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Critiques de Christophe Guillaumot (197)
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Que tombe le silence

Bonne , très bonne nouvelle , il est revenu .Qui ? Ah ben pas le printemps , ça non , lui , c'est plutôt " En attendant Godot " , non , c'est pas le printemps ... Alors , la " Mathilde " du Grand Jacques ? Non , encore raté .... " L'enfant prodigue ? " , vraiment , vous ne faites aucun effort de concentration ...Ah , mais vous n'avez peut - être pas lu les deux précédents romans de Christophe Guillaumot ? J'aurais dû m'en douter .Car ce policier , vous vous en souviendriez ( ou alors vous êtes de mauvaise foi ) .On le rencontre dans " Abattre les grands arbres " et " La chance du perdant " ...Allez . C'est une sorte de bonbon Krema géant , tout dur à l'extérieur et ....tout mou à l'intérieur....Vous voyez pas ? C'est ...C'est .Oui !!! Renato Donatelli , le Kanak ...Il nous revient dans un troisième opus qui , à n'en point douter , va encore marquer les esprits . Après un départ en fanfare , enfin c'est plutôt un Requiem , bref un " Requiem en fanfare " , on le trouve immergé dans un plan d'eau à récupérer...des cadavres ? Non . Des balles de golf !!! Et oui , ça débute fort ...Et à la fin , croyez- le si vous voulez , on le retrouve immergé dans une rivière pour ... échapper à un dangereux ...essaim d'abeilles .Un gars qui se noie dans les aventures , quoi , qui trempe dans de nombreuses affaires , qui n'hésite pas à se mouiller ...surtout quand un de ses anciens collaborateurs voit fondre sur lui de terribles accusations . Il est comme ça Renato , fidèle, timide , doux mais attention , c'est un volcan endormi et , là encore , ça va chauffer dans une histoire qui " ne coule pas de source ."

Il y a de l'action , bien entendu , mais aussi et surtout énormément d'émotion et de réflexions sur le monde contemporain dans toute sa violence . Violence , exploitation des femmes , trafics de drogue , quartiers sensibles , flics ripoux ou " border- line " , réceleurs, règlements de comptes .....Et puis , une photographie très forte du monde de la police et des souffrances d'une profession exposée au danger permanent , à l'impitoyable pression de la " police des polices " , à l'indifférence d'une hiérarchie plus obnubilée par le carriérisme que par la protection d'hommes qui , outre le fait de mettre leur vie en danger , désertent leurs foyers , sacrifient leurs familles , se retrouvent souvent seuls , abandonnés jusqu'à trouver refuge dans des " plaisirs interdits " , ou , pire trouver le salut " dans le suicide " .

Oui , j'ai adoré ce livre , comme les précédents, du reste , en raison du charisme de son héros, de ses enquêtes musclées, de ses déboires amicaux et familiaux mais aussi pour l'image d'un métier souvent placé au coeur des drames de notre temps.

Christophe Guillaumot est commandant de police . On peut lui faire confiance , il sait de quoi il parle et ses descriptions nous permettent d'approcher au plus près la vie de ses collègues.

Aux dernières nouvelles , la petite voiture du Kanak à rendu l'âme...Mais non , on ne lance pas une cagnotte , ahhh , tout de suite . Non , elle nous manquera dans le prochain opus , c'est certain , mais pas tant que si c'était le Kanak lui même....Lui , il doit revenir ...Il ne peut pas nous abandonner comme ça...surtout que .....il reste du boulot , non ? Oh que oui....
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Abattez les grands arbres

Très beau titre pour un roman.

Terrible en fait, c'était le signal codé passé sur les ondes de la radio des Milles Collines pour lancer le génocide rwandais en 1994, plus de 800.000 Tutsis massacrés par les Hutus.

Et pourtant, c'est à Toulouse que se déroule toute cette enquête autour des meurtres atroces de 3 ressortissants rwandais. C'est là la très bonne idée de ce polar que de s'ouvrir à une réflexion sur ce massacre sans cacher les ambiguités du positionnement français lors de son opération Turquoise et même après. C'est documenté sans être lourdement explicatif.

Pour le reste, si le récit se lit avec plaisir, efficacité et fluidité, j'ai tout de même été gênée par quelques maladresses. Des dialogues un peu candides. le Kanak, un personnage de flic des stups sympathique mais dont il est rappelé un peu systématiquement qu'il ne faut pas le chercher, ce grand Black au grand coeur qui a la justice dans le coeur et qui distribue des «  gifles amicales » à ceux qui entrave son chemin, plus de complexité dans la personnalité aurait été bienvenu. Enfin quelques incohérences dans l'avancée des événements : je n'ai pas trop compris pourquoi le Kanak, qui ne rêve que de rentrer dans sa Nouvelle-Calédonie, prend autant de risques pour se lancer dans une enquête tombé du ciel qui n'est pas de son ressort, au point de court-circuiter une affaire en cours pour obtenir un tuyau Pas fan non plus de l'histoire d'amour avec la légiste, très attendue, je ne dois pas être assez fleur bleue.

