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Critiques de Christophe Vasse (119)
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La porte de Bosch

*UN DELICE*



Un joli 4 étoiles pour un petit thriller fantastique improbable. (Ce qui est improbable, c'est que je tape un 4 et pourtant...).



Wittemer End, Pays-Bas (ne cherchez pas, visiblement, c'est un lieu inventé). Otto passe un coup de fil à Rebecca, voyante de mère en fille, don d'extralucide. Ils ne se connaissent pas, mais il tient à ce qu'elle vienne dans son manoir. Il a quelque chose à lui montrer et ce quelque chose c'est un tableau de Jérôme Bosch. Elle a un peu peu peur de s'y rendre et demande à son pote armoire à glace, Peter, de l'accompagner.



* Petit aparté * J'adore Jérôme Bosch, ce peintre est dément. Je ne sais pas où il est allé chercher son inspiration (Pays-Bas, il fumait peut-être quelque chose et c'était de la bonne). Peintre Flamand mort en 1516, il a un pied dans le Moyen-Age et un dans la renaissance. Ses tableaux sont emplis de détails plus fous les uns que les autres, obscurs, incompréhensibles. Il suffit de regarder le Jardin des Délices ou la Tentation de Saint Antoine pour s'en convaincre. Si vous ne connaissez pas, allez voir ! moi je retourne à mon résumé ;-)



Mais qu'a-t-il de particulier ce tableau ? Un des personnages a pris vie. Un animal avec une tête bizarre, et il vit dans la bibliothèque. Intriguée, Rebecca commence des recherches sur ce tableau et sur Bosch. Et là rebelotte, recoup de fil d'Otto, une seconde créature s'est échappée (une vraie passoire ce tableau !). Rebecca rapplique dare-dare au manoir. La créature est encore là. Un être maléfique. Ils se croisent au premier. Elle a un flash back, sa grand-mère en sang. Elle doit savoir et part dans le monde à la recherche des secrets de ce tableau maudit. Arrivera-t-elle, avec l'aide de Peter et d'Otto, à déjouer les plans des forces du mal ? Ca vous le saurez si vous lisez les 476 pages ! Non, pas la peine d'insister !



Ne pensez pas en savoir beaucoup plus sur Bosch en lisant ce roman. Par contre, j'ai passé un excellent moment avec ce thriller, j'étais tellement plongée dedans que je ne voyais pas les gares défiler. Une bonne détente sans prise de tête.











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Celle qui ne pleurait jamais

Celle qui ne pleurait jamais est un bon polar, qui se lit vite et fait passer un bon moment de lecture. Il est basé sur un suspense classique, avec des meurtres qui ne sont élucidés qu'à la fin, une porosité entre l'histoire des policiers et celle des suspects, des révélations qui sont distillées au fur et à mesure. Il est très bien écrit, il se lit très bien. Que des qualités !



"Classique", "que des qualités"... mais alors, et le petit grain de folie qui fait qu'on a envie d'en écrire une chronique pour le conseiller autour de soi ? La petite bizarrerie, l'originalité ? Eh bien il me semble que c'est un roman qui n'est pas ce qu'il semble être. Il y a du suspense, mais de gros pans en sont levés assez tôt. Il y a une histoire du passé qui rattrape celle du présent, mais à chaque supposition formulée dans le présent répond immédiatement la confirmation que cette supposition est la bonne : on n'attend pas. Il y a un dénouement qu'on ne voit pas venir, mais comme de gros pans de suspense ont été levés au fur et à mesure, il n'est pas complexe et n'oblige pas (trop) à relire toute l'histoire. De ce fait, le dosage est vraiment subtil : suffisamment de suspense pour donner envie de terminer le livre très vite, mais suffisamment peu pour qu'on prenne le temps de se laisser emporter par tous les autres aspects.



Or, tous les autres aspects sont bien plus originaux que le polar lui-même, et intéresseront un public différent... car c'est aussi un livre sur les rapports entre parents et enfants : comment élever une adolescente quand on est séparé ? Quels risques est-on prêt à prendre pour réparer le passé et dire à sa fille qu'on l'aime ? Comment se construire face à un parent fragilisé par la maladie ? Peut-on échapper à son destin quand on a vécu l'impensable dans son enfance ? Toutes ces questions sont posées et explorées dans le livre, de plusieurs manières différentes au fil des générations, et font accepter que l'auteur en passe par quelques scènes de violence peu soutenables. Un polar qui a l'air classique et s'avère finalement bien plus subtil !
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La stratégie du papillon

Un thriller diabolique.

