En accord avec sa sensibilité, le jansénisme offrait les turpitudes pures d'une dévotion entièrement livresque. Port-Royal était fait pour lui. Ce catholicisme déçu du salut l'assurait de trouver refuge dans les vanités impitoyables d'un couvent inexistant, puisque détruit, et donc propre aux imaginations mélancoliques. Voilà une destruction qui était fort pratique : elle assurait ses détracteurs d'avoir eu raison. Grazielli composait cet air d'éternel châtié qui devait rester à l'humanité comme la preuve ultime de ses torts envers lui.
p.155