Christophe Lefébure

Je fréquente très peu les bistrots, mais je n’ai pu que suivre l’invitation de Christophe LEFEBURE à faire la tournée des cafés de campagne…



L’auteur est à la fois écrivain et photographe et son ouvrage mêle logiquement très belles photos et textes, mais aussi réalité et poésie : ce livre est une enquête sur un état des lieux (d’ailleurs en 2010 s’est tenu au très sérieux Sénat un colloque sur l’avenir du café rural), mais aussi une promenade très personnelle de rencontres en découvertes. L’auteur ne serait-il pas tombé amoureux de Bichette, Bernadette et de tous les autres ? car il entraine le lecteur dans une véritable déclaration d’amour à ces cafés de campagne qui disparaissent peu à peu.

Mais n’allez pas croire que l’ouvrage est seulement emprunt de mélancolie ! Loin de là ! Quand les « fond de culotte », « sirop de crapule » « spaggiari » et autres n’auront plus de secret pour vous, vous constaterez que Balzac avait raison quand il écrivait que « le comptoir d’un café est le parlement du peuple ». Et avant de rentrer chez vous, vous ne direz pas non à une partie de cartes.



Pourquoi me suis-je laissée entrainée dans tel périple ? Pas très loin des chemins de mon enfance subsiste un des cafés emblématiques dont il est question dans cet ouvrage. Mais pour combien de temps encore ? Cela valait bien le temps de s’y arrêter.

Je dois avouer que je n'ai pas vraiment accroché avec ce livre. En grande partie à ca du style d'écriture. Dès le début les idées s'entremêlent et le récit par dans tout les sens. Il m'a semblé que l'écriture était chaotique, et j'ai eu toute les peines du monde à suivre le fil du récit.

Ormis cela les croyances exposés sont intéressantes, voir fascinante. Tout comme les photos, qui par moment ont pu me mettre mal à l'aise.



En conclusion, un beau livre, par bien des aspects, mais une écriture avec laquelle j'ai eu du mal. Je recommande tout de même ce livre.



Bonne lecture à tous.