Suite à une recherche sur Meetic, Isabelle rencontre Julien, c’est le coup de foudre et le début d'une belle histoire d'amour.

Malheureusement Julien est possessif, jaloux et "bipolaire". Il devient difficile à vivre et pour s'accaparer complètement Isabelle sans risquer de la perdre, il imagine un scenario hors du commun et quelque peu terrible.

Pour Isabelle c'est un cauchemar qui commence et qui risque de durer.

J’ai eu la chance de lire ce roman en bêta lecture et quand j’ai commencé ma lecture, je ne reconnaissais pas l’écriture de Christophe Vasse j’avais l’impression qu’il avait changé de registre et passé dans la littérature blanche, mais non, il s’agit bel et bien d’un thriller, une histoire qui colle les frissons comme il sait si bien les écrire. Il fallait le trouver cet horrible scenario imaginé d’un bout à l’autre pour n’éveiller aucun soupçon sur sa personne.

Il a une très belle écriture Christophe, fluide, sûre, agréable, addictive. Il a su me filer la trouille quant au destin sans issue qu’a pu subir Isabelle. Un très bon thriller, un chute inattendue, un livre que je recommande.

Un véritable coup de cœur.

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Celle qui ne pleurait jamais

Séverin est un flic bipolaire, passionné par l'écriture et père d'une ado gothique. Quand il apprend que la mère de sa fille est accusée d'un double meurtre il est incrédule et décide d'enquêter.

Un thriller efficace qui se lit à grande vitesse et ne manque pas d'actions! Recommandé par un proche je le recommande à mon tour. Pas de nuit blanche ni de nausée car ce roman n'est ni trop gore, ni trop effrayant. L'histoire tient la route et les personnages sont intéressants. Bref un prix mérité pour ce titre!
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Celle qui ne pardonnait pas

Une bonne suite de Celle qui ne pleurait jamais.

C'est avec plaisir que nous retrouvons, vingt ans après, Gabrielle, la fille de Severin Berthelot. Elle est capitaine de gendarmerie à Toulouse et vient de perdre son coéquipier, Alex, pendant une intervention, elle a du mal à s'en remettre. Un nouveau partenaire lui est attribué : Marc qu'elle n'accueille pas les bras ouverts. Elle a conservé son caractère, Gabrielle, elle est aussi entêtée que lorsqu'elle était ado, en plus c'est une fonceuse !

Un meurtre est commis dans une chambre d'étudiante ! la jeune victime a été assassinée suivant un rituel elle est retrouvée cheveux tressés, enroulée dans un drap comme « une toge » avec un cosmos blanc dans la main.

Gabrielle et Marc se rendent sur les lieux du crime et vont commencer une enquête qui ne paraît pas facile. Peu de temps après, ils reçoivent une carte dessinée à la main sur laquelle des indices apparaissent et le mot « prenez soin d'elle ».

D'autres meurtres vont être perpétrés avec la même mise en scène, toujours des filles blondes et jolies. Mais qui peut être cet assassin ? Pourquoi ?

Gabrielle et Marc vont vite devenir complices dans leur enquête qui s'avère très compliquée car ils soupçonnent un certain « Abel » qu'ils interrogent, gardent à vue, qui est relâché mais……. Et puis d'autres noms sont avancés. Pas d'ADN reconnu ! que d'obstacles !

Il n'a pas perdu la main Christophe Vasse, c'est bien écrit, ce n'est pas gore, mais question suspense il est fort, il balade le lecteur avec une aisance peu commune et ce, jusqu'au bout. Que de rebondissements et retournements de situations sans oublier les embrouilles dans la vie personnelle des protagonistes, j'en passe et j'en oublie parce que je m'y perds moi-même !

Une belle chute, inattendue, (elle est forte Gabrielle bel esprit de déduction). Et puis il y a ce petit plus qui revient régulièrement et qui, à la fin, laisse prévoir une suite ! Vite, vite !!!!

Bravo Christophe tu m'as encore bluffée ! Alors chers lecteurs, si comme moi vous aimez être bluffés, lisez-le, vous ne serez pas déçus.

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Celle qui ne pleurait jamais

Le flic Séverin Berthelot va très vite apprendre qu’une personne de son entourage est soupçonnée d’un meurtre, sa trace génétique a été retrouvée sur la scène de crime. Ne la croyant pas coupable il va tout faire pour retrouver le véritable tueur.

