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Citations de Christopher Moore (155)


Je pensai à un truc, dit-il. Nous sommes là tous les trois, un Indien, un policier et un courtier en assurances. Il nous manque plus qu'un maçon pour faire les Village People.
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- Je me suis laissé dire qu'elle était de la secte des amish, dit Vance.
- Non, elle est pas amish, répondit Théo.
- J'ai pas dit qu'elle l'était, j'ai dit que c'est ce qu'on m'avait dit. Mais quand j'ai vu le mixer dans la cuisine, je me suis dit qu'elle était pas amish. Les amish ne croient pas aux vertus du mixer.
- Elle devait être mennonite, dit Mike avec autant de persuasion dans la voix que son jeune âge autorisait.
- C'est quoi les mennonites ? Demanda Vance.
- C'est des amish avec des mixers.
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( un camion-citerne vient d'exploser)

-- Pour le chauffeur, dit Théo, je vais me renseigner pour savoir s'il fumait.
-- C'est déjà fait, fit une voix toute proche. Et question fumette, il va se tenir peinard, le chauffeur, à présent.
Théo et l'inspecteur se retournèrent. Ils virent arriver vers eux Vance McNally qui tenait à la main un sac de plastique transparent à fermeture Eclair, rempli de poudre grise et blanche.
-- Tiens, le v'là, le camionneur, fit Vance en brandissant le sac. Vous voulez l'interroger?
-- Tu sais que t'es un sacré marrant, Vance, lança Théo.
-- Y vont être obligés de pratiquer l'autopsie avec un truc à tamiser la farine, dit Vance.
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- Nous collectons des signatures et votre signature est très importante pour que l'œuvre du Très-Haut se concrétise ici-bas.
- Ouais, mais moi je vis en caravane et Dieu a une sainte horreur des caravanes.
- Je vous demande pardon ?
- Oui, c'est vrai, les caravanes, il les fait cramer, ou il s'arrange pour que ceux qui y vivent se les gèlent dedans ou bien il les détruit dans les tornades. C'est prouvé: Dieu hait les caravanes. Vous êtes sur que je ne risque pas d'être un frein à votre mouvement ?
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— Attends une minute. Que vont recevoir les humbles, déjà ?
— Alors, les humbles... Ah voilà. « Que soient bénis les humbles, pour lesquels nous crierons "Bravo !" »
— Ça ne va pas leur faire lourd...
— Ouais, tu as raison.
— Et les humbles, si on leur donnait la terre ?
— Mais tu ne devais pas la donner à ceux qui geignent ?
— Tu rayes ceux qui geignent et tu donnes la terre aux humbles.
— Bon, d'accord, la terre aux humbles. Et voilà le travail. Après nous avons « Que soient bénis les pacificateurs, ceux qui sont en deuil. » Et c'est tout.
— Ça en fait combien ?
— Sept.
— Ce n'est pas assez. Il nous en faut davantage. Qu'est-ce qu'on fait des dingues ?
— Ah non, Josh, pas les dingues. Tu en as déjà assez fait pour eux. Nathaniel, Thomas...
— « Que soient bénis les dingues pour ... » Pour quoi au fait ? Ils ne seront jamais déçus de toute façon.
— Pas question, je tire un trait sur les dingues. [...]
— Mais on va mettre qui alors ?
— Les putes peut-être ?
— Ah non, pas les putes !
— Et les adeptes de la branlette ? Je connais cinq ou six de tes disciples qui ne seraient pas mécontents d'être béatifiés dans cette catégorie.
— Non, non, pas ça. Ah, ça y est, j'ai trouvé ! « Que soient bénis ceux qui sont persécutés à cause de leur amour de la vertu. »
— Ouais, ça a de la gueule. Et on leur donne quoi ?
— Un panier de fruits.
— Tu ne peux pas refiler la terre aux humbles et un panier de fruit aux persécutés.
— Donnons-leur le paradis.
— Trop tard, c'est pour les pauvres d'esprit.
— Oui, mais tous vont en hériter d'un morceau.
— D'accord, on partage le paradis.
Et c'est ce que j'écrivis.
— On pourrait refiler le panier aux barjos.
— J'ai dit non, pas les barjos !
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- Tu sais, Steve, fit Molly, tu pues tellement de la gueule que tu serais capable de faire tourner de l'œil un vautour juché sur un monticule de merde.
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Théo et l'inspecteur se retournèrent. Ils virent arriver vers eux Vance qui tenait à la main un sac plastique transparent à fermeture Éclair, rempli de poudre grise et blanche.
-Tiens ! Le v'là, le camionneur, fit Vance en brandissant le sac. Vous voulez l'interroger ?
- Tu sais que t'es un sacré marrant, Vance, lança Théo.
- Y vont être obligés de pratiquer l'autopsie avec un truc à tamiser la farine, dit Vance.
