Avant cela, il y avait eu Budapest. Les quinze jours les plus durs parce que ç’avait été le début de la course et qu’ils étaient sous le choc. C’est à Budapest que – pour la première fois en onze ans de mariage – il avait levé la main sur celle qu’il n’avait plus le droit d’appeler par son vrai prénom : Natacha. Il n’avait pas trouvé d’autre moyen pour l’empêcher de téléphoner à sa mère que de lui flanquer une gifle. Elle voulait juste la rassurer, lui dire qu’ils allaient tous bien, qu’ils n’avaient pas disparu…