Bref, un polar plutôt réussi dans son intrigue de vengeance entre Rwandais, assez prometteur pour la suite des aventures du Kanak en y insufflant plus de maturité et de complexité.



Lu dans le cadre du jury Prix du meilleur polar des lecteurs Points, sélection 2018.
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Abattez les grands arbres

Au sein de la petite équipe des stups de Toulouse officie depuis quelques temps un gardien de la paix originaire de Nouvelle-Calédonie. Un kanak. Le Kanak. Un type au caractère bien trempé. Une vraie force de la nature, pas avare de quelques gifles amicales.

Un gars perspicace comme c'est pas permis. Et intègre en plus. Pas le genre à tremper dans des combines. Alors forcément un gars comme ça dérange beaucoup de monde. Beaucoup de monde mais pas le lecteur, bien au contraire.

Car plus que l'enquête en elle-même, c'est ce flic, Renato Donatelli, qui canalise la sympathie pour ce roman.



Les autres personnages ne sont pas tout à fait au diapason, ils mériteraient à gagner en épaisseur. Ce sera peut être le cas dans les romans suivants de la série ouverte avec ce titre.
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La chance du perdant

Avec "abattez les grands arbres"Christophe Guillaumot"avait marqué un fort bel essai,à mes yeux.Dans un match,la tentative de transformation n'est pas toujours acquise et bien,lui l'a parfaitement réussie. Près du stade E Wallon de Toulouse,qui en voit,et des beaux,des essais,l'exploit n'est pas mince.

Pour tout dire,j'ai encore passé un très bon moment en compagnie du Kanak,de Six,de May et de leurs compères. Les personnages "vivent "leur rôle et on va les suivre,aussi bien dans leur vie professionnelle que personnelle.Et elle n'est pas toujours facile,leur vie quotidienne.On verra pourtant combien les liens qui les unissent peuvent venir à bout de bien des difficultés. De la gravité,de l'humour aussi pour des personnages attachants.

L'intrigue est bien menée, parfaitement maîtrisée et même si certaines situations sont un peu prévisibles, le récit connaît une très habile progression,la fin réservant un rythme soutenu ,haletant,et l'épilogue, lui,laissant la porte ouverte à une suite;les dernières lignes,en tout cas redistribuent des cartes,dont l'une pourrait bien être une jolie dame de pique.

Christophe Guillaumot est flic et il nous parle,et fort bien de ce qu'il connait,son métier et,les jeux et finances n'ayant aucun secret pour lui,il nous entraîne dans un monde passionnant,subtil,peu conventionnel pour le commun des mortels.Voici encore un côté culturel abordé par le biais du polar,pas mal,non?

Placer une partie de l'action dans une déchetterie est aussi une vraie trouvaille,comme les casse autos,c'est un univers sombre,glauque,opaque,c'est un cadre particulièrement anxiogène , car méconnu lui aussi.

Je suis devenu addict au personnage du Kanak que j'espère bien le retrouver,car,soyez en persuadés, Christophe Guillaumot est "dans mon fichier",comme Bussi et Norek.Pour lui comme pour eux,ce sera "perpète "
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Abattez les grands arbres

Mon libraire m'a dit "lisez ça ",Alors,moi,j'ai obéi et j'ai lu "ça ".Enfin,quand je dis "j'ai lu",Je devrais dire que j'ai dévoré.Encore un bouquin qui m'a transporté, pas trop loin,du reste puisque l'action se déroule à Toulouse,oui,au coeur de la Ville Rose si chère à Claude Nougaro.

Bon,ce roman,c'est d'abord une sorte de "gros nounours",un flic kanak peu conventionnel répondant au nom de Renato Donatelli.Il est grand,courageux,intègre,solitaire a une histoire et voudrait bien retrouver sa Nouvelle-Calédonie natale mais sa mutation tarde,tarde...Il faut dire que sa hiérarchie et ses collègues ne l'apprécient guère ,vous verrez pourquoi.

Renato est une vraie planète autour de laquelle vont tourner quelques satellites,dont la belle Avril,médecin légiste et le jeune et prometteur Six,un jeune gardien de la paix nouvellement nommé.

Et puis,à Toulouse,c'est le triste génocide du Rwanda qui va revenir au premier plan,vous vous souvenez,les Hutus,les Tutsis......La télé en a parlé ,sans toutefois trop développer ces tragiques événements. Ajoutez une pincée de drogue....

Christophe Guillaumot a bien travaillé son sujet,l'action est permanente,l'intrigue bien construite et très cohérente .Et puis,j'en reviens aux personnages principaux,pleins d'humanisme et épris de justice,ayant une haute opinion de leur métier,de leur mission,,bref rassurants même s'il leur reste à régler encore quelques épisodes de leur passé.

