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Citation de chevalierortega33


Les bras tendus, alors qu’elle mesurait la hauteur du prochain cadre, une masse s’abattit sur elle par-derrière. Elle en eut le souffle coupé.
Solidement collé à elle comme une sangsue avide de sang, quelqu’un la poussait à travers la pièce. Carole entendait le bruit rauque d’une respiration et sentait le souffle de son agresseur dans ses cheveux au niveau de sa nuque, l’horreur absolue pour elle. Elle était terrorisée. Tout son corps refusait de répondre à ses injonctions.
Sous la pression, ses chaussures, pourtant tendues vers l’avant en signe de résistance, glissaient sur le parquet en bois de la galerie. Devant elle, la porte ouverte du cagibi se rapprochait rapidement.
À peine consciente de ce qui lui arrivait, elle crut sentir une main se faufiler sous son pull et lui caresser le ventre avant de remonter sur sa poitrine. Des larmes de détresse jaillirent.
Arrivée devant le réduit, l’insupportable poids disparut, remplacé par deux mains qui la poussèrent vers l’avant. La porte claqua dans son dos, la plongeant dans les ténèbres.
Ses jambes ployèrent et elle s’effondra au sol en tremblant au milieu des balais et produits ménagers.
Entre deux sanglots, elle entendait à travers la porte son agresseur déplacer bruyamment des objets.
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