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Critiques de Christophe Tison (135)
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choquant et absolument nécessaire ^pour comprendre le phénomène d'emprise. Magistral et dur
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Un témoignage bouleversant et poignant.

Le narrateur raconte comment un adulte ami de sa famille a abusé de lui pendant plusieurs années.

Nous sommes dans les années 70, en plein pendant la "libération sexuelle".

Le héros a une douzaine d'années. Ses parents sont divorcés et évoluent dans le monde du théâtre.

Didier est un ami proche de la famille. Il invite le jeune garçon de plus en plus souvent et lui offre des sorties, l'initie au monde de la culture mais aussi à "la chose sans nom".

Ce récit est un témoignage d'une force terrible.

Le héros ne peut pas parler de ce qu'il subit pendant plusieurs années.

C'est seulement bien après qu'il arrivera à parler.

On reste sans voix devant la brutalité de certaines scènes.

On se demande sans arrêt: mais comment la mère n'a-t-elle rien vu?

A-t-elle fermé volontairement les yeux?

Jamais l'ombre d'un soupçon malgré les manières insistantes de Didier.

Un récit difficile mais courageux. Il lève le voile sur un des derniers sujets tabous et montre que de tels agissements peuvent se produire dans tous mileux, toutes époques.

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Un abus sexuel, une histoire vraie, vus par les yeux d'un jeune garçon, ce qui est bien c'est que c'est en même temps un livre qui se lit comme un roman, très écrit, sobre et sombre, mais parfois lumineux et qui sonne juste. Pas un de ces déballages glauques et larmoyants, pas un témoignage au rabais, mais pas de complaisance non plus! C'est rare.
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Je sors bouleversée de cette lecture-autobiographie, terrible de vérité, d'analyse et de franchise. Nous voilà plongés dans l'atrocité de l'existence de ces relations entre un enfant et un adulte. La prise de conscience de ces vies bouleversées, anéanties. L'incompréhension des victimes, enfants, adolescents, face à une telle situation. Cette perception d'anormal, et le paradoxe avec l'existence possible d'un certain plaisir et donc l'impression profonde de sa propre responsabilité, de sa culpabilité, cette incapacité à verbaliser. Mais comment verbaliser l'innommable?

Et puis ces regards fermés des personnes qui vivent autour et ne perçoivent rien, ou ne le veulent pas.

Comment se respecter après avoir vécu tant d'irrespect venant du monde des adultes.

Les phrases entre parenthèses sont d'une justesse incroyable.

Cette vie d'enfant anéantie, cette construction impossible, la relation aux autres compliquée, son identité sexuelle parfois complexe à trouver...

Un sujet fort, merveilleusement traité avec lucidité, sans détour, dont la lecture doit en déranger plus d'un.

Je comprends comment le dernier roman, de l'auteur, pas encore sorti mais que j'ai pu lire, peut sonner aussi juste.

Comment survivre à cela?
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Un livre très dure racontant l'histoire d'un jeune homme qui a vécu des abus sexuels. La pression et l'angoisse nous tient tout le long du livre. Certains passages sont dures à lire mais l'histoire n'a rien d'une partie de plaisir.
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Un témoignage bouleversant d'un enfant devenu adulte et père.
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Oui, je suis d'accord avec Laetia 777, incontournable ce roman pour arriver à comprendre que l'enfant abusé devient ensuite en quelque sorte complice de celui qui l'abuse, que la spirale dans laquelle il a mis les pieds et qui fait de lui l'élément de sa propre destruction, il n'a plus la possibilité d'en sortir.Il est ce que l'on nomme "sous emprise" et en prise à ce sentiment très complexe et ambivalent qui mélange le dégoût et la répulsion qu'il a de lui même , à l'attirance et au désir qu'il a de l'autre, cet autre qui l'abuse. Et encore dans son malheur, il a eu la chance, lui, de ne pas "l'aimer", l'autre, son prédateur...
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un livre au mots assez cru mais , indispensable pour expliquer la situation. Un témoignage poignant , le seul livre que j'ai aimer sur ce thème assez difficile.
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Beaucoup de pudeur dans ce livre. Il n'est pas là pour se plaindre, ni pour donner des détails sordides sur un sujet déjà tellement exploité. Ce livre est criant de vérité et en même temps si "tranquille". Il est la musique de la réalité. Les pires évènements peuvent parfois nous sembler si banal quand on les vit.
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Un témoignage touchant et marquant sur une thématique difficile.
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Didier aime les enfants et le dit. On lui répond qu'il n'a qu'à s'en occuper, ce qu'il fait à sa manière. Aucun adulte ne voit rien. Le jeune adolescent ne comprend rien à cette situation. Il est comblé de cadeaux par Didier et tabassé et insulté à l'école. Il croit que la faute est de son côté.