Une très belle découverte pour moi

Ça vous tente?Bon,c'est facile,alors,"lisez ça ",c'est mon libraire qui me l'a dit,vous n'avez plus qu'à obéir et on en reparle après .......

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Que tombe le silence

Nous avions laissé Renato Donatelli, dit le Kanak, le héros d'une saga créée par l'Christophe Guillaumot,commandant de police au SRPJ de Toulouse, à la tête d’une joyeuse et efficace équipe de la section course et jeux à la SRPJ de.. Toulouse ( autant raconter la ville que l'on connait le mieux, non?).



Mais aujourd’hui il est seul dans son bureau, seul à contrôler les Casinos et les courses hippiques de la région. Jules Letocart a quitté Toulouse pour faire ses armes dans le 9.3, Serge coule une retraite heureuse, et Six, qui n’en peut plus de la maison Poulaga, vient de donner sa démission pour suivre May son amour de graffeuse à New-York.



Par quel terrible concours de circonstances, Six se retrouve en garde à vue cuisiné par les bœufs-carottes. Le Kanak est prêt à tout pour soutenir son ami même s’il faut fouiller dans le passé trouble de ce dernier et quitte à reprendre contact avec George un policier ripoux qui sort de prison.



Un ami en détresse, une cousine devenue la proie de terribles trafiquant sans scrupule, des souvenirs et des non-dits familiaux, Renato saura-t-il saisir la main que lui tend Avril, médecin légiste de retour dans la cité Gasconne et amoureuse. Le Kanak, géant au cœur tendre loin de son ile, traine son spleen le long du canal du Midi.



Quel drôle de polar qui n’arrive jamais où on l’attend. Réaliste et très documenté sur la vie quotidienne d’un commissariat, il sourd du roman de Christophe Guillaumot une violente mélancolie et une profonde empathie pour ses héros, des policiers abimés par la vie. C’est ce qui fait l’originalité et la force de son écriture.



"Que tombe le silence" est un polar profondément attachant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La chance du perdant

Titre : La chance du perdant

Auteur : Christophe Guillaumot

Année : 2017

Editeur : Liana Levi

Résumé : Renato Donatelli est un flic kanak (chez nous on écrit plutôt canaque désolé Christophe) officiant à la SRPJ de Toulouse. Renato est une montagne de muscle originaire de Nouvelle-Calédonie. Mis au placard par sa direction, flanqué du jeune Cussac dans la section des courses et jeux, le mélanésien va se jeter à corps perdu dans une enquête mêlant disparitions, meurtres mystérieux et paris clandestins.

Mon humble avis : Un héros calédonien, je ne pouvais qu’être attiré par ce polar de Christophe Guillaumot ! La chance du perdant fait suite à abattez les grands arbres récompensé du prix du quai des orfèvres 2009. A priori nul besoin d’avoir lu le premier tome avant de se lancer dans cette enquête plutôt réussie de cet auteur dont le métier n’est autre que policier. Nous voici donc entre de bonnes mains, Guillaumot connaît les arcanes de la police et la lecture de ce texte me confirmera à quel point cela peut se révéler précieux. Pour débuter je me dois de préciser que la chance du perdant ne révolutionne pas le genre, nous sommes ici dans un polar classique avec enquête et couple de policier dont la vie privée déborde largement sur le professionnel. Rien de bien original donc mais un traitement efficace, une écriture fluide et des personnages attachants font de ce polar un vrai plaisir de lecture. Guillaumot parvient à saisir l’ambiance d’un commissariat à merveille, il décrit avec talent les relations conflictuelles entre services et même si j’avoue avoir eu un peu de mal avec son personnage principal (trop caricatural à mon goût) j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à suivre ses aventures dans une ville rose décrite avec maestria. Si, comme je l’ai expliqué plus haut, j’ai eu un peu de mal avec Renato, il n’en a pas été de même avec la galerie de personnages qui peuplent ce roman. Les personnages secondaires (je pense notamment à la petite graffeuse) sont campés avec finesse et l’on sent toute l’empathie de l’auteur pour ce personnage marquant. Chapeau Mr Guillaumot, chapeau pour cette enquête addictive, pour l’excellente description du monde du jeu, chapeau pour ce polar qui même s’il manque un peu de profondeur ravira tous les fans du genre.

J’achète ? : Oui si tu es fan de polar le kanak doit faire partie des héros de romans que tu dois connaître. Un livre parfait pour se détendre, un roman plaisir qui malgré quelques maladresses saura conquérir le coeur des (nombreux) fans de polar. On l’aurait préféré plus dense, plus touffu mais ne boudons pas notre plaisir la chance du perdant est un bon roman. A mon humble avis.


Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Chasses à l'homme

Un bon polar. Une ambiance de poursuite sur le thème classique du vrai/faux coupable. On imagine un film avec notre Belmondo national pour les scènes d'action et Harrison Ford pour le flic victime mais opiniâtre ! Le côté psychologique est réaliste, les enquêteurs sont souvent dominés par leurs propres sentiments et peinent à démêler le vrai du faux. L'écriture est classique et efficace. Le suspens est bien entretenu. J'ai essayé de débusquer le coupable, j'ai échoué jusqu'aux dernières pages, j'aime !

