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Critiques de Christopher Stork (32)
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L'ordre établi



le style est assez correct à tous points de vue et c'est l' analyse du fonctionnement d'une société totalitaire isolée qui est le véritable sujet du roman .

L'auteur a imaginé un univers ravagé par les armes bactériologiques (avec l'environnement qui va avec ? ) . C'est une société où les médecins ont pris le pouvoir et où le corps médical est aussi une institution politique , alors que la médecine est devenue le socle et le terreau d'une pensée idéologique répressive et délabrée , sur un mode de survie et de pénurie .

Le roman est bien le reflet d' une époque de guerre froide et il est aussi le reflet des constats de l'après-guerre , associés avec la montée des totalitarismes idéologiques , qui commencent avant-guerre et se poursuit après et qu'il dénonce avec clarté , ironie et nuances mais sans réelle véhémence pour autant .

L'auteur tente avec succès de montrer comment le totalitarisme s'emploie à véroler les consciences et comment , il tente et parvient souvent à ligoter l'individu grâce à des liens qui le plus souvent dépassent largement le cadre politique et qui sont de nature sociale et introspectives .

Des liens et des chaines qui imposent une pensée idéologique totalisante et normative qui s'appuie sur des logiques sordides de contrôle des comportements sociaux en général et des consciences , dans une dynamique intimiste , globalisante et pavlovienne .

La trame narrative est ici ancrée dans l'évolution d'un jeune adulte qui découvre la vie et les nombreuses incohérences et contradictions qui la colore , la façonne et la « torde « et qui découvre par la même occasion la mécanique et la tuyauterie qui permettent cette société totalitaire de fonctionner et de perdurer . Ce n'est pas sans ironie que l'auteur choisi de transformer le corps médical et la médecine en agents de répression et de contrôle social et cela crée une atmosphère assez ambiguë , en même temps qu'un certain malaise .

Ce fleuve noir est assez le haut du pavé de cette collection .

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Le lit a baldaquin

Un jeune couple, lui, il est beau, mais pas très futé, elle, du genre pulpeuse, si elle est avec lui, c’est pas pour son esprit, et voilà qu’un soir, il se font enlever par des extraterrestres, comme spécimens de la race humaine, qui de toute façon est condamnée à disparaître. Il se retrouve dans une chambre avec un lit à baldaquin, univers sorti de leur propre imagination, ou plutôt de leurs fantasmes… Le début de l’histoire est franchement cocasse, avec quelques réparties drôles, la première rencontre avec ses extraterrestres est franchement comique. Mais sur un sujet aussi scabreux, le dérapage n’est pas loin, et connaissant les auteurs (Christopher est le pseudo d’un duo belge), leurs bonnes idées de départ s’écroulent souvent sur la longueur du récit. Ici, le récit va dériver vers la mythologie, et ça devient assez lourdingue, et même franchement n’importe quoi. La thématique générale, c’est “faites l’amour, pas la guerre”, oubliez toutes finesses, toutes subtilités, le récit est suffisamment rocambolesque et assez court pour tenir jusqu’au bout, mais les rires du début ont vite été remplacés par des grands soupirs désabusés. Avec une idée plutôt originale de départ, on finit sur du grand n’importe quoi, et qui, en plus, a mal vieilli.
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Les Petites femmes vertes

Le titre nous prévient : ce n’est qu’une potacherie qui ne se prend surtout pas au sérieux. Et ça n’ira pas beaucoup plus loin que le rôle annoncé. C’est court, vite lu, parfois drôle, un peu grivois, bien loufoque.

Une planète lointaine vient recruter une armée sur terre, car sur cette planète, on est en guerre, mais on ne sais pas ce que ce mot veut vraiment dire, alors des émissaires viennent prospecter. Pour amadouer généraux, soldats, reporters de guerre et autres style d’hommes, elle apparaissent alors sous la forme de leurs fantasmes, on va se retrouver, entre autre, avec une palanquées de sosies de vedettes de cinéma, bref, c’est le bazar complet.

