J' ai trouvé ce livre grâce à l'article parue dans le Ouest-France consacré à un sois disant "auteur à suivre". En effet auteur à suivre car il faudrait bien qu'un professeur de Français s'approche du cas de l'auteur Christopher Launay qui s'obstine inexorablement à, je ne sais pourquoi, flingué son phrasé, déjà bien pauvre, d'abominable faute d'orthographe et de syntaxe. Comment peut-on se dire auteur et ne pas savoir écrire un français correct. Intrigue plutôt banal, car nous n'avons pas besoin d'une nouvelle Christie ou d'un nouveau Doyle bien que Launay soit à des années lumières de leurs talents. L'ambiance est presque travaillé même si l'on sent pertinemment que l'auteur n'a fait aucune recherche sur l'époque dans laquelle se déroule son récit. Carte postale bien naïve des années soixante-dix, style abominablement transparent, prétentieuse mascarade que ce truc à lire dans des wc entre deux poussées, "Laudrec, Mélodie anonyme" est une schizophrénie, une bipolarité tiraillé entre daube et daube. En effet, pas le choix donc, si l'auteur veut se rendre service et nous rendre service, pitié, qu'il ne publie plus !