Dans un village lointain,
un jeune garçon doux rêveur
partage tous ses songes
avec les habitants excédés
qui finissent par faire la sourde oreille.
Dépité, il part à l'aventure
à la recherche d'amis
qui sauront bien l'écouter.
Sur sa route semée d'embûches
Il va faire la rencontre d'un jeune tout ouïe,
suivi d'un beau petit filou
puis d'un marin gredin
et enfin d'un fameux dégourdi.
Les cinq réunis soudés comme les doigts d'une main
vont vivre ensemble
des aventures palpitantes et effrayantes
à faire trembler un gros monstre marin...BRRR
Muriel Bloch a les bons mots pour nous embarquer
dans une belle aventure aux allures de conte initiatique
qui entraîne le lecteur, le rêveur et ses copains
dans une odyssée et une belle histoire d'amitié.
Mais j'ai été surtout été séduit par le beau coup de crayon
et par les couleurs pimpantes de l'illustrateur Christophe Merlin
qui m'ont permis de me glisser dans la peau d'un aventurier dans des contrées exotiques et fantastiques, bien loin de la grisaille
Le rêveur, de quoi continuer à rêver...
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Cela fait déjà un long moment que je souhaite lire Alain Mabanckou... et un déclic s'est fait le 21 mars, 1er jour du printemps où la municipalité d'Issy Les Moulineaux, où j'habite depuis peu..organisait une conférence-rencontre à la médiathèque centrale, avec justement Alain Mabanckou...
Une rencontre passionnnante où il a été essentiellement question de la francophonie, de la la langue française... et de son travail d'enseignant aux Etats-Unis, pour justement toutes les littératures et expressions de langue française...
J'ai donc aussitôt après cette rencontre, lu et dévoré un essai ou du moins un ouvrage de réflexion sur les mêmes thèmes "Le sanglot de l'homme noir"... dont je vais poser incessamment, sous peu... la crtique.
En attendant, un autre petit texte très intéressant, qui met à mal toutes les intolérances et tous les préjugés... des noirs comme des blancs...
De surplus c'est une jolie collection chez Naïve ("Livre d'heures"), en petit format, accompagnée d'illustrations en couleurs.
Les citations choisies diront mieux que moi... les questions, constats et réflexions de ce bref récit.
"L'identité européenne ne sera pas façonnée sans l'apport de ceux qui ont
contribué à sa grandeur.
Nous autres originaires d'Afrique regardons l'Europe et espérons, pour son salut, qu'elle nous regarde aussi..."(p.45)
"N'est européen que celui qui est une personne de race blanche et non africaine. On gomme ainsi la rencontre des hommes, l'adhésion aux idées, les greffes de l'histoire" (p.38)
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En Orient, un riche marchand possède un perroquet malheureux d'être enfermé dans une cage. Comment parviendra-t-il à retrouver sa liberté et son bonheur ?
Un conte venu d'Orient où des perroquets se montrent les plus rusés et une belle leçon pour les jeunes lecteurs : les animaux sauvages sont mieux dans leur habitat naturel qu'en cage, comme animaux de compagnie...
Les illustrations de cet album sont vraiment très réussies. Les couleurs sont vives pour attirer le regard et elles donnent l'impression que les oiseaux sont prêts à s'envoler de la page pour gagner leur liberté !
Un coup de cœur !
A partir de 5/6 ans.
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J’aime le style des illustrations, c’est réalisé en peinture, travaillée en épaisseur, superposant les couches de teintes complémentaires pour faire vibrer les couleurs, créant une ambiance chaude et vivante. Le récit, sans paroles, est très clair grâce à l’expressivité du graphisme.
C’est une histoire d’amitié entre un canard et un escargot, une amitié qui va tourner au drame car ils vont rencontrer un crocodile très cruel.
Je ne suis pas vraiment convaincu de son impact sur le public auquel il serait à priori destiné, la lutte avec le crocodile est tout de même très violente et le cadavre du crocodile a une présence plutôt imposante dans l’histoire. Mais je ne suis pas un enfant et j'ai aimé cette bande dessinée pour son humour simple et burlesque et sa naïveté rafraîchissante.
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J'ai été attiré par le grand format de cette bande dessinée et ses couleurs intenses. C'est une bande dessinée destinée à un jeune public, un voyage initiatique, une grande aventure pleine de poésie, d'amitié… le ton est celui du conte. le dessin est en grands aplats de couleurs cernés par un trait noir assuré, les décors de ville comme ceux de la nature dégage une atmosphère chaude et, riche. C'est une belle histoire, généreuse comme le format et les couleurs.