Ce livre est paru en 2014, bien avant "Le consentement" de Vanessa Springora (2020). C'est un témoignage poignant où le prédateur ne pense pas à l'enfant qu'il détruit, mais à son plaisir.
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Journal de L. (1947-1952)

Lorsque l'on referme le Lolita de Nabokov, l'oeuvre qui a bouleversé la morale lors de sa première parution, on ne voit souvent les choses que par le biais de Humbert Humbert, cet homme monstrueux, charismatique, cultivé, tyrannique. La façon qu'il a de se dédouaner et de jouer avec les mots m'a presque fait oublier Lolita, sa victime, et ce qu'elle pouvait ressentir, parce qu'elle n'a jamais eu le droit à la parole.



Christophe Tison lève le voile pudique et aberrant qui a été jeté sur cette nymphette. Et la voilà qui monologue, emportée par les vagues destructrices de son destin. Elle rentre à la fois dans un rôle de victime et de vengeresse : elle le dit elle-même, elle est "deux", deux facettes de sa personnalités qui s'expriment plus ou moins fortement. Cette Lolita, j'ai eu envie de la serrer dans mes bras, parce qu'elle semble si vraie dans son adolescence bafouée. Ses paroles sont celles d'une victime qui trouve de la force dans sa résilience, alors que les traumatismes s'enchaînent. On les croise tous, les grands pervers, Humbert et Clare Quilty., et également d'autres hommes, qui n'ont pas su la protéger, des ombres qui ne savent pas comment comprendre ce jeune caractère tempétueux.



En lisant ce roman, j'ai beaucoup pensé à l'adaptation de Kubrick. Certaines images sont clairement inspirées du film et j'ai apprécié ce parallèle. Dolores est à la fois le personnage de Nabokov, de Kubrick et de Tison : elle y gagne une véritable puissance (alors que son discours repose souvent sur le fait qu'elle n'est plus qu'une ombre).



Étrangement, le Journal de L. m'a mise beaucoup plus à mal à l'aise que Lolita ; les cartes sont distribuées différemment et le point de vue change. L'empathie que j'ai ressentie devant la dureté des événements qu traverse Lolita, son désespoir, a été bouleversante. C'est qu'à force de voir Humbert Humbert clamer son innocence et son amour, j'avais presque oublié qu'il était, avant tout, un être vile. C'est donc une bonne lecture, à feuilleter en parallèle de l'oeuvre de Nabokov, même si elle existe également par elle-même, indépendamment de son illustre ancêtre littéraire.



(Merci aux éditions Goutte d'Or pour cette lecture)
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Journal de L. (1947-1952)

Lorsque Babelio m’a proposé ce roman où la parole est enfin donnée à Lolita, j’ai eu envie de découvrir son contenu.







De par son aspect extérieur, Journal de L. est extrêmement beau et travaillé avec ses couleurs et la première phrase imprimée en relief en opposition avec son contenu malsain et pervers.



Avant d’entamer la lecture des « journaux » de Lolita, l’auteur nous explique comment il les a retrouvés et comment ils sont rédigés, après cette introduction nous voilà plongés dans le quotidien de Lolita pendant 5 longues années.



Cette lecture ne peut laisser insensible au sort de Lolita mais malgré toute l’horreur dévoilée de manière très descriptive avec des mots crus, sans aucun filtre je n’ai pas réussi à accrocher à cette lecture, au sort de Lolita et j’ai eu beaucoup de mal à avancer et à la terminer.



A travers ses journaux intimes, Lolita qui a 12ans au début des faits jusqu’à ces 17ans nous raconte sa vie, ses expériences, ses doutes, ses envies, ses espoirs mais aussi ses cauchemars et là ça ne colle pas. Malheureusement, je trouve que l’écriture des cahiers ne correspond pas à une fille de son âge même avec une maturité avancée et je pense que c’est en partie ce qui m’a fait lâcher. D’ailleurs, en lisant la quatrième de couverture on découvre que l’auteur aurait vécu la même enfance que Lolita ce qui expliquerait bien des choses me donnant l’impression que l’auteur nous racontait sa propre vie à travers celle de Lolita.