En clair, du suspens, de l'humain, de l'action, un vrai bon polar !
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La chance du perdant

Il y a Six, le jeune lieutenant fragile, sous l’aile protectrice de Renato le Kanak, gardien de la paix au cœur tendre, 199 cm au garrot, plus d’un quintal de barbaque, Jules Letocart, avec un T pas un D, stagiaire lunaire mais prestidigitateur doué et Serge Nicolo, mathématicien à la retraite et vacataire par obligation pour la SRPJ, ce carré d’As mal assorti et pourtant complémentaire travaille à la Brigade des Courses et des Jeux des bord de Garonne.



Toulouse, la belle endormie, connait une vague de suicide, d’inquiétantes morts violentes avec en poche une carte de poker représentant la Dame de Pique.



Plus qu’une coïncidence, un jeu de piste sanglant va emporter le quatuor dans un monde de triche, de dettes, d’addiction et de règlement de compte. Toulouse, la ville rose, à du sang rouge vif sur ses tapis verts.



Un polar régional ? Non, beaucoup plus ! Á la manière de Michael Connelly et Los Angeles Christophe Guillaumot utilise Toulouse comme un personnage à part entière. Une bande de flics attachants, des personnages secondaires bien dessinés, une intrigue plutôt originale et surtout, surtout, des méchants (es) très méchants (es). Un bon polar qui, sans se prendre au sérieux, nous parle d’exil, de solitude, de destin brisé et d’amour perdu, un polar saignant et tendre ce n’est pas si courant.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le bureau des affaires non résolues : Un morc..

Grâce à Rageot Editeur, que je remercie, j'ai lu : Le bureau des affaires non résolues : Un morceau de toi de Christophe Guillaumot.

Tags, dégradation de matériel, paris illégaux, vol de voiture… Pour Gaspard, 16 ans, l’heure des comptes a sonné car son âge ne le protège plus face à la justice.

Plutôt que de passer par la case « prison pour mineurs », il entre au Bureau des Affaires non résolues, un programme de réinsertion innovant.

Durant trois mois, lui et le capitaine de police Ruben Arcega tentent de résoudre un cold case de leur choix.

Rebelles, tous deux s’affranchissent vite des règles. Fils de vétérinaire, Gaspard s’intéresse à 128 faits divers anciens, 128 mutilations de chevaux dans la région… tandis que dans Toulouse, trois jeunes femmes sont agressées.

Toutes ces affaires seraient-elles liées ? Mais par quoi ?

Un morceau de toi est le premier tome de la série Le bureau des affaires non résolues.

C'est un cold case pour ados / jeunes adultes, à partir de 15 ans, qui n'a rien à envier aux thrillers pour adultes !

Gaspard est un jeune garçon qui, a seulement 16 ans, a déjà fait pas mal de bêtises ! Un peu trop à mon goût de maman ;) Certes, il a des raisons, on peut l'excuser pour certains actes mais voler une voiture c'est la boulette de trop. Heureusement pour lui, on lui propose d'entrer au Bureau des Affaires non résolues, un programme de réinsertion innovant. Il va faire équipe avec un flic au parcours professionnel compliqué : Ruben.

Ce duo est très intéressant car ils n'ont ni le même âge ni les mêmes goûts mais ils vont réussir à s'entendre. Cette collaboration non souhaitée va leur faire du bien à tous les deux.

Gaspard est un personnage touchant et attachant. Ruben est plus rude au premier abord mais ce duo fonctionne bien.

L'histoire est très bien ficelée et ce n'est pas pour les plus jeunes car il y a un peu de violence. Cela parle quand même de meurtres, de mutilation de chevaux. De plus Gaspard et ses amis pratiquent l'Urbex, qui n'est pas à pratiquer en dilettante.

J'ai adoré ma lecture, c'est un excellent roman et je lirais le tome suivant quand il sortira. J'ai hâte :)

Ma note : cinq étoiles.

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Abattez les grands arbres

L'originalité de ce polar tient à son sujet de fond concernant les répercussions et les prolongements en France, du massacre entre Hutus et Tutsis au Rwanda dans les années 1994 et de l'implication de l'armée française avec l'opération Turquoise ainsi que tout ce qui peut y avoir autour ou en dessous , ce que j'ai (re)découvert avec cette histoire ...



Ce titre est lourd de symbole car c'est le code envoyé sur la radio Mille collines pour annoncer le début du massacre .

Tout le monde a encore dans la tête ces images effroyables de cadavres découpés à la machette mais ce drame est relégué au rang de vagues souvenirs des tenants et aboutissants pour peu que , même à l'époque du conflit vous y aviez compris quelque chose ...