C’est une petite farce sans prétention, à tendance anti-militariste, distrayante, qui prête à sourire, pas désagréable à lire, bien rythmée, plutôt grotesque mais qui le revendique, on ne s’ennuie pas une seconde. Sans arriver au niveau de “Sans nouvelles de Gurb” d’Eduardo Mendoza, j’avoue, ça m’a fait passer un bon moment de lecture.
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Don Quichotte II

Christopher Stork se lance ici dans une aventure de science-fiction comique. le ton est donné dès les premières phrases, on sent tout de suite qu'il a envie de se ranger du côté d'un Douglas Adams, dans le style d'humour, de narration. Et le début est franchement pas mal, à condition d'aimer ce genre bien entendu. Son personnage principal, Vicq, plongé dans les livres de science fiction va se retrouver, après un accident, intégré dans ces histoires romanesques. La réalité et le fantastique vont se retrouver mêlés, il va vivre deux histoires en parallèles, celle de ses rêves, en plein space opéra, et celle de la réalité, ou pas… presque plus farfelue et irréelle que l'autre. Bon point de départ, auquel le parallèle avec le roman de Don Quichotte de Cervantès va apporter une envergure supplémentaire dans le grandiloquent et l'idéalisme du récit. le tout est parsemé de pointes satiriques et drôles sur notre monde. Il y a tout pour faire un roman génial de la trempe d'un Douglas Adams, d'un Kurt Vonnegut Jr, et pourtant j'en ressort assez mitigé. Quelques défauts ont atténué mon enthousiasme. le fil du récit est assez décousu, parfois le rocambolesque semble gratuit, et les incohérences sont un peu trop nombreuses. Les personnages tombent parfois dans le ridicule, les satires sur notre société ne sont pas toujours très subtiles, et surtout la référence à Don Quichotte reste à mon avis trop superficielle et caricaturale. J'ai pris du plaisir avec cette lecture, mais j'ai eu quelques moment de creux, c'est assez habituel chez Christopher Stork, il a de bonne idées, parfois sa plume est même attrayante mais il y a toujours des moments de faiblesses, il a du mal à se maintenir en haut tout au long de son récit, certains passages semblent bâclés et au final, je suis frustré des promesses non tenues, des attentes non comblées, comme si Christopher Stork avait été bridé dans sa création, dans ses ambitions par le temps d'écriture, par la longueur du récit imposé, et j'ai à nouveau envie de dire “Dommage…”
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Pieuvres

Les dix premières pages sont pas trop mal...

Ce roman démarrait plutôt bien : nos héros, une famille, habite sur une île sous protection de l’armée, le père est un scientifique spécialiste des pieuvres, la mère s’y ennuie et a tendance à picoler, la fille, un peu sauvage a comme animal de compagnie une de ces pieuvres. Ces animaux aquatiques, sous l’influence des humains, évoluent. Bref, il y a ce qu’il faut pour développer une intrigue haletante, un peu angoissante, mais malheureusement les caractères des personnages ne dépasseront pas le stade du superficiel et caricatural, et l’intrigue va très vite se cantonner à un roman de guerre basique contre les monstres, et les tentatives de nuances sombrent dans le gnangnan le plus total : il y la les méchantes pieuvres qui sont très méchantes, et les gentilles pieuvres qui sont très gentilles et très intelligentes, il y a l’officier militaire qui ne veut pas comprendre parce qu’il est tout simplement trop bête, le pilote de chasseur qui est très brave, et le papa scientifique qui en plus d’être très intelligent est aussi très courageux, bref, on nage (c’est le cas de le dire) dans le sirupeux inconsistant, il y a même quelques tentatives d’humour qui tombent un à plat. Je m’étais dis au départ que je dépasserai pas trois étoiles, après tout, c’est assez distrayant, sans prétention, on est parfois surpris de trouver des passages bien écrits, on en arrive à se demander ce qu’il foutent là. Mais le final du genre “on vient, on casse tout et on repart, et après on boit un coup et on s’accroche des médailles sur la poitrine pour fêter ça,” sombre dans le ridicule. En conclusion je citerai le héros : “Les pieuvres nous aiment, murmura Ryde, et elles veulent que nous les aimions…” c’est juste à la fin de l’antépénultième chapitre, et là je me suis dit, c’est foutu ! Heureusement, c’est vite lu.
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L'usage de l'ascenseur est interdit aux enf..