J’ai tourné les pages sans m’en apercevoir. Le style est fluide et agréable mais ce que je redoute le plus quand je lis un polar est arrivé avec celui-ci. J’ai très vite compris qui était l’assassin et vu venir les rebondissements. Je n’ai pas trop accroché au personnage de Séverin, je ne le trouve pas crédible, (un flic avec le problème de santé qu’il a ?!) J’ai du passer à coté de ce roman qui a plutôt de bons retours et qui a même reçu un prix. Ce n’est pas une catastrophe mais il ne restera pas mémorable pour moi.

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Celle qui ne pleurait jamais

Recommandé par des Globicheuses (mot que nous ne connaissez certainement pas si vous ne savez même pas qui est Gilles Legardinier), ce livre est une vraie bonne surprise.



Comment vous dire ce que j'ai ressenti à sa lecture sans rien vous dévoiler de l'intrigue ?



Ca donnerait , sur la première partie "c'est plus violent que ce à quoi je m'attendais, mais pourquoi il agit comme ça ?" (il étant Severin, le héros de l'histoire). Puis sur la seconde partie, lorsque je comprends, un peu avant que l'auteur nous révèle une grande partie de l'énigme: "non, il n'a pas osé ?" (il étant cette fois l'auteur). Et pour finir, ce final apocalyptique : "ah, OK, bon ben pas une fin banale non plus".



Alors c'est sûrement une des critiques les plus bizarroïdes que j'ai pu écrire jusqu'à présent, mais si j'ai un conseil pour les amateurs de polars, thrillers, livres captivants ou tous les noms que l'on peut leur donner et si ce n'est déjà fait : LIZEZ-LE !
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L'enfant qui apprenait à nager avec les buffles

Attention coup de cœur : un superbe témoignage !



Tchaï est un petit garçon heureux et insouciant, il vit à Phnom Penh, chez son oncle Sokun. Il collectionne les poissons combattants, c’est une passion pour lui.



Mais nous sommes à l’époque où les Khmers rouges envahissent le pays et y sèment la terreur.

Tchaï et sa famille se voient obligés de quitter la capitale pour fuir ces khmers.

C’est l’horreur qui commence, la peur, le travail pénible et obligatoires, les rations de nourritures trop maigres. La faim les tenaille et malgré tout il faut travailler.

Ils vont sillonner le Cambodge du nord au sud. Ils vont participer à divers travaux tous aussi pénibles les uns et les autres, ils auront divers refuges, très spartiates.



Un très bon livre, bien écrit, Tchaï est très attachant, débrouillard, généreux il vit pour les autres que ce soit sa famille mais aussi les rencontres avec les gens qui, comme eux, subissent les maltraitances de khmers.

Je n’en dirai pas plus mais je vous invite, chers lecteurs, à lire cette poignante épopée à travers le Cambodge.



Un beau témoignage, tiré d’une histoire vraie (ce qui me rend admirative).



Merci Christophe pour ce beau récit, tellement bien écrit, tu sais faire vibrer tes lecteurs, leur transmettre ton émotion, ce livre est une pépite.

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La porte de Bosch

Jérôme Bosch est un artiste ayant peint des toiles fascinantes, impressionnantes et dérangeantes. Je comprends aisément le fait que Christophe Vasse ressente l’envie de mettre en avant ce peintre à travers son thriller fantastique. Adeptes du genre, vous devriez apprécier cette aventure où se mélangent course contre la montre, enquête, voyages aux quatre coins du globe, surnaturel, démonologie, sciences occultes, apocalypse et complots. On a là un one-shot assez réussi dont l’ambiance m’a rappelé « Da Vinci Code » de Dan Brown. Merci encore à mon amie Mikasa pour ce cadeau dédicacé !