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Pour un challenge, je pars à la recherche d'un petit Cendrars, le fameux poète. Je tombe ainsi sur ce bel album jeunesse d'un conte africain. Les couleurs et le style sont vraiment chouettes, le conte est sympathique à lire avec la morale sur le manque de reconnaissance.
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C’est avec le regard d’un garçonnet élevé par sa grand-mère indienne et intrigué par son voisin qu’il épie, que l’on découvre Sean Hopper, une brute épaisse qui travaillant aux abattoirs prend plaisir à tuer les boeufs, n’aime pas les enfants, boit, tape sa compagne, etc. Jusqu’au jour où victime d’un accident de la route et laissé pour mort, la vie se présentera différemment à lui. Des paumés dans une Amérique profonde. Tiré d’un roman de Martine Poulain que je n’ai pas lu. Une histoire attachante aux couleurs chaudes, que l’on referme le sourire aux lèvres.
Ce que je ne comprends pas c'est que la BD est bien liée avec ma critique, alors que c'est la photo du roman qui apparaît à l'accueil.
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Dans la Collection Quel Mystère !, je demande les petits Suisses... euh non, les petits-suisses... car il disparaissent. Partout, dans tous les frigos, tous les appartements... un voleur de petits-suisses sévit.
Félix File-Filou mène l'enquête. Il scrute, analyse, filature, inspecte, rien n'échappe à son regard de lynx. Et il trouve, oeuf corse. Et il y a de la surprise dans l'air.
Une histoire à lire seul ou à deux en faisant les différentes voix (et il y en a). Mais, il y a toujours un mais... jouer avec de la nourriture, même si ce sont des petits-suisses... ce n'est pas bien. Mentir en prétendant n'y être pour rien, pas bien non plus. Voler... pas bien.
Donc, point de vue moral et morale... on comprend aisément que ce livre ne nous a pas particulièrement séduit. Et la fin est très limite. Il y a tant de livres pour enfants débutant la lecture, que l'on peut franchement passer son chemin semé de petits-suisses.
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Steve Mac Kouïn est un petit garçon épris de liberté et de vitesse. Empruntant la belle voiture de son père, le voici parti pour un road trip, digne des films d'actions, à travers le désert. Mais il ne se fait pas que des amis en chemin...
Un récit décoiffant, entre rêve et réalité, qui nous entraine à toute vitesse sur les chemins de la liberté et sur les traces de Steeve Mac Queen.
Un album très sympathique, un héros un peu inconscient mais au final très attachant, et chaque double page qui se finit sur cette petite rengaine "Mais Steve Mac Kouïn s'en moquait. Lui, ce qui l'intéressait, c'était la vitesse".
Une belle réussite.
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Mais qui a bien pu voler tous les petits-suisses du quartier? L'enquête est confié à Félix File Filou.
Et nous aussi, nous cherchons avec lui.
Un livre avec du suspens et de l'humour qui plaît aux enfants.
Dès 6-7 ans.
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Adaptation BD du roman éponyme de Martine Pouchain, ce roman graphiqiue m'a intéressé par le trait assez brut et la caractère un peu débridé, onirique de la vision du récit. Le fait que le déroulement des événements est vu par les yeux de Bud, ce qui doit être conforme au roman, donne à l'ensemble une dimension faussement naïve.
Bud est illettré, il ne va pas vraiment à l'école. Abandonné par ses parents, père mort et mère partie, il est élevé par sa grand'ma, un peu Cherokéé. Bud, c'est le royaume de la débrouille. Comme voisins, il a Sean Hopper et Bonnie, qui hébergent le père de Sean, atteunt d'Alzheimer.
Sean travaille à l'abattoir. Il exécute des boeufs comme personne. Il file des mandales à Bonnie comme personne aussi. Et pendant ce temps-là, son père va voler des tablettes de chocolat au drugstore.
Puis un jour, c'est la gifle de trop et Bonnie se barre. Sean (comme dans la ballade de Jim de Souchon) envisage de se foutre en l'air, ou il n'a pas de chance et se tape dans le décor. Il survit, mais entrevoit la mort. Une fois rétabli, il a des cauchemars, des visions et des prémonotions. Ce qui lui pourrit la vie mais l'amène à changer.