J’aime bien les titres à rallonge, ça me fait penser aux chapitres de romans de Rabelais, ça a un côté savant et farfelu en même temps. J’avais récupéré deux romans de Christopher Stork, “Pieuvres” et celui-ci. J’ai commencé par “Pieuvres”, et après une très bonne introduction, il s’est vite dégonflé comme une baudruche. alors j’appréhendais pour “L'usage de l’ascenseur…”. C’est une histoire d’enfants extraterrestres qui viennent se mêler au enfants humains et qui leur donnent des dons et des pouvoirs, c’est une histoire de lutte contre le monde des adultes, déjà vu des milliers de fois vous me direz. Mais j’ai aimé le ton, la manière de nous faire découvrir les évènement par le biai du témoignage. Elle est racontée après coup, de l’intérieur d’un de ces “orphelinats”, par un adulte qui était au service de ces étranges enfants. Contrairement à “Pieuvres”, l’histoire ne tombe pas dans la banalité militaro-SF, et tient la route jusqu’au bout. Il y subsiste quelques faiblesses, surtout au niveau des théories sur l’éducation où on tombe souvent dans la caricature, ainsi qu’au niveau des personnages secondaire. Mais l’ensemble est bien rythmé, attrayant, avec quelques légères pointe d’humour, de second degré, et quelques retournements de situation. Je me suis laissé prendre au jeu assez facilement, je l’ai dévoré quasiment d’une traite et j’y ai pris un réel plaisir.
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Billevesées et Calembredaines

Ca pourrait constituer un sujet d'examen.

Humour et SF vous avez 4 heures !



Le lecteur de SF grisonnant que je suis pense immédiatement à Fredric Brown, réflex pavlovien sans doute car ce que je connais de lui ne m'avait pas décroché la mâchoire. Il est si systématiquement cité lorsqu'on aborde le sujet que j'ai fini par l'enregistrer à l'insu de mon plein gré comme disait le cycliste.



Les allergiques à la SF lui reprochent souvent son austérité, il font d'ailleurs là preuve de leur ignorance car, si je n'ai pas d'exemple d'un roman SF désopilant de bout en bout, de nombreux auteurs allègent leurs intrigues de traits d'esprit, noirs ou grivois, burlesques ou grinçants et avec plus ou moins de réussite il faut bien le reconnaitre.



Avec son titre "Billevesées et Calembredaines" Christopher Stork annoncent la couleur, il tentent le grand saut. Je précise que les énormités grammaticales qui précèdent sont volontaires (pour une fois), elles signifient discrètement aux initiés que, moi aussi, je sais que deux auteurs belges se cachent derrière ce pseudonyme, hé hé.



Bien, bien tu en sais des choses mon bon Rotsen, et ça donne quoi ce tripatouillage belge à quatre mains?

Ca donne un délire érotico-entomologique qui m'a honnêtement distrait le temps d'un aller-retour Nation/ Porte Dauphine. Je ne me suis pas explosé les mandibules mais j'ai souri à une ou deux reprises, ce à quoi Bernard Werber n'était pas parvenu avec son premier best-seller. Ce n'était pas son but, je le sais pertinemment mais il m'a déçu. J'aime bien l'asticoter et je gage que cela ne nuit guère à ses ventes.



Bon avec ces indices si astucieusement insérés on aura compris j'espère qu'il est question de fourmis et un peu de gaudriole dans ce court roman belge.

L'humour, tantôt potache, tantôts scabreux est directement en prises avec les années 80, de nombreuses références à l'actualité et aux émissions de TV de l'époque feront flop auprès d'un lecteur de 20 ans.