L’ouvrage a pour atout de posséder un très bon rythme : l’action s’enchaîne, il y a du suspense, des têtes tombent et le mystère est constant. C’est même parfois difficile à suivre. Même si on sait que tôt ou tard l’héroïne affrontera une terrible entité, on nage totalement en eaux troubles. La narration va donner la parole à plusieurs personnages : Rebecca (la belle et fougueuse cartomancienne qui va enquêter), Peter (son ami), Otto (le commanditaire et propriétaire du tableau de Bosch), Sheng (un scientifique) et Craig (un prisonnier en fuite). Je reconnais avoir eu un peu de mal avec ces deux derniers personnages. Je trouvais leur personnalité inexploitée et ne comprenais pas leur rôle exact, même après trois cent pages. Je l’ai compris tardivement. De ce fait, j’ai eu un peu de mal à apprécier ma lecture lorsque les chapitres les mettaient en scène. De plus, j’avais du mal avec ces changements de points de vue répétés et nombreux au sein d’un même chapitre. Comme j’ai parfois lu cet ouvrage avant de dormir (j’étais donc fatiguée), cela me demandait une certaine gymnastique. Or, ce n’était pas toujours évident.



Rebecca est une protagoniste intéressante, avec beaucoup de tempérament, un don puissant et un passé trouble. Même si je ne me suis pas forcément attachée à elle, car il me manquait quelque chose (hélas, je ne saurais dire quoi), j’ai apprécié la façon dont l’auteur a utilisé ses talents. De plus, son don pour l’occulte et la cartomancie change des polars habituels avec un membre des forces de l’ordre en guise de héros. Durant le dernier tiers, Rebecca a formé un duo très sympathique avec Peter. J’ai aimé leur humour ainsi que le lien qu’ils entretiennent. On a là un binôme efficace que l’on suit avec plaisir. Ce tandem fonctionnait bien mieux que Rebecca / Otto. Dommage qu’il arrive assez tard dans l’intrigue !



Malgré les changements de narration perturbants, le scénario un peu téléphoné et le manque d’attache pour certains personnages, j’ai trouvé ce thriller surnaturel bien mené. Christophe Vasse a su proposer un bon cocktail addictif qui séduira certainement les adeptes du genre. De plus, il a réussi à proposer un contenu parfaitement digeste et sans longueur sur l’art de Jérôme Bosch. On sent que l’auteur a fait des recherches. C’est détaillé sans être lassant ou trop pointé. Un bon juste milieu. Enfin, j’imagine sans mal une suite ou encore une adaptation cinématographique… Bref, une découverte distrayante.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Celle qui ne pleurait jamais

« Celle qui ne pleurait jamais » invite à suivre les pas d’un flic bougon dont l’ex-femme se retrouve principale suspecte d’un double meurtre.



L’intrigue, assez classique, ne révolutionnera certes pas le genre. Certaines ficelles ont en effet déjà souvent été utilisées et l’identité du coupable ne demeurera donc pas un mystère jusqu’à la fin pour les aficionados de polars. Grâce à un style efficace, ainsi que des personnages et des dialogues accrocheurs, l’auteur parvient néanmoins à tenir le lecteur en haleine de la première à la dernière page.



La construction, qui intègre régulièrement des passages issus du passé, venant habilement faire écho aux développements du présent, contribue également à transformer ce premier livre en excellent moment de lecture, méritoirement couronné du Prix du Polar Femme Actuelle 2017.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La porte de Bosch

"L'antidote a disparu avec Craig, à Shanghai. Tu es contaminé et tu as pris le temps de transmettre ton mal à une bonne centaine de personnes. C'est un début, mais c'est largement suffisant. Le virus est redoutable. Il se transmet par voie aérienne et son pouvoir pathogène est prodigieux. Le laboratoire Weiqi a fait un excellent travail." p.338





Cet épisode concernant l'accaparement de la dangereuse découverte d'un laboratoire chinois à des fins maléfiques occupe près d'un quart de ce thriller paru en septembre 2019 (donc bien avant la médiatisation de la Covid-19). L'exploitation d'un virus qui disparaît aussi soudainement qu'il était apparu et sans véritable explication est purement prémonitoire dans ce récit fantastique avec pour héroïne une cartomancienne. Ce n'est finalement qu'un évènement annexe dont l'emphase exagérée pourrait nous masquer, voire occulter, oserais-je, dans ce récit ésotérique, des enjeux plus importants d'une autre réalité qui nous dépasse.





Christophe Vasse porte le regard sur les oeuvres de Jérôme Bosch en libérant les nombreuses créatures fantasmagoriques qui peuplent ses tableaux dans la lutte du Bien et du Mal. Par-delà il m'a emmené dans un audacieux rapprochement entre le basculement d'un monde du Moyen-âge vers la Renaissance ainsi que du chaos inhérent à cette époque et les bouleversements bien actuels. Les mêmes peurs, les mêmes angoisses, engendrant toutes les vilenies et pour finir par révéler toute la noirceur de l'âme humaine. D'un point de vue littéraire, j'aurais aimé que ce côté soit plus développé. Au contraire, comme son modèle, l'auteur a choisi de multiplier les scènes annexes pour maintenir et accentuer le suspens rendant la porte étroite.





