Citations de Christopher Paolini (432)
Beaucoup de gens sont morts pour leurs idées, c'est devenu tristement banal. .. Le vrai courage est peut-être de vivre pour ce qu'on croit, quitte à en souffrir.
Ne vous soumettez à personne, ni de corps, ni de coeur. Sachez garder votre esprit libre de toute entrave. Combien se croient libres, qui ne sont que prisonniers sans menottes ! Prêtez votre oreille à chacun, mais réservez votre cœur aux hommes qui le méritent. Respectez ceux qui vous gouvernent, mais ne leur obéissez pas aveuglément. Utilisez votre logique et votre sens critique pour comprendre ce qui vous arrive, mais ne passez pas votre temps à émettre des jugements. Ne pensez pas que quelqu'un vous est supérieur parce qu'il est plus haut placé ou plus fortuné que vous. Soyez équitables envers tous afin que personne ne cherche à se venger de vous. Soyez prudents avec l'argent. Croyez ferme en ce que vous professez, afin que les autres vous écoutent.
"Les Parjures n'ont jamais eu d'enfants ! Et surtout pas Morzan. Morzan ! Celui qui a trahi les Dragonniers pour Galbatorix. Celui qui a était toute sa vie le serviteur du roi. Cela peut-il être vrai ?"
BULLE DE MARKOV : sphère d'espace subliminal imprégnée par un champ électromagnétique conditionné permettant à la matière tardyonique de passer dans l'espace supraluminique via la membrane de l'espace-temps fluidique.
De toute éternité, le soleil poursuit sa course d'un horizon à l'autre, et toujours la lune suit. Les jours défilent, indifférents aux vies qu'ils usent les unes après les autres.
La différence entre nous deux, c’est que tu subis les évènements, et moi je les provoque.
Un grain de bravoure pour trois grains de folie.
Il faut avoir la volonté de se protéger soi-même-et de protéger ceux qu'on aime. Quel que soit le prix à payer.
Eragon remit Zar'roc dans son fourreau d'un mouvement brusque.
-Avec ce raisonnement, tu peux justifier n'importe quelle atrocité.
Peu après, trois crises frappèrent Eragon pendant son entraînement avec Vanir, et deux autres encore en pratiquant le Rimgar, le jetant à terre, roulé en boule. Alors qu'il dépliait ses membres contractés, Oromis dit :
-Reprends la posture, Eragon. Il faut améliorer ton aplomb.
Le garçon grommela d'une voix sourde :
-Non.
Et il croisa les bras pour dissimuler son tremblement.
-Quoi ?
-Non !
-Lève-toi, Eragon, et recommence !
-Non ! Faites-le si vous le voulez ; moi, je refuse.
L'elfe s'agenouilla près de lui et posa une main fraîche sur sa joue.
Maintenant le contact, il contempla Eragon avec une telle tendresse que le garçon comprit la profondeur de la compassion que l'elfe éprouvait pour lui. Il lut dans son regard que, si cela, avait été possible, Oromis aurait pris pour lui sa douleur pour l'en soulager.
-Ne perds pas espoir ! dit l'elfe. Jamais !
Une onde de force sembla passer du maître à l'élève :
-Nous sommes des Dragonniers. Nous nous dressons entre la lumière et l'obscurité, en équilibre entre les deux. L'ignorance, la peur, la haine, voilà nos ennemis. Refuse-les de toute ta volonté, Eragon, ou nous échouerons.
Il se releva et tendit la main au garçon :
-Allez ! Debout, Tueur d'Ombre ! Prouve que tu peux dominer les impulsions de la chair !
Au fur et à mesure que le dragon grandissait, son cri mua: de couinement, il devint rugissement; et le murmure de sa respiration se changea en grondement sourd. Par contre, la fumée noire qui sortait de ses naseaux ne donnait toujours pas de feu, même quand le dragon était contrarié. Eragon s'en inquiétait.
Je combattrai quand il le faudra ; je me révélerai quand l'occasion se présentera ; je me lamenterai quand l'heure sera à la tristesse ; et je mourrai quand mon temps sera venu. mais jamais je ne laisserai personne se servir de moi contre ma volonté.
Ce sont les étoiles et le soleil qui m'indiquent la voie.
Eux, ils ne mentent jamais.
Toi qui entre ici, sache que tu es éphémère, et oublie ce qui t'attache à ceux que tu aimes.
- Ainsi, tout recommence…, disait le conteur. Mais comment et où cette histoire pourrait-elle prendre fin ? Ma vue est voilée. Je ne peux pas savoir si c’est farce ou tragédie, car les ingrédients des deux sont déjà là…
-Nous ne sommes pas seuls, petit homme, dit Saphira.
Il sourit.
Et le bateau poursuivit sa route, glissant sereinement sur le rivière argentée par la lune vers les terres noires qui s'étendaient devant eux, là-bas.
Vis au présent, souviens-toi du passé, et ne crains pas l'avenir, car il n'existe pas et n'existera jamais. Seul compte l'instant présent.
Notre destin est de rendre possible l'impossible, d'accomplir de hauts faits en méprisant la peur. C'est notre responsabilité pour le futur.
Aucune pierre n'était naturellement aussi bien polie que celle-ci. Sur la surface bleu foncé, sans défaut, de petites veinures blanches dessinaient comme une toile d'araignée. [...] Eragon la trouvait à la fois magnifique et inquiétante. D'où venait-elle? Comment était-elle arrivée ici? Une pensée encore plus troublante l'effleura: la pierre s'était-elle retrouvée là par hasard... ou exprès pour qu'il la découvrît?
Ces techniques sont si puissantes et si dangereuses qu'elles n'ont jamais été révélées à un dragonnier aussi novice que toi
Roran contempla son membre immobilisé comme s'il ne lui appartenait plus. Jusqu'à cet instant, il ne s'était jamais rendu compte à quel point la conscience de son identité était liée à sa condition physique. Les meurtrissures de la chair étaient aussi des meurtrissures de l'âme.