Il me coute de l'écrire car j'affectionne généralement l'humour belge, mais ici on pourra passer son chemin.
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Mais n'anticipons pas...

Roman écrit à quatre mains.

J'ai acheté ce livre, connaissant l'un des deux auteurs, José-André Lacour, qui a commis, déjà sous pseudonyme, un roman érotique qui en vaut bien d'autres plus célèbres. La seconde raison pour acheter ce livre fut son état proche du neuf, ce qui est extrêmement rare dans cette collection qui ne supporte pas l'humidité au risque de se couvrir rapidement de rousseurs, ou pire, de moisissures microscopiques.

Jusqu'à pas longtemps j'avais considéré cette collection Anticipation aux éditions du Fleuve Noir comme le pendant, dans le genre science-fiction, de la collection Spécial Police que je connaissais bien pour y avoir trouvé souvent de tièdes romans.

Mais depuis ma lecture de l'ouvrage de Pierre Pelot "Le Dieu truqué" mes craintes s'étaient envolées. Je voyais cette collection Anticipation d'un œil plus favorable.

La lecture de Christopher Stork a confirmé cette bonne impression.

Les auteurs ont su créer, par la magie des mots, des mondes différents sans que jamais le lecteur trouve cela grotesque. On se laisse emporter dans les multiples aventures sans renâcler un instant.

J'ai passé un agréable moment lors de cette course Transgalactique en solitaire organisée par un ancien cosmonaute qui avait eu cette idée en voyant la célèbre Transat à la télévision.

Mais la course ne va pas se dérouler avec l'esprit de fair-play qu'il pouvait espérer. Les nations et la politique vont s'en mêler, créant bien souvent le chaos. Heureusement les auteurs nous offrent dans le dernier tiers de l'ouvrage une idylle entre le cosmonaute français et la cosmonaute Chinoise qui laisse quelques espoirs pour l'humanité.

Mais n'anticipons pas....
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Une si jolie petite planète

Un PDG et sa secrétaire se font enlever par une bande de malfrats et partent en direction de la lune, mais tout ne se passe pas comme prévu et l’équipée se retrouve accidentellement sur une planète inconnue. Bon, déjà, le “accidentellement” nous prévient de la faiblesse de l’intrigue, ça commence mal. Sur cette planète, on vit au siècle de Périclès, la planète s’appelle Platon, tous les personnages portent des noms de l’histoire ou de la mythologie grecque. Platon, Socrate… Les ambitions sont philosophiques, mais ça sonne creux, personnages insipides, pas très malins, l’intrigue est chaotique, les moyens ne sont pas à la hauteur des ambitions philosophiques, et même si pitoyables que c’en est même gênant. On dirait que les auteurs (Christopher Stork est un binôme) font références et s'inspirent de livres qu'ils n'ont pas lus. Quand au milieu du roman on découvre un virement étonnant, avec un retour arrière bienvenu, on se dit que tout n’est pas foutu, le binôme d’auteur va parvenir à nous surprendre, mais on revient très vite aux banalités, au manque d’imagination et à la pauvreté philosophique. C’est un roman qui n’a pas le niveau des ambitions affichées, un défaut que personnellement je trouve impardonnable.
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Vatican 2000

Derrière une couverture qui est tout à fait dans mes goûts, se trouve un roman qui l'a été beaucoup moins.



Comme les livres de ce duo d'auteurs que j'ai déjà lu, je l'ai trouvé très bien écrit et suffisamment fluide pour se lire tout seul, en clair je l'ai dévoré et pourtant... Car comme le dernier, j'ai peu accroché à l'histoire. Pour moi ça manque d'action et surtout de réflexion. Avec un titre pareil, je m'attendais à une critique plus poussée sur la religion chrétienne, mais hélas ce n'est pas le cas. Alors oui, il y en a bien un peu, mais vraiment qu'un peu, pas assez quoi !