A Toulouse, Renato , dit le Kanak, gardien de la paix à la brigade des Stups , découvre les corps affreusement mutilés d'un couple d'Africains . Rapidement l'enquête s'oriente vers une vengeance liée aux massacres au Rwanda mais elle s'avère plus complexe avec, en sous main , les services secrets français .qui veillent à la réputation de notre République .



Christophe Guillaumot, lui même policier n'épargne pas ses collègues, même s'il avertit avoir chargé la barque , cela ne donne pas une image brillante des services de police et des services secrets , seul son personnage principal, inspiré d'un collègue et ami , disparu au moment de l'écriture du roman, Le Kanak, apparait comme un flic intègre et au grand cœur ainsi qu'une jeune recrue de la crim' également mis à l'écart par son équipe .



S'y rajoutent des histoires de cœur qui ne sont pas du tout indispensables à mon avis !



Premier roman lu de la sélection pour le prix du Polar en poche de Gradignan pour l'édition 2018.
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Le bureau des affaires non résolues : Un morc..

J'ai découvert par hasard ce roman policier pour jeunes adultes qui n'a pas à rougir devant un thriller pour adulte. Il est glaçant l'intrigue est bien menée.

L'auteur Christophe Guillaumot est un commandant de police, chef de la section des courses et des jeux à la DTPJ de Toulouse .

Outre l'enquête bien menée, dans une zone geographique que je connais bien puisque c'est le Gers et la banlieue toulousaine, les personnages sont bien construits et très attachants .

Gaspard 16 ans petits délinquants afin d'échapper à la prison mineurs, se retrouve au bureau des affaires non résolues et doit faire équipe avec Ruben Acega. De là une belle complicité naît entre les deux hommes.

Je n'attends qu'une chose c'est lire la suite qui est sorti il y a environ 15 jours.
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Lady Elliot Island

Je remercie Rageot Editeur pour l'envoi, via net galley, du roman : Lady Elliot Island de Christophe Guillaumot.

Jeune influenceuse, Clara reçoit pour son anniversaire 6 billets d’avion.

Destination : Lady Elliot Island, une île paradisiaque au large de l’Australie parsemée de terres aborigènes inviolables. C’est un Eden ceinturé par la barrière de corail, où pullulent tortues, raies et requins.

Elle invite ses meilleurs amis et, pour corser leurs vacances, deux inconnus…

Mais des incidents se multiplient. Sa vision défaille. Ce petit paradis lui réserve-t-il l’enfer ?

Lady Elliot Island est un bon roman même si j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans à cause de la personnalité de Clara. En effet, au début, je l'ai trouvé... détestable ! Non mais sérieusement, pour qui se prend cette gamine ! Mademoiselle est influenceuse ! Déjà pour moi, ça c'est pas un métier et ce n'est pas parce que ses parents ont de l'argent qu'elle doit se prendre pour le centre du monde... quitte à écraser certaines personnes au passage. J'avais envie de la sortir du roman pour la secouer. Qu'est ce qu'elle m'a agacé au début. Je vous jure, j'avais envie de l'étrangler.

Heureusement, au fur et à mesure que les pages se tournent, sa personnalité évolue et à un moment je me suis rendue compte que j'avais moins envie de l'étrangler... je me suis même mise à l'apprécier... à ma grande surprise.

Clara est trop gâté, elle ne vit que pour ses followers, c'est une adolescente de maintenant. Elle colle parfaitement à ce que sont certaines jeunes filles, trop obsédées par leurs vues, leurs like. C'est un peu caricatural, mais pas tant que ça en y réfléchissant bien. Car certaines jeunes filles sont ainsi, malheureusement.

L'histoire est assez simple mais bien ficelée, avec des personnages intéressants.

J'ai trouvé ça dingue que cette gamine invite avec elle non pas des gens qui comptent pour elle mais des gens qui peuvent la servir pour son Instagram et ses comptes sur les réseaux sociaux ! Je suis peu présente sur les réseaux (à par facebook) et j'ai un peu de mal à comprendre cette passion pour Instagram et ce besoin de paraître, d'avoir plein de followers.

Lady Elliot Island est un roman intéressant avec une histoire qui se tient et dont l'ambiance m'a beaucoup plu.

De plus, j'ai apprécié la plume de Christophe Guillaumot.

Même si au départ je n'ai pas vraiment accroché avec Clara, trop prétentieuse et trop peste pour moi, au final j'ai passé un bon moment de lecture. Je garderais un bon souvenir de ce roman.

Ma note : 4,5 étoiles.
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Que tombe le silence

J’ai bien vu dans d’autres billets qu’il fallait d’abord lire les deux premiers de cette série, mais le hasard du confinement… Bref je découvre cet auteur et sa série qui se déroule dans un commissariat de Toulouse.



