon premier tome n’était pas parfait et je me suis montré impatient quant à son édition, privilégiant l’autoédition puis l’édition à compte d’auteur, et rêvant de tenir entre mes mains un livre que j’avais écrit. Cela ne m’a pas empêché de poursuivre l’écriture de la saga, et j’ai trouvé une cadence plus constante pour rédiger les tomes suivants qui ont semblé empreints de moins d’imperfections. Même si je nourris le regret de ne pas avoir pu permettre à ces romans d’être publiés par une maison d’édition, j’en garde un souvenir enrichissant et gratifiant car j’ai partagé mes ouvrages à des chroniqueurs qui ont lu mes livres gratuitement en échange de critiques sur leurs blogs.
Entre temps, j’ai écrit quelques nouvelles dont une a été intégrée à un recueil sur le thème des vampires par la maison d’édition Lune Écarlate.

Pendant une certaine période, j’ai ralenti mon rythme, en raison de mon rôle de père au foyer puis j’ai repris en décembre 2016 pour accoucher cinq mois plus tard du Secret des Mères Fondatrices, un roman dont je me souviens encore de l’instant précis où j’ai eu l’idée de l’intrigue et où j’ai pu réaliser mon rêve de former une intrigue autour des fameuses Py
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Chris Red   (36)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Un pas de travers, et vous devenez ce que vous souhaitez anéantir. La violence que vous souhaitez annihiler est prête à vous ranger de son côté sans même que vous ne vous en rendiez compte.
Commenter  J’apprécie          60
Au-dessus de l’Espagne. 25 octobre 2122.
Le karma pouvait se révéler un peu facétieux. Si jamais il se trouvait quelqu’un pour tirer les ficelles en coulisses, il fallait reconnaître qu’il était un tantinet coquin et malicieux. En effet, réunir côte à côte Dimitri Klasil et Adil Patel dans des sièges adjacents au sein du même avion à destination du Canada, c’était un coup de maître.
Toutefois, rien n’indiquât au début que la mayonnaise allait prendre entre les deux hommes. Tout semblait les opposer de prime abord. Dimitri s’était mis sur son trente-et-un alors que Adil avait opté pour une tenue simple, habituelle de ce qu’il portait au quotidien. Pour un homme qui s’en allait dans le pays du Grand Nord, il n’avait pas froid aux yeux, se disait Dimitri. Il avait beau avoir été le Mahâtma Gandhi, il n’en était pas moins curieux et aimait particulièrement observer les attitudes des passagers qui se trouvaient au même endroit au même moment que lui. Il avait bien choisi sa vocation de journaliste à vrai dire.
Commenter  J’apprécie          30
Pourtant, au son de ses talons, il ne la sentait plus en colère. Il l’entendait aller et venir dans la pièce, après avoir pris soin de verrouiller la porte de la salle des tortures derrière elle.
Puis il entendit le mécanisme de la croix se remettre en fonction.
Il descendait.
Allait-elle mettre fin à sa sentence ? Ou avait-elle encore d’autres punitions en réserve à lui infliger ? Des sanctions qu’elle préférait administrer en toute intimité ?
Qu’il était cruel de ne pouvoir s’exprimer oralement comme on l’entendait quand on était privé du droit de parole. Tant de pensées vagabondaient dans son esprit, tournant en rond dans les méandres de sa boîte crânienne. Sans jamais pouvoir s’en extirper.
Commenter  J’apprécie          30
- Je ne sais même pas par où commencer. Stationnement gênant, utilisation d'un véhicule de locomotion inadapté à la ligne temporelle dans laquelle nous nous trouvons, multiples vols de propriété intellectuelle, perturbation du continuum espace-temps.

Le policier fit une pause pendant qu'il relisait la liste d'infractions qu'il était en train de rédiger puis il souffla.