Après la 3ème guerre mondiale, le monde entier s'est tourné vers le Vatican, qui en est devenu le maître suprême. Mais le pouvoir corrompant même les meilleurs, les membres du clergé deviennent de vrais dictateurs, spoliant toutes les richesses, les pensées et les libertés des citoyens. Heureusement, en ce changement de siècle et surtout de millénaire, un groupe décide de le renverser.

Vous allez me dire, ce résumé a l'air bien alléchant, malheureusement il manque beaucoup trop de chose à mon avis pour que l'appétit qu'il nous a ouvert soit rassasié.



Pour conclure, ceci est un livre qui se lit tout seul, surtout grâce à son écriture de grande qualité, mais qui hélas ne passionne pas des masses et que donc j'aurais du mal à conseiller.

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Un peu, beaucoup, a la folie...

Ça fait plaisir de trouver des livres estampillés FNA avec une telle qualité d'écriture, c'est pas si souvent.

Car, oui, c'est vraiment très bien écrit, que ce soit les rares passages à la 1ere personne sous forme de journal personnel où les autres à la 3ème.



On suit plusieurs personnages, tous aussi intéressants, même si j'ai regretté que celui qui justement tient un journal disparaisse trop rapidement des écrans radars.



L'histoire, je ne serai dire si elle est originale ou pas, mais quoi qu'il en soit l'idée de l'amour interdit je ne l'avais jamais vu ailleurs et j'ai trouvé ça intéressant et bien raconté.



Mon plus gros souci avec ce livre c'est sa fin, trop rapide et trop bâclée à mon goût.



En bref, un roman qui, pour du FNA, est de bonne qualité, surtout niveau écriture et que donc je conseille sans problème, même si c'est pas très SF.
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Don Quichotte II

Encore un FNA que j'ai bien aimé, comme quoi cette collection n'est pas si mal que ça, à condition, bien évidement, de pas trop en demander non plus.



Il y a une légèreté de ton entre ses pages qui date bien le livre, et je n'ai donc pas été surpris, après l'avoir terminé, de voir qu'il avait été écrit en 1986. Surtout que le sexe présent tout du long aide encore plus à le dater.

C'est donc un livre léger, comique même, bon après on se fend pas la poire non plus, mais on sourit souvent et rigole de temps en temps.



Malgré cela il y a pas mal de passages critiquant le monde moderne et l'humanité dans son ensemble, ainsi que d'autres qui font réfléchir. Après, tout cela reste assez basique et pas très neuf, mais j'ai apprécié tout de même.



Certaines situations semblent complétement absurdes, mais en même temps tout le livre est absurde et en même temps plein de réflexions. A l'image du héros, Vicq, qui se prend pour un Don Quichotte des temps moderne, d'où le titre. Après voir un peuple de zoulou prendre des gents atterrissant dans une fusé pour des dieux, alors que leur chez à fait des études à Londres, c'est quand même pousser le bouchon très loin dans le pas crédible, mais c'est un parti pris et, encore une fois, j'y adhère ou du moins je passe par dessus.



L'écriture est plaisante, même si, pour un livre se voulant drôle, elle manque à mon goût de fioritures, de panache.

Les personnage dont le principal, Vicq, sont assez bien fichus aussi, avec juste ce qu'il faut de caricaturaux pour ce genre de lecture.

Et l'histoire est assez agréable à suivre même si elle est loin d'être transcendante.



Bref, un petit moment de lecture qui déride les zygomatiques ne faisant pas de mal de temps en temps, je conseille ce livre rien que pour cela et pas grand chose de plus tout de même, sauf l'assurance de passer un moment divertissant. Après ça reste du FNA, faut pas l'oublier.

Quand à moi, il m'a apporté une autre chose, encore plus l'envie de lire ce chef-d’œuvre qu'est le vrai Don Quichotte. Chose qu'il me semble ne jamais avoir fait, ou, en tout cas, je m'en souviens pas, même si, comme tous, je connais l'histoire.
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Virus amok

Je n'ai pas grand chose à reprocher à ce livre, sauf que je n'ai pas du tout accroché à l'histoire.