Le personnage principal est le « Kanak », un policier de la police des jeux, qui, ici, est confrontée à l’accusation d’un de ses coéquipiers. Son arme est retrouvée dans le meurtre d’un chef de bande et son passé de consommateur de stupéfiant est percée à jour ; Le Kanak va tout faire pour faire éclater la vérité, au risque bien sûr d’agir dans l’illégalité. Parallèlement il va aussi devoir s’occuper d’une cousine qui fait la « mule » dans un trafic de stupéfiants.



Belle découverte que ce roman policier très réaliste et documenté sur le quotidien de la police française. Pas de langue de bois mais au contraire une expérience de terrain sur les conditions de travail des policiers ; Et aussi sur un sujet tabou, le suicide des policiers. On y apprend aussi qu’un policier qui se suicide sur son lieu de travail n’est pas considéré mort en service. Donc un auteur à suivre, les bons polars du type « police procedural » n’étant pas très nombreux en français.

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Le bureau des affaires non résolues : Un morc..

Je commencerai par la fin : il est écrit "à suivre", et même si ce roman est une enquête policière complète, j'espère lire de nouvelles aventures de Gaspard et de Ruben.

Ces deux-là n'étaient pas destinés à se rencontrer. Cependant, Gaspard, après la bêtise de trop, reçoit une mesure éducative : il devra travailler au Bureau des affaires non résolues. Lui qui a une histoire familiale lourde, lui qui aime l'urbex ne pensait pas se retrouver quotidiennement au poste de police. Il doit faire équipe pendant trois mois avec le capitaine Ruben Arcega, un policier qui n'est pas vraiment à cheval sur les procédures, même s'il les connait très bien - pour les contourner, voire pour zigzaguer entre elles, il faut bien les connaître.

Encore faut-il trouver un cold case à résoudre. Oui, ils sont nombreux. Encore faut-il faire mieux que les enquêteurs de l'époque, c'est à dire trouver une nouvelle piste. C'est plutôt une nouvelle affaire que trouvera Gaspard, reliant entre elles les mutilations de 127 chevaux, chiffre énorme et hors norme, montrant autant d'affaires non résolues, pour de multiples raisons. Cette affaire touche l'adolescent de près, lui dont le grand-père est mort de chagrin après avoir vu ses chevaux mourir brûlés vifs dans l'incendie de son écurie, lui dont le père, vétérinaire, a disparu depuis de nombreuses années. Il a d'autant plus à coeur de découvrir qui a commis ses mutilations (certaines scènes ne sont pas faciles à lire) et pourquoi : le mobile ne doit jamais être oublié (si, je vous assure, il est des auteurs qui ne pensent pas au mobile, enfin, surtout des auteurs de séries policières), et il ne fera pas défaut à cette intrigue.

J'ai apprécié ce livre, j'ai beaucoup aimé le déroulement de son intrigue. J'ai trouvé ces personnages hors normes très attachants, que ce soit Gaspard et son attachement pour Anthéa, qui ne cherche pas à rentrer dans le moule, ou Ruben, qui ne vit pas non plus comme tout le monde (mention spéciale pour son chien Poker). Et c'est pour cela que j'aimerai bien les retrouver !
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22 V'là les flics

Il y a un bout de temps que je voulais me procurer ce petit bouquin. Je l’ai vu pas mal tourné sur les réseaux sociaux et pourtant j’y vais de moins en moins. Et le week-end dernier, l’occasion s’est présentée. Je rejoignais la ligue du chapitre 22 pour fêter ses 4 ans et Sacha Erbel était là. Aussi quand elle a sortie ses livres dont celui-ci, je lui ai dit, je le veux, mets moi deux exemplaires pour le faire gagner sur notre blog.

J’avais envie de le lire car dans tous ses auteurs contributeurs, il y avait quelques ami-es et quelques connaissances. Aussi je voulais absolument lire leur texte afin de me rendre compte de leur talent dans un exercice pas facile qu’est la nouvelle.

22 v’là les flics, comme son nom le dit si bien est écrit par des policiers ou d’anciens policiers. Toujours an active ou jeunes retraités. Des hommes et des femmes qui vivent leur métiers comme une passion, un sacerdosse.

Car vous l’aurez compris vous avez là un recueil de nouvelles à travers lesquelles les auteurs mettent en scène leur vécu dans la police mais pas que, il y parle aussi de l’enfance mais pas que…Mais c’est vrai que l’enfance, ici tiens une place importante. C’est vrai aussi et on le comprends que nos policiers sont souvent confronté au maux ou aux mots des enfants, des adolescents dans cette société qui va mal. Et on comprend que tout ceci puisse les toucher comme va nous toucher ses histoires qu’ils nous offrent. Enfin je vais pas tout vous révéler tout de même, hein !!!