C'est intéressant, mais j'ai trouvé que l'ensmble rendait un petit côté chaotique, non abouti. La rédemtion de Sean n'est pas développée. Les visions sont assez peu explicitées. En fait, on passe énormément de temps sur les bases du récit, sur les prémisses, et peu sur la transformation de Sean, pour conclure en 2 pages. Le récit manque sans doute d'équlibre. Mais j'ai bien aimé le trait (je me répète) brut, épuré et la mise en couleur assez brutale parfois. Cela donne un souffle roman noir qui n'est pas intintéressant.
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Une délicieuse petite histoire, vivante et farfelue, dans laquelle, même si on a peur de l'eau (comme le loup), on peut se montrer très courageux. Un livre qui fait une large place aux illustrations de Christophe Merlin.
De quoi ravir les lecteurs débutants.
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Texte très bref qui revendique l'influence de la pensée africaine sur le développement des idées universalistes et humanistes européennes et, en conséquence, son intégration dans l'idée considérée comme toute aussi universelle et humaniste appelée par le mot "Europe".
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Une histoire très simple dans son déroulement et ses péripéties, adaptée d'un conte du Mathnawî, une oeuvre écrite au 13e siècle et composée de poèmes, de contes et d'enseignements soufistes.
Un marchand part en voyage en Inde et souhaite ramener à toute sa famille et à son perroquet qu'il chérit, un cadeau. Malgré lui, le marchand va donner au volatile, grâce à la complicité des perroquets indiens, le plus beau des cadeaux : la liberté.
Une chute pleine d'humour, de grands dessins aérés et colorés sur des fonds majoritairement blancs.
Un bel album qui devrait plaire au jeune public.
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Steve Mac Kouïn est un petit garçon qui rêve de vitesse. il décide d'emprunter la voiture de son père et de tracer la route....
Une course poursuite ébourrifante entre rêve et réalité, un bonne dose de sensations fortes et de liberté !!!
Un album décoiffant !!!!
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Nous aimons ces histoires peu connues, pleines de leçons et d'inspiration, avec ces personnages pleins de ressources insoupçonnés.
Cette histoire vraie est un drôle de conte et un pied-de-nez comme on aime.
Tendez l'oreille, chers lecteurs, car tandis que l'adversité fit son terrible cadeau au bébé qui venait de naître, la grâce toucha également l'enfant.
Alors que la nature fit du pauvre personnage un Picasso vivant, Petit Pierre se trouva également très doué avec les Arts.
"Que faire d'un tout tordu, tout mal fichu, à moitié sourd et muet, connaissant juste l'alphabet?"
Dans un même paragraphe, l'auteur pose l'action dramatique de la fatalité et celui miraculeux de la destiné.
" Petit Pierre restait silencieux,
mais ça bouillonnait dans sa tête.
De cette joie qu'il ressentait,
de cette vie au bout des doigts,
Il fallait faire quelque chose."
Le texte de Michel Piquemal est à la fois sensible et sans concession, le personnage est touchant de se montrer plus fin, plus créatif qu'il n'y parait dans sa matière brute.
Tandis que la terre tourne et suit sa course sans lui à sa même vitesse, Petit Pierre suit sa propre voie, observe, actionne ses rouages et bricole comme un humble Leonard de Vinci des clics et des tocs.
Le métal se transforme sous ses doigts et par le truchement de son inventivité, il le révèle une deuxième fois au monde.
Petit Pierre donnera à son art personnel des lettres de noblesse dans sa petite campagne et son bonheur sera dans son pré, aux milieu des vaches.
Nous sommes dans l'éloge des moyens d'expression la plus absolue, ceux qui révélèrent à tous la véritable beauté du voisin plus singulier que les autres et ceux des auteurs, une histoire et des illustrations, qui nous amènent cette formidable biographie d'un artiste touché sans contestes par de bonnes fées malgré les apparences.
Tournez manèges!
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Courte-épée ne peut rivaliser avec son frère le "géant", lui qui est si petit. Mais finalement, il trouvera sa propre voie vers le bonheur, à son échelle.
Rien ne sert d'envier les autres et de vouloir les copier...
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Un court roman sympathique pour jeune lecteur (à partir de 9 ans je pense) que je n'ai pas trouvé désagréable mais néanmoins pas suffisant.
L'intrigue soufre un peu de l'évolution des technologies informatiques qui nous font considérer avec un peu de condescendance cet aspect.
Reste que l'association des deux enseignants pour venir secourir un élève de leur classe-correspondante, héritier légitime du trône d'un pays voisin imaginaire, demeure valide. Je retiens de cette lecteur leur belle complicité, leur humour et leur goût pour les mots.
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