On suit un groupe de soldats ayant été contaminés par un étrange virus les rendant meurtriers, et surtout un qui a la capacité de tuer juste en projetant sa haine vers sa cible. Ancien truand, il décide de se servir de ce nouveau don pour renouer avec son passé et voler des riches.



L'écriture est de bonne qualité, l'histoire assez originale. Par contre les personnages sont peu intéressants à suivre et la fin est carrément nulle, pire que bâclée.



Après je ne pourrai en dire plus, peut-être car je n'avais pas envie de ce genre de récit en ce moment, en tout cas je n'ai pas du tout accroché, je suis passé complétement à côté.



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La femme invisible

Bon, cela se lit sans plus. Le style est passable, les dialogues font un peu rallongés et la progression de l'histoire n'est ni très prenante ni très crédible (au niveau des personnages). Médiocre malgré un bon début.
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Alter ego

Les manipulations génétiques sont arrivées à un stade tel que le bon sens et la morale jugent ses expériences suffisamment poussées, suffisamment avancées pour que nos scientifiques, nos biologistes prennent enfin un peu de repos.



D’ailleurs l’un de ceux-ci ne l’a dit-il déclaré publiquement il y a peu ? (Je précise que cette chronique a été écrite en février 1988).



Mais que se passerait-il si un de ces savants, qui jouent aux apprentis-sorciers, découvrait et mettait en application un nouveau mode de reproduction, comme celui décrit dans Alter Ego par exemple ?



Quel serait le sort et l’avenir de l’humanité déjà bien attaquée par d’autres expériences et qui produisent bon nombre de nuisances, comme la pollution ?



Mieux vaut ne pas trop y penser et plutôt passer un bon moment d’évasion avec qui en fin de compte n’est qu’un roman.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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L'usage de l'ascenseur est interdit aux enf..

La collection Fleuve noir Anticipation représente beaucoup pour moi. C’est avec elle que j’ai découvert la science-fiction. J’avais une dizaine d’années et tout mon argent de poche passait dans l’achat de ses romans qui me changeaient de la bibliothèque verte. J’en ai gardé de très bons souvenirs et quand je tombe par hasard sur un exemplaire d’occasion, je craque presque à coup sur.

Christopher Stork était un de mes auteurs préférés mais j’ai appris depuis que plusieurs personnes se cachaient sous ce même pseudonyme. L’usage des ascenseurs est un petit roman d’anticipation bien dans l’esprit de la collection. Des extraterrestres ayant l’apparence d’enfants envahissent pacifiquement notre monde dans le but d’aider les jeunes Terriens à s’émanciper des adultes. Bien sûr les autorités ne l’entendent pas de cette oreille et s’opposent fermement à ce projet. Se faire diriger par des gosses ? Hors de question ! Le conflit est inévitable. Ce bouquin sans prétention engendre une petite réflexion sur l’éducation. Il m’a en tout cas fait passer quelques heures agréables.

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Les enfants du soleil

Tout comme le roman noir, le roman de science-fiction est l’un des vecteurs de thèmes empruntant à l’actualité, dénonçant certaines dérives, les exploitant dans une extrapolation d’avenir.



Cette chronique écrite en décembre 1987 n’est pas tombée dans l’obsolescence, au contraire. D’ailleurs certains savants poussent depuis des décennies des cris d’alarme.



Comment subsister si la couche d’ozone, qui sert d’écran, est vitale en ce sens qu’elle nous protège des agressions du soleil.



Christopher Stork, pseudonyme commun à Stéphane Jourat et José-André Lacour, nous décrit ce qui pourrait arriver après, et une nouvelle race d’êtres humains se substituer à celles existantes, à cause des impératifs vitaux.