Le recueil comporte les nouvelles suivantes : « Les Mouettes« , de Jean-Marc Bloch, « Ruben, d’Olivier Damien, « Une si belle journée« , d’Éric Dupuis, « La Petite« , de Sacha Erbel, « Zippo« , de Didier Fossey, « Entre deux tours« , de Christophe Gavat, « En lettres dorées« , de Christophe Guillaumot, « V.I.F.« , de Frank Klarckzyk, « Sur un aire de guitare« , de François Langer, « L’Obscurité dans nos cœurs« , de Rémy Lasource, « Nous pensons donc nous sommes« , de Paul Merault, « Si j’avais su... », de Patrick Nieto, « Briser les verrous de ma mémoire« , d’Éric Oliva, « La Nuit porte conseil« , de Lionel Olivier, « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire aux enfants ? », de Jean-François Pasques, « Devenir une tueuse« , de Pierre Pouchairet, « Men-tensel« , de Jean-Marc Souvira, « Le Poids des mots« , de Danielle Thiéry, « Engrenage« , d’Emmanuel Varle, « Cosette au coin du feu« , de Luc Watteau et « Quand je serai grand« , d’Ivan Zinberg.

Vingt et une bonnes raison d’acheter ce livre. Près de 450 pages pour vous régaler, vous évader, vous faire peur, vous faire vibrer et aussi vous faire réfléchir et plus encore… Et tout cela en faisant une bonne action. Car en effet une partie de la vente sera reversée aux orphelins de la police.
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Chasses à l'homme

Un bon polar, en ce qui me concerne, qui a obtenu le prix du quai des Orfèvres en 2009.

Un livre de 439 pages qui m'a rapidement captivé et que j'ai donc lu avec avidité en moins de 24 heures !

Premier livre de l'auteur, capitaine de police au SRPJ de Toulouse, qui pour l'instant n'en a écrit que trois.

J'ai bien aimé ce roman, le récit est fluide et l'intrigue est prenante : je recommande vivement !
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Le bureau des affaires non résolues : Efface-..

En commençant à rédiger cet avis, je sais que je risque de me prendre quelques critiques. Je les prévois déjà, je les entends déjà, aussi vais-je faire un peu un jeu de questions/réponses. Ai-je aimé ce livre ? Oui. Je n’ai pas vu passer sa lecture, j’ai même été étonnée de progresser si vite, preuve que la lecture était prenante, que l’intrigue était bien construite et que j’avais envie de suivre les personnages, Gaspard en tout premier lieu. Alors pourquoi ai-je du mal à recommander ce livre ? C’est très simple : ce livre est destiné à des adolescents, non à des adultes, et je me dis que, parfois, la frontière est très mince entre les livres pour ados, et celle pour adulte. Les éditions Rageot laissent « carte blanche » à l’auteur (voir les remerciements). Si le livre avait été « pour adulte », sans doute ne serait-ce pas un narrateur un adolescent aurait été choisi, mais c’est plutôt le point de vue de Ruben, enquêteur placardisé au bureau des affaires non résolues que nous aurions épousé. J’écris ceci parce que j’ai beau fouiller dans ma mémoire, je ne vois pas de polar « adulte » qui ait un adolescent pour enquêteur/narrateur.

Pourquoi dis-je que la frontière est mince ? Parce que ce livre développe de thèmes très violents. Véritablement. L’on me dit alors que les ados « en ont vu d’autres ». Ce n’est peut-être pas la peine d’en ajouter davantage. Et si un ado se retrouve à lire un livre dont il ne supporte pas la violence (j’ai eu des cas, des collègues ont eu des cas), et qu’on le dit à des professionnels du livre, ceux-ci répondent (et j’ai entendu cette réponse-ci plusieurs fois) que nos élèves sont des « chochottes ». Pourtant…. Le tueur, celui qui sera l’un des personnages centraux du récit, est l’Effaceur (c’est ainsi qu’il a été surnommé) séquestrait, torturait ses victimes avant de les tuer. Ses motivations ne sont pas un mystère, ce qui en est un, c’est le fait qu’une jeune femme a peut-être été sa victime, mais qu’elle ne figure pas sur la liste officielle de celles-ci. A la demande d’une amie de lycée, Gaspard soumet le mystère de la disparition de Candice au capitaine Ruben Acerga – Garance ne comprend pas pourquoi la police ne s’est jamais réellement penchée sur la disparition de sa cousine, concluant à une fugue. Les descriptions des sévices subies ne sont pas édulcorées. C’est brut, précis, brutal, à la limite de l’insoutenable, parce que je me suis toujours dit, en lisant ces descriptions, que c’était possible, crédible. Oui, l’humain peut commettre des actes aussi atroces – et ce n’est que le début de ce que le récit nous réserve. Il faut vraiment, lors de certaines découvertes, être bien accroché et surtout pas émotif.