De plus nous avons probablement perdu les clés pour comprendre toute la symbolique des tableaux de Bosch, tout comme nous sommes bien moins capables qu'à la fin du Moyen-âge d'encore lire les cathédrales comme le Livre ouvert qu'elles étaient et donc la mise en garde risque fort de passer inaperçue au profit des nombreux rebondissements pour celles et ceux qui n'y verront qu'un très bon et divertissant Thriller fantastique.
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La stratégie du papillon

Ce dernier roman de Christophe Vasse, je l'attendais impatiemment.

Je l'ai enfin lu grâce à la médiathèque, qui en a fait commande.



L'auteur alterne entre des chapitres, non numérotés, d'une jeune femme séquestrée dans un chalet. Lors d'une tempête, celui-ci s'effondre mais elle arrive à s'en sortir mais est très vite poursuivie par son ravisseur.

Puis des chapitres numérotés où on fait la connaissance de Julien qui match sur Izzy via un site de rencontre.



La lecture est fluide et prenante malgré le choix du thème abordé. L'emprise, la jalousie, la manipulation d'un pervers narcissique mal dans sa peau et surtout sa tête.



Ce roman m'a un peu fait penser à un épisode de Colombo car on se doute d'une partie de l'histoire mais on veut être sûr en continuant de lire et on veut surtout savoir comment tout ça va finir.





Si vous ne connaissez pas l'auteur, je vous invite à le découvrir, avec celui-ci ou avec son premier "Celle qui ne pleurait jamais" que j'ai préféré.
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La stratégie du papillon

Bonjour,

Aujourd’hui je vous propose le nouveau roman de Christophe Vasse : « La stratégie du papillon ». Voici un thriller psychologique poignant à la construction brillante et diabolique. Nous suivons une jeune femme qui réussit à s’échapper d’un chalet dans lequel elle est retenue prisonnière depuis cinq mois. Commence alors une fuite éperdue pour échapper à son ravisseur. L’intrigue est palpitante et haletante, le suspense est vertigineux. La psychologie des personnages est étudiée avec minutie et le lecteur est à proximité immédiate de leurs émotions, peurs, angoisses, terreurs, interrogations et suspicions. Nous plongeons dans les méandres de l’âme humaine, folie dévastatrice, harcèlement moral, jalousie maladive destructrice, manipulations perverses. L’atmosphère sombre, angoissante et oppressante nous envahit au fil des pages. J’ai été séduite par la plume sensible, percutante et envoûtante de l’auteur. Un gros coup de de cœur pour ce thriller machiavélique !
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Celle qui ne pardonnait pas

Comme beaucoup de polars, « celle qui ne pardonnait jamais »

commence par un prologue. Un prologue glaçant où un jeune demande

à un autre des gestes sexuels…



Le roman se poursuit sur la rencontre de Gabrielle, une enquêtrice de la gendarmerie qui voit son partenaire, Axel, mourir dans ses bras. Marc

aura la dure tâche de lui succéder.



Alors que Gabrielle souhaite retrouver le meurtrier d’Axel, le corps d’une jeune étudiante est retrouvé dans des circonstances troublantes.

Deux autres corps sont retrouvés accompagnés à chaque fois d’une carte permettant de retrouver ces victimes. Le tueur en série prend un malin plaisir à jouer avec les enquêteurs mais souhaite aussi par-dessus

tout que l'on « prennent soin » d’elles !



Christophe Vasse nous entraine dans les quartiers de la ville rose alternant les narrateurs et donnant ainsi un rythme tout à la fois haletant

mais aussi angoissant.

On suit ainsi Abel, le meilleur ami de la première victime. Un personnage complexe, avec des tendances schizophrènes. On suit aussi le tueur

(peut-être Abel ?) qui traque ses victimes, une vraie torture pour le

lecteur…

Mais on suit aussi le personnage de Gabrielle, une femme au passé difficile, que l’on découvre forte mais aussi seule et sensible. Elle semble

suivie car une silhouette est aperçue à plusieurs reprises.

Enfin, on suit Marc qui vit une vie de couple compliquée et qui se heurte, au début, au caractère bien trempé de Gabrielle. Pourtant, petit à petit, il va

réussir à l’apprivoiser.