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On aurait dit un squelette trop bien nourri glissé dans des hardes de cuir.
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- Vous croyez que je devrais prévenir les flics ?
- A propos de ses problèmes d'alcool ?
- Non, au sujet du monstre. Vous savez que le petit Plotznik a disparu ?
Le docteur Val fit semblant de tirer sur son chemisier pour reprendre une attitude plus professionnelle.
- Estelle, je crois que nous devrions modifier votre traitement.
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Molly frappa au carreau. (...) Le fenêtre où elle se trouvait ne s'ouvrait pas. (Les caravanes fabriquées dans ces années-là étaient faites pour qu'en cas d'incendie tous les occupants périssent brûlés vifs, ce qui constituait une façon intelligente, pour les constructeurs, d'éviter que les survivants ne les traînent devant les tribunaux).
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Il prit conscience que sa dépendance à la Marijuana n'était rien d'autre qu'une habitude comme une autre pour combattre l'ennui, un peu comme ces gosses qui font chier le peuple à longueur de journée pendant les vacances parce qu'ils ne trouvent pas à quoi s'occuper et que le moindre effort risquerai de les fatiguer.
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Skinner avait du boulot. La cour était grande, plantée de nombreux arbustes aux pieds desquels d'autres chiens lui avaient laissé des messages. Il lui fallait leur répondre. À tous. Par une mini-giclée, plus connue sous le nom de e-mail chez les chiens.
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Le père disait que les coutumes ancestrales, comme les tabous et les animaux totems, n'étaient que billevesées, que le seul et unique dieu était ce maigrichon de petit blanc cloué sur sa croix. Sarapul avait été à deux doigts d'avaler ça, tout particulièrement quand le père Rodriguez avait dit qu'il allait offrir à chacun un morceau du corps du Christ. Mais le Christ avait un goût de taro périmé. Le père Rodriguez perdit la conversion du vieux cannibale quand il annonça que l'on était jeté ad vitam aeternam dans les flammes de l'enfer si l'on mangeait un autre corps humain, que celui, rassis et bourratif, du dieu mort sur sa croix.
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Certains patients avaient parlé de rêves à connotation sexuelle. Par exemple, Winston Krauss, l'obsédé des mammifères marins, avait raconté comment lui, simple pharmacien, tel le capitaine Achab en pleine bandaison, s'était vu niquer une baleine bleue qui l'avait entrainé vers les abysses. A son réveil, il s'en était pris à son Flipper gonflable jusqu'à ce que celui-ci soit totalement à plat.
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- Neuf heures, reprit Espagnola, Mme Feldstein appelle pour signaler qu'un loup a pissé sur sa glycine. Tiens! je l'avais pas remarquée celle-là. Neuf heures cinq: Mme Feldstein signale que ce même loup est en train de violer son chat persan. C'est moi qui ai pris son appel. Neuf heures dix: Mme Feldstein signale que le loup a bouffé son persan après lui avoir fait son affaire. Quand j'y suis allé y avait encore du sang et des poils dans l'allée. Mais pas de loup.
- Tu crois qu'il s'agit d'un vrai loup?
- J'en sais rien. je l'ai seulement aperçu sur ta terrasse, mais d'en bas. ça a plutôt la couleur d'un coyote. Mais alors d'un gros coyote!
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"Joseph avait repris ses esprits. Forcément, une fois que vous avez admis que votre femme couche avec Dieu en personne, les évènements extraordinaires deviennent d'une banalité déconcertante" (p44 - Ed Folio)
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Les dieux l'avaient doté d'une âme d'artiste mais avaient oublié de lui donner une once de talent.
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Christopher Moore
Les amateurs de surf enfilent leur combinaison pour lutter contre la morsure des embruns déchaînés et les requins blancs se mettent au régime : jeune couillon en gelée sur toast en fibre de verre.
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Admettons que vous avez un problème !
Mon Dieu comme tout est singulier aujourd'hui ! Alors qu'hier l'ordre des choses était encore respecté. Que m'est-il arrivé au cours de la nuit ? Laissez-moi deviner : suis-je si différente ce matin ? Un petit peu, dirais-je. Mais si j'ai beaucoup changé au cours de la nuit, je dois me poser la question : qui suis-je vraiment dans cet univers ? Ah, voilà bien le grand mystère !
Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles !
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Mais à trois heures du matin, il considérait sérieusement l'envie de découper Skinner au scalpel. Skinner, son labrador de trois ans, se trouvait être au beau milieu d'une crise d'aboiements. Tout l'après-midi, il avait été condamné à demeurer sous le porche après s'être roulé sur une mouette crevée et avoir refusé d'aller se baigner ou d'approcher le jet d'eau pour être lavé. Pour Skinner, l'odeur de mouette crevée semblait être le nec plus ultra du romantisme.
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