Enfin, concernant la fin, je la trouve assez banale voire décevante et ne colle que difficilement avec tout le reste de l’histoire.



un roman de la rentrée littéraire 2019 que je n’ai pas spécialement apprécié non pas à cause de son sujet mais de la manière dont il est abordé avec le regard d'un adulte et non celui d’une enfant.



Je remercie Babelio et les éditions goutte d’Or de m’avoir permis de découvrir ce roman hors norme.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Journal de L. (1947-1952)

Un grand merci à Masse Critique et aux éditions Goutte d'Or pour ce livre troublant et dérangeant.

Une ado qui s'appelle Douleur Brume on sent que ça va mal finir même si on n'a pas lu "Lolita".

Plus de 60 ans après le récit de Nabokov, Christophe Tison fait le pari de nous dévoiler le journal intime de Dolores Haze, 12 ans et demi, qui va tomber de Chrybde en Scylla, des mains de l'affreux et raffiné parâtre Hummy aux mains de l'immonde et vulgaire Clare.

Le résultat est criant de poésie et de vérité, jusqu'à la nausée.

Une remarque toutefois, on sent des tournures trop stylisées et des échappées lyriques qui semblent en ligne directe le fait d'un Christophe Tison plus que l'écriture d'une Lolita perdue, écartelée, qui cherche à vivre sa vie de jeune fille malgré tout et qui raconte le soir ses tristes déboires.





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Journal de L. (1947-1952)

N'ayant pas lu "Lolita" de Vladimir Nabokov, je n'ai pas pu faire le parallèle entre ce classique et le roman de Christophe Tison.

J'ai donc lu ce dernier comme un récit à part entière, le récit du road trip d'une jeune fille de 12 ans abusée par son beau père, puis par d'autres hommes. Son parcours pendant 5 ans.

Une qualité littéraire indéniable mais un récit qui m'a moyennement convaincue, qui ne m'a pas procuré les émotions auxquelles je m'attendais.
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Journal de L. (1947-1952)

Avant tout, je remercie BABELIO et les Editions Goutte d'Or pour l'envoi de ce livre.

Mais ça ne va pas être facile de le chroniquer.

"Lolita" de Nabokov est l'un de mes romans préférés. Je ressens ce même mélange de mépris et de fascination, typique de la Vieille Europe, pour cette Amérique à l'ignorance crasse mais tellement sexy. Et puis, j'ai toujours trouvé ce livre magnifiquement bien écrit et follement drôle.

Oui, mais voilà, Christophe Tison bouscule toutes mes certitudes avec son ouvrage.

D'abord, il aurait dû s'appeler "Journal de D.", comme Douleur, comme Dolores Haze, dont il nous fait partager le point de vue. Là où Humbert Humbert noyait ses confessions sous des envolées lyriques, des mots savants et des traits d'humour raffiné, Lolita raconte son quotidien avec un vocabulaire simple et cru. Elle n'a rien à cacher, et elle décrit la pé-do-phi-lie dans toute sa dégueulasserie. Elle décrit également ses tentatives pour y échapper, ses stratégies de survie, ses rêves de normalité, ses moments de bonheur. C'est une lecture éprouvante et bouleversante, même si certaines réflexions me paraissent trop mûres pour une gamine de son âge, bien que le contact de vieux pervers ait dû la vieillir prématurément et la rendre plus lucide sur le monde qui l'entoure.

J'ai adoré la démarche de Christophe Tison, de donner une voix à Lolita. Quelle idée géniale ! Et il l'a très bien fait (je lisais son livre et "Lolita" en même temps pour vérifier la concordance des histoires). Mais... je fais quoi, moi, maintenant, de mon amour pour le roman de Nabokov ? J'ai l'impression d'avoir été la complice bienveillante d'Humbert Humbert pendant toutes ces années, et j'en veux un peu à Tison ; pourquoi n'a-t'il pas choisi un autre livre, une autre héroïne ? J'ai beau me dire que tout cela n'est que littérature, je me sens quand même mal. Et c'est pourquoi, par dépit, je ne mettrai que 4 étoiles à ce très bon livre qui en mérite largement 5.

A vous de rendre justice à ce roman, moi, j'ai un problème de conscience à régler...
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Journal de L. (1947-1952)

Je voudrais commencer par dire qu'il ne faut pas faire de comparaison entre ce livre et "Lolita" de Nabokov.