Christophe Vasse sait manier la plume et nous balader d’une piste à

l’autre. La tension est à son comble jusqu'à la fin.



J’ai dévoré le roman et lirai sans doute le tome 1 « celle qui ne pleurait jamais » pour apporter quelques précisions à ma lecture.

En effet, même si la lecture n’est pas obligatoire pour comprendre le roman, j’ai trouvé que la présence de la silhouette (je n’en dirai pas plus)

est assez inattendue si on n’a pas plus de précisions. J’ai trouvé les éléments donnés un peu trop justes.



Un tome 3 semble prévu… J’ai hâte !



Merci Christophe Vasse pour cette découverte et merci aux éditions les nouveaux auteurs.
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La porte de Bosch

Fantastique.

J'ai lu ton premier roman paru, Christophe Vassé, celui-ci m'a d'ailleurs laissé un excellent souvenir, je l'ai beaucoup aimé.

Sans hésiter je me suis procuré le second (qui en fait est le premier) et j'ai été déçue. Alors c'est objectivement que je vais parler de ce livre.

Tout d'abord félicitations Christophe, ce livre est très bien écrit, très bien documenté, on ressent ton admiration pour Jérôme Bosch. L'intrigue, puisque c'est un thriller, est originale. Malheureusement je n'aime pas ce genre d'ouvrage, irréel, surnaturel..... j'aime garder les deux pieds sur terre. Les histoires de démons, personnages qui sortent d'une toile pour essayer de détruire le monde ne me fascinent pas. Non vraiment ça n'est pas ma tasse de thé.

Je te donne quand même trois étoiles et demie pour la qualité de l'écriture et les nombreuses recherches que tu as dû effectuer. J'ai aussi beaucoup apprécié la partie Pékin et Shanghaï qui m'a fait réviser une partie du merveilleux voyage que j'ai fait en Chine.

En résumé, si je n'ai pas aimé, ça n'est dû qu'à moi qui n'aime pas ce style, ça ne remet pas en cause ta merveilleuse écriture Christophe, tu es digne d'un grand écrivain (je t'invite d'ailleurs à persévérer et continuer à écrire de nombreux ouvrages avec de temps en temps un livre comme "celle qui ne pleurait jamais").

Je conseille ce livre aux amateurs de livres fantastiques, diaboliques, et mêmes de science fiction vous ne serez pas déçus.
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Celle qui ne pleurait jamais

Excellent !

Prix du polar femme actuelle 2017 .......Et après sa lecture on comprend pourquoi.

Comme tous les bons polars, on tourne les pages sans s'en rendre compte. On ne lit plus une histoire, on vit cette histoire.

Bravo à cet auteur dont c'est le premier livre édité. On espère le relire bientôt.

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Celle qui ne pardonnait pas

Christophe Vasse nous plonge dans une sombre affaire de meurtres en milieu étudiant . La capitaine de gendarmerie Gabrielle Berthelot et son adjoint Marc Darbanville ( qui vient juste de remplacer un collègue tué en service ) sont chargés de l’enquête par leur hiérarchie . Le tueur - en fait un véritable psychopathe - va vite se transformer en dangereux serial killer - car vous vous doutez que ce crime n’est pas le dernier . Il semble suivre un même modus operandi doté d’un même rituel : il s’en prend à de jeunes étudiantes dont il laisse les corps enveloppés dans leurs propres draps de lit en forme de toge après leur avoir fait des tresses et leur avoir glissé une fleur blanche entre les mains . L’assassin ne se contente pas de tuer il nargue la police en leur envoyant des cartes avec des messages à codes devant permettre de sauver ses prochaines cibles . Un jeu diabolique qui va rajouter un supplément de pression à Gabrielle et à son équipe alors que les véritables pistes se font rares . Mais Gabrielle est une battante qui a bien l’intention de mener à bout cette enquête quitte à y laisser un peu de sa santé physique et psychologique .