- Franchement, je n'aimerais pas être à votre place, affirma-t-il avec le plus grand flegme qui soit. Les yeux écarquillés, Edgar et Richard le dévisageaient avec stupéfaction.
Commenter  J’apprécie          30
Il avait ouvert les premières portes les une après les autres. Avec une aisance déconcertante. Cependant, il semblait être parvenu à un stade plus délicat. La lévitation, c’était le hors-d’œuvre. Il s’attaquait au plat de résistance depuis plusieurs jours, mais il avait bien compris qu’il lui faudrait des semaines voire des mois pour atteindre l’illumination. Il sentait désormais son troisième œil. Il avait remarqué que lorsqu’il se coupait, ses plaies cicatrisaient plus rapidement. Son corps était le même en apparence. Toutefois, le changement interne avait opéré. Il n’était pas vraiment certain, mais il ressentait l’enivrante sensation d’être invulnérable. La vitamine C avait commencé à se synthétiser, la glande pinéale s’était décalcifiée, elle avait commencé son travail. Désormais, il éprouvait un sentiment d’éternité. Mais il n’avait personne à qui se confier. Aussi adorables soient les habitants de Jalalah, il doutait fort qu’ils puissent entendre ce qu’il avait à dire. Il avait bien vu comment Aaron avait été traité dans cette auberge. Ne jamais rien révéler de ce que l’on sait, voilà un principe qu’Aaron avait omis de lui enseigner. Toutefois, le bon sens lui avait permis de le découvrir lui-même. La seule personne à qui il pouvait se confesser était éloignée de lui. Il n’avait pas la moindre idée, mais il ne serait pas le premier homme que Yizrah verrait léviter, hélas.
Commenter  J’apprécie          20
Seul un problème revenait de manière inévitable.
La faim.
Elle était assouvie et atténuée dans un premier temps, le temps que le parasite aspire toute cette avalanche de protéines et de nutriments, mais lorsque cette sorte de sangsue s’était sustentée... Alors ses ventouses pinçaient de nouveau la paroi intestinale avec une vigueur déconcertante et la faim...
Elle réapparaissait...
Insolente, cruelle et pernicieuse.
Commenter  J’apprécie          30
Certains considèrent les femmes comme des créatures fragiles et vulnérables. Je ne contesterai pas que cela peut faire partie de leur charme, ou plus exactement de leur éventail d'armes de séduction massive, mais cela reste réducteur. Il n'y a rien de plus beau et de plus déterminé qu'une femme qui a confiance en elle et qui sait ce qu'elle veut.
Commenter  J’apprécie          30
L’aiguille était sur le point de perforer la première couche de la peau qui recouvrait le corps du docteur renommé lorsque la directrice, intriguée, retint son geste.
— Avouez maintenant. Après, il sera trop tard.
— Je n’ai pas le béguin pour cette femme. C’est vous que j’aime, Madame Zandora. Vous êtes la seule dame qui hante mes pensées. Je n’ai d’yeux que pour vous et ce depuis le premier jour où je vous ai vu. Je…
Le professeur s’interrompit lorsqu’il constata que la directrice éloignait la seringue de son cou. L’idée que ses mots aient pu toucher le cœur de Samantha Zandora lui effleura l’esprit. Naïf, l’amoureux transi fut rapidement remis à sa place.
— Tiens donc, je n’avais pas idée que je vous plaisais.
— Je n’en dors pas la nuit, Samantha.
— Ne m’appelez pas par mon prénom, Professeur, gronda-t-elle. Vous ne saisissez pas que vous tenez là votre chance, n’est-ce pas ?
Commenter  J’apprécie          20
— Et ils servent à quoi ? Quel est leur rôle ? Protéger une cité fictive inhabitée ?
— Tu ne comprends pas ! riposta Ulysse, se souvenant de la cinématique d’introduction du jeu. Leur quête est primordiale. Ils sont là pour veiller à l’équilibre invisible qui permet à chaque monde d’expérimenter un cycle d’évolution. Ils canalisent les forces démoniaques qui cherchent à corrompre les âmes choisies pour vivre sur ces planètes. Sans eux, les ténèbres l’emporteraient. Il n’y aurait plus que désolation et chaos.
Dubitatif, Hector roula des yeux.
— Tu n’es qu’un gamin de seize ans ! Et tu crois que c’est une bande d’adolescents qui va avoir la maturité nécessaire pour endosser une telle responsabilité ?
— L’âge n’a pas d’importance, Hector ! C’est la bonté de ton cœur qui compte ! Seul celui qui a un cœur pur sera capable de franchir les portes du royaume d’Agartha !
Commenter  J’apprécie          20
Survivre. Un impératif d’actualité, aussi bien pour les hommes que pour les animaux.
En effet, les premiers effets de la lune de sang affectaient les océans. La marée débutait et les vagues s’intensifiaient, fouettant les littoraux avec fracas et violence. Les pauvres âmes qui avaient eu le malheur de se trouver éloignés des côtes à bord d’un bateau n’avaient plus d’autre choix que de prier ou d’espérer que leur ange gardien avait prévu un miracle pour les tirer de ce mauvais pas. Les eaux ne pardonnaient pas.
Elles engloutissaient.
Et ne recrachaient que des débris sur les plages désertées. Seuls les poissons pouvaient survivre à une telle violence en se réfugiant en profondeur là où le tumulte de la surface n’affectait pas la vie sous-marine.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Chris Red (77)Voir plus

Quiz Voir plus

Du bois dans les titres

Quelle nouvelle destinée à la jeunesse Jean Giono a-t-il écrite ?

L'arbre qui chante
Voyage au pays des arbres
L'homme qui plantait des arbres
Mon bel oranger

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Thèmes : titres , boisCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..