Eternel problème de ceux qui savent mieux que d’autres s’adapter aux exigences de la nature.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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L'an II de la Mafia

Sous le pseudonyme collectif de Christopher Stork, Stéphane Jourat et José-André Lacour, deux auteurs belges, ont publié un grand nombre de romans de SF dans la défunte collection « Anticipation » aux éditions Fleuve Noir. De mon point de vue, leurs textes sont de piètre qualité littéraire (pauvreté du vocabulaire et de la syntaxe) et leurs histoires souvent sans queue ni tête, simplistes et d’une naïveté confondante.



Le récit raconté ici, peu original de par son sujet, s’avère moins ubuesque que de coutume. Il s’agit d’une énième histoire de futur apocalyptique. Suite à la Troisième guerre mondiale de 1992 (le livre date de 1982), la Mafia est en passe de régner sur la planète en cette année 1998. A travers les notes d’un écrivain frustré, chargé d’écrire les mémoires du mafioso devenu maître des USA (le capo dei capi), on suit l’ascension de la Mafia avant, pendant et après la guerre grâce à ses services rendus aux citoyens (marché noir, bonnes œuvres…) et au discrédit de la démocratie. Plus doué avec un stylo qu’avec un pistolet, notre scribe est surnommé « le Scribouillard » par son protecteur. Pour une raison obscure mais finalement peu surprenante, le chef de la Mafia le protège malgré son inutilité dans l’organisation. Pourtant, « le Scribouillard » finit par être utile à la Mafia dans le domaine de la propagande. Il prend même du galon en étant (un temps seulement) le gendre du maître. Devenu veuf et mis à l’écart par le capo dei capi, notre héros de l’ombre part vers des territoires libres et viables à la rencontre des mystérieux « no-men » (Qui sont-ils ? Que manigancent-ils ?).



Les auteurs ont tendance à abuser de généralités en mélangeant tout (guerre nucléaire, catastrophe écologique, guerre des clans…). Comment croire un instant que tous les membres d'une Mafia maîtresse des USA et quasiment du monde, soient d’origine italienne ? Quid de la Mafia russe, des Triades chinoises etc. ? De plus, les personnages manquent de profondeur. Décrits en quelques mots, les membres de la Mafia sont tous des brutes épaisses, interchangeables et sans personnalité.



La dernière partie, c'est du Christopher Stork pur jus. La rencontre du narrateur avec les « no-men » hors de New York, le plan d’attaque de la ville et plus particulièrement de l’Empire State Building devenu le QG de la Mafia, sont aussi invraisemblables que ridicules. On se croirait dans un mauvais polar. L’idylle entre la fille d’une ancienne prostituée exploitée par la Mafia et notre narrateur est au mieux gentillette.



Lors d’un déplacement en train, ce roman très superficiel peut éventuellement remplacer quelques grilles de Sudoku...
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Les enfants du soleil

Lu il y a une grosse vingtaine d'années, je n'en n'ai que peu de souvenirs, mais je garde celui d'une aventure post apocalyptique assez agréable à lire, l'errance d'enfants et de jeunes adultes à qui on a inculqué les dangers du soleil (et quand on voit ces monstrueux errants brulés pat le soleil, ces tumeurs marchantes, aveugles, affamées) mais qui en redécouvrent les vertus au cours d'un voyage (qui se veut initiatique)...

Bien sûr, il y a bien meilleur comme type de roman, mais dans le cerveau d'un gamin de 13 ans, c'était magique, à l'époque...
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Une si jolie petite planète

Kitsh à souhaits presque nanard, Une si jolie petite planète décrit un univers...en faite non ça ne décrit rien, c'est ça le problème. Les personnages principaux ont le charisme d'une tringle à rideau et ne sont jamais vraiment détaillés. L'intrigue, il y en a une petite c'est vrai, est survolée, l'univers est survolé comme le reste.

J'avais un peu l'espoir d'être tombé sur une perle méconnue de la SF en lisant la quatrième de couverture, une planète utopique mise à mal par un groupe de braqueurs. Mauvaise pioche.

Il est classifié dans "anticipation" mais il n'y en a pas ici, c'est plus de la science-fiction, honnêtement à ce niveau ça n'influence plus mon avis, je n'ai pas du tout aimé.
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