Ma première lecture de l’auteur - sans doute pas la dernière- qui nous embarque dans une enquête au long cours , une traque sans merci à la poursuite d’un dangereux criminel , un monstre à l’esprit malade , aux multiples visages , qui ne laisse aucune chance à ses futures victimes . Si l’enquête de gendarmerie est le fil rouge de ce roman , l’auteur s’attarde sur les personnages notamment ceux de Gabrielle dont on découvre peu à peu son passé difficile ou Marc en plein doute existentiel et dont le couple bat sérieusement de l’aile . Deux êtres qui se cherchent sans être sûrs de leurs sentiments réciproques . Le scénario est parfaitement rythmé même si selon moi quelques longueurs auraient pu être évitées et auraient apporté au récit un sursaut d’intensité dramatique . Je me suis par contre laissé convaincre par son indéniable talent d’écrivain, son art du suspens totalement maitrisé et de surprenants rebondissements qui apportent un zeste de piment supplémentaire à ce polar flamboyant .
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Celle qui ne pardonnait pas

Après "Celle qui ne pleurait jamais", que j'avais beaucoup aimé, voici enfin la suite. Depuis qu'on l'attendait !

Avec une petite appréhension tout de même, autant pour l'auteur sans doute, que pour le lecteur. Vais-je prendre autant de plaisir à le lire ?



Comme il a été dit dans des différents avis des Babeliottes, l'auteur laisse la possibilité aux lecteurs qui ont commencé par celui-ci de découvrir le premier. Il en dit juste assez pour donner envie de le lire et pas trop pour ne pas casser le rythme de celui-ci.



On retrouve le personnage de Gabrielle. Jeune fille devenue jeune femme. Gendarme, têtue, extrêmement bosseuse.

Elle va se retrouver à la tête d'une enquête pour meurtre sur la personne de la jeune étudiante Erika. Celle-ci est retrouvée étendue dans son appartement, positionnée en vestale. Peu de temps après, elle reçoit une première carte peinte. Vient-elle de l'assassin ? Et si oui ? Que cherche t-il a dire ?

Dans le même temps, il faudra qu'elle se fasse à son nouveau partenaire et celui-ci devra aussi gérer la jalousie maladive de son épouse, Magali.



Christophe Vasse enchaîne les chapitres avec des narrateurs différents, mais on ne s'y perd pas.

On sent que l'auteur a fait de vraies recherches pour coller au plus près à ce que peut vivre un gendarme lors d'une enquête et dans une même temps, il a laissé beaucoup de marge à Gabrielle.







On suit l'enquête, la vie privée des personnages, le fil rouge du premier tome et du troisième car oui, on ne referme pas complètement le livre lorsque l'on sait que tout n'a pas été dit. Mais on espère ne pas avoir a attendre trop longtemps 😜.
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La porte de Bosch

Ah mes amis, quel bouquin ! Que vous dire de cette aventure que j'ai dévorée en 3 jours? La Porte de Bosch est un thriller, mais pas façon Thilliez gore et psychotique. C'est un thriller fantastique (dans tous les sens du terme ) donc a priori pas trop mon truc. Et pourtant !



Rebecca est une voyante cartomancienne qui est contactée par un certain Van Helsing (référence, référence ) à propos d'un tableau effrayant de Jérôme Bosch, tableau duquel les créatures monstrueuses qui le peuplent semblent s'échapper. Qui est fou? Lui? Elle? Personne? On va traverser la planète de Vegas à Pékin et ailleurs... frémir avec elle....Ça commence plutôt tranquillement et puis peu à peu le récit s'emballe, plus on avance plus on s'attache et il y a un moment où on ne PEUT PLUS le lâcher. C'est plein de références à de célèbres récits fantastiques, sans en être alourdi. Le récit est parfois habilement morcelé comme un écran divisé en plusieurs cadres où se déroulent des actions simultanées.



Je lis très vite quand ça me plaît mais là, complètement embarqué, je trouvais que je ne lisais pas encore assez vite. La fin est... hallucinante (je ne peux ni employer les mots qui me venaient ni en dire plus, je ne veux pas divulgacher 😊). On est très loin de Celle qui ne pleurait jamais, ça prouve simplement que Christophe Vasse a plusieurs registres.

Au fait, vous ai-je dit que j'ai adoré ? 😄

Merci Christophe pour ce pur moment de plaisir et pour la page 494...



PS : lisez-le VRAIMENT JUSQU'AU BOUT 😈
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Celle qui ne pleurait jamais

A en croire le bandeau sur la couverture , je m'attendais à être tenu

en haleine d'un bout à l'autre .

Or , il n'y a de " suspense intense " que dans les 40 dernières pages ....

Avec une intrigue bien construite , sans longueur , ce policier est bien agréable à lire , mais reste classique et ne me laissera pas

une impression inoubliable .
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