J'ai trouvé ce livre terrible, beau mais terrible. L'écriture était très intéressante, le choix des mots réfléchi et cela donnait une gravité au texte. Impossible d'être indifférent à la lecture de ce journal. Dolores, alias Lolita, est une jeune adolescente à qui on a volé son enfance. Elle vit des choses horribles, on se sert d'elle, des hommes assouvissent leurs pulsions et la pauvre enfant n'arrive pas à en parler à d'autres adultes, de peur que personne ne la croit. Nous avons envie de hurler, de lui crier de se confier, de la prendre dans nos bras. Lolita est prise dans un cercle infernal dont elle n'arrive pas à échapper. Nous découvrons peu à peu sa désillusion totale sur les hommes, et surtout sa peur, son manque d'amour cruel et son besoin d'être aimée et de trouver une place dans ce monde et dans la société.

Ce livre est un véritable cri du cœur sur l'horreur que certains adultes peuvent faire subir aux enfants.
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Journal de L. (1947-1952)

Lolita. Un classique.

Donner voix à un personnage emblématique de la littérature.

Un pari risqué. Un roman qui fait nécessairement miroir au premier.



Je suis intriguée. Je demande à lire.

Mais la déception pointe sa truffe dès les premières lignes.



Un journal. Un choix intéressant, celui de donner parole à la gamine de douze ans, d’entrer dans sa psyché, de saisir le personnage autrement qu’à travers le regard énamouré d’Humbert. Malheureusement, les mots ne sont pas ceux d’une enfant de douze ans. Les mots pourraient être ceux d’une jeune adulte mais pas d’une gamine dans les années 40. Dommage. Il aurait été peut-être plus simple de construire le roman sans l’aspect journal.



On oublie Lolita, on oublie l’oeuvre de Nabokov, et ce journal devient par moment un témoignage qui pourrait être celui d'un autre personnage. C’était peut-être là une volonté de l’auteur, de démystifier l’aura de la nymphette, de détruire l’image idéale façonnée par Humbert.



C’est bien écrit (si on oublie l'aspect journal), on arpente des détails crus sans barboter dans la crasse facile mais à aucun moment je ne lis les pensées d’une donzelle de douze ans.

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Journal de L. (1947-1952)

Christophe Tison revisite un grand classique en donnant un voix à l'adolescente la plus célèbre de la littérature à travers son journal intime. On découvre Dolorès derrière le personnage de Lolita qui n'était connu qu'à travers les yeux de son ravisseur Humbert Humbert.



Ce roman adopte un autre point de vue et nous offre un nouveau regard sur ce personnage romanesque qui n'est plus uniquement la victime de son bourreau mais est aussi une adolescente d'une force et d'une ténacité hors du commun. Les mots sont crus mais le roman est fort, sincère et bouleversant.



Toute mon admiration à Christophe Tison pour cette magnifique entreprise littéraire dans laquelle il redonne force et liberté à Lolita !
Lien : https://www.instagram.com/le..
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Journal de L. (1947-1952)

PUBLIC

Ceux qui aiment les livres qui dégagent de l’émotion. Ceux qui s'intéressent à la psychologie des personnages d'un livre. Ceux qui ont aimé « Lolita » de Nabokov

RESUME

En 1955 Vladimir Nabokov écrit « Lolita » : Une enfant de 12 ans abusée par son beau-père Humbert Humbert puis par d’autres hommes. Ce roman fit scandale à son époque. Le journal de L. est celui de Dolores alias Lolita. Ecrit à la première personne, Dolores explique ce qu’est sa vie du jour où son beau-père devient son tuteur et son violeur !

AVIS

Au fil des pages, on la voit passer de l’innocence à la manipulation pour finir en victime. Si on sent surtout de la pitié pour l’enfant au départ, au fil des pages l’empathie vient et on comprend qu’elle a grandi avant l’heure. Elle manipule Humbert et en fait son jouet. On ne ressent pas de perversion de sa part mais plutôt une grande naïveté.

La façon d’aborder la vie de Dolores par le biais d’un journal permet de comprendre sa façon d’évoluer en grandissant. Pour elle les jeux sexuels sont naturels même si au fond d’elle-même elle voit bien que quelque chose cloche. Elle se croit forte car elle a conscience de ce qu’on lui fait et elle analyse l’attitude de ses abuseurs. Cependant, elle se retrouve en total décalage avec les gens de son âge qui ne comprennent pas sa maturité en matière des jeux de l’amour. Alors qu’elle recherche désespérément cet Amour elle est rejetée par ceux de son âge et abusée par les autres.

Ce livre m’a beaucoup plu, Dolores alias Lolita est extrêmement attachante et j’ai très envie de lire « Lolita » de Nabokov. J’espère que le livre est toujours édité

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