Là où le récit peut aussi faire mal à de jeunes lecteurs, c’est que nous sommes aussi, dans certains chapitres, face au récit de la violence ordinaire, celle que des parents s’autorisent à commettre sur leurs enfants, celle sur laquelle d’autres adultes choisissent, encore en 2023 de fermer les yeux, même s’ils la voient, quand ils ne choisissent pas d’excuser les parents, tout simplement. Il ne s’agit pas ici de l’enquête proprement dite, mais de ce que Gaspard voit dans sa vie quotidienne de lycéen, pas plus calme ou reposante, finalement, que sa vie d’enquêteur quand on veut bien ouvrir les yeux. La vie privée, familiale, personnelle de Gaspard est tout sauf simple, lui qui essaie de s’en sortir, tout comme sa mère essaie de se maintenir la tête hors de l’eau, de reprendre sa vie en main – combat quotidien, défaite ordinaire face à l’alcoolisme. L’on me répondra que le jeune lecteur peut, dans ces cas-là, se sentir moins seul. Cela peut l’inciter à se confier. Dans certains cas, oui. Est-ce que cela efface ce qui a été subi ? Non.

Plutôt qu’un polar, je dirai même que ce livre est un thriller, tant il peut faire frissonner d’horreur ses lecteurs. Je n’avais pas vu venir certaines péripéties, non parce qu’elles sont incroyables, mais parce qu’elles sont monstrueusement possibles, atrocement crédibles, parce que je me suis vraiment sentie au côté de Gaspard et de Ruben jusqu’au bout. Lecture à réserver à un public qui sait dans quoi il s’engage en ouvrant ce livre.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Lady Elliot Island

Toulouse. Clara est une adolescente hautaine et tout ce qui lui importe, c’est d’avoir toujours plus de followers sur ses réseaux sociaux. Elle vit dans une monde superficiel, fait de mode et de tendance. Pour ses dix-sept ans, son père va lui offrir un billet pour elle et cinq autres personnes de son choix pour se rendre à Lady Elliot Island, une île au large de l’Australie. Elle choisit trois amis et lance un concours pour attribuer la place à deux autres personnes. Une fois sur place, tout sera loin d’être aussi idyllique qu’elle le présumait.



Voilà un roman young adult qui constitue à lui-seul un véritable mélange des genres. J’en ressors réellement conquise. J’ai navigué entre thriller, roman engagé et roman initiatique, et l’auteur réussit à faire passer un message fort s’adressant aux adolescents d’aujourd’hui.



L’auteur s’est indéniablement compliqué la tâche et a prit de gros risques en mélangeant ainsi divers genres. Je dois dire qu’il l’a fait avec brio et que pour le coup, ce roman se renouvelle page après page.



Christophe nous livre une véritable critique sur la société actuelle, où les jeunes semblent passer à côté des choses les plus simples. Il va décortiquer cette tendance à surfer sur les réseaux et à ne plus savoir profiter de ce qui nous entoure. C’est fait sans aucun ton moralisateur et avec beaucoup de tact.



Les personnages sont très bien dépeints. J’avoue avoir eu beaucoup de mal avec Clara au début, la trouvant particulièrement hautaine. Les personnages secondaires sont forts également, et dans la part thriller du roman, je me suis surprise à tous les soupçonner.



Le gros point en plus, c’est le décor somptueux et les descriptions immersives que nous propose l’auteur. C’est d`un grand réalisme et page après page, ce roman est une véritable invitation au voyage.



La plume de l’auteur est très fluide. Dans un style addictif, Christophe nous entraîne et nous incite à lire ce roman d’une seule traite. Les chapitres sont courts et cela donne un bon rythme au récit.



Un roman au message fort, servi par un décor idyllique, où mystères et secrets côtoieront les remises en question des personnages. Ce récit abordera beaucoup de sujets d’actualité et je ne peux que vous le conseiller, d’autant plus que la plume est addictive. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Abattez les grands arbres

Personnage atypique dans les héros de la littérature policière, on avait déjà parlé du policier kanak l’agent Donatello un géant calédonien au cœur d’artichaut, créé par Christophe Guillaumot, policier et écrivain avec l'excellente "chance du perdant".



Publié peu avant, "Abattez les grand arbres" ,qui vient de sortir en pochez chez Points, remet à l'honneur ce héros canaque, héros au caractère et un physique particulier.



Se trouvant confronté au meurtre violent d'un couple africain, il va être conduit à remuer les souvenirs de la guerre au Rwanda, dans les années 90 et faire resurgir des heures peu glorieuses, bien des années plus tard.



Une enquête qui se déroule toujours Toulouse, la ville rose chère à Nougaro et qui a l'immense mérite de remémorer les massacres de 1994 lors de la guerre du Rwanda, les atrocités vécues par les populations tutsis et hutus.



Un récit complexe qui sort des sentiers battus sur les traces d’un ou de plusieurs meurtriers sanguinaires qui souhaitent obtenir vengeance à la suite du génocide rwandais



Á la manière de Michael Connelly et Los Angeles Christophe Guillaumot utilise Toulouse comme un personnage à part entière.



Une bande de flics attachants, des personnages secondaires bien dessinés, une intrigue originale nous permet de ne pas oublier et de faire connaitre cette guerre à des lecteurs qui n'étaient pas nés ou qui ont tout simplement oublié.,,un polar saignant et tendre ce n